[Après seize ans] Journée de congé

- Elliot! C'est assez on veut ton bien!

Vanessa transporta la télévision jusqu'à dans leur chambre et se blessa en la déposant. Après tout, elle était quand même lourde pour elle. Elle se coupa un peu la main sur le bord de la télé. Par réflex, elle mit son doigt blesser dans sa bouche pour empêcher le sang de couler et leva les yeux vers son miroir. Elle se contempla un bon moment dans le miroir avant de retirer son doigt de sa bouge et vérifier l'étendu des dégâts. Le sang coula tranquillement dans le creux de sa main. Elle l'observa un moment puis entendit un bruit. Elle releva les yeux et sembla revoir ce bouffon avec son masque derrière elle pendant une fraction de seconde. La mère du sauter de 10mètre de haut alors que son coeur s'arrêta de battre et qu'elle laissait un petit cris sec sortir.

Heureusement, il n'y avait personne. Elle tremblait un peu mais se resaisit. Pas de panique. IL n'y avait rien là. Il avait absolument rien là. C'est sa tête qui lui jouait des tours. Rien d'autre. Elle sortit de la chambre ignora tout le monde et alla dans la toilette pour se mettre un bandage. Elle n'y arriva cependant pas. Sa main blesser tremblait et elle n'arrivait pas ce soigner. Pourtant elle ne sentait rien d'anormal dans sa tête. Juste une petite frousse.

- Dans ta chambre !

Elliot grommela et claqua la porte de sa chambre au nez de son père. Henry entendit alors Vanessa crier et s’empressa d’aller voir ce qui se passait en oubliant se douleur.

- Qu’est-ce qui se passe ?

Elle semblait être correct, juste une coupure ou quelque chose du genre. Il l’aida alors à se faire un bandage puisqu’elle tremblait comme une feuille et la serra dans ses bras.

- Calme toi voyons, c’est trois fois rien, une petite coupure, regard c’est déjà parti.

Dommage, la journée avait pourtant bien commencée. Henry resta à la tenir dans ses bras. Pendant ce temps, Elliot attendait tranquillement que le temps passe en se tournant les pouces tout en injuriant mentalement son crétin de père. Et le téléphone sonna encore…

- Oui allo ? Non…j’ai dit non…bon sang c’est ma seule…oui…je sais…juste une journée vous pouvez vous…ouais…c’est vrai…bon ok…non je…quelques heures pas plus…

Henry raccrocha et soupira.

- Va falloir que j’aille au poste…

Vanessa ferma les yeux et resta contre son mari. Elle ne comprenait pas ce qui se passait. Elle ne paniquait pas pourtant. Elle devrait peut-être reprendre ses médicaments. Non! Non, elle ne voulait pas du tout recommencer. Elle pouvait le faire. Elle regarda henry répondre au téléphone et ne dit rien de plus. Il allait rentrer évidement. C'était toujours comme ça. Ça restait toujours comme ça. Il n'y avait vraiment rien à faire. Ça la décourageait vraiment.

- Va y, je vais surveiller Elliot. J'irais aussi chercher à mangé ce soir je n'ai pas envie de faire la cuisine.

Elle se décolla visiblement déçue et l'embrassa avant de se servir un verre d'eau. Sa main tremblait toujours. Aussi bien que de l'eau tombait de son verre, mais elle savait que Henry avait des responsabilités. Il était le chef de police après tout.

Henry se sentait mal de la laisser dans cet état mais il savait qu’il allait continuer à se faire harceler s’il n’allait pas régler ce qui se passait au travail. Il embrassa Vanessa.

- Prends tes médicaments ça va t’aider.

Lui avait l’habitude de la médication mais il savait qu’elle n’aimait pas ça. Par contre, il préférait la savoir bien pendant qu’il n’était pas là et c’est pour ça qu’il insistait. Henry partit ensuite pour se rendre au poste où JDA l’informa plus clairement du dossier du nouveau. Il réalisa alors qu’en faite il l’avait faite venir pour rien et JDA passa un sal quart d’heure à se faire engueuler. Mais Henry resta quand même au travail pour s’avancer tant qu’il pouvait dans ce qu’il avait à faire.

Vanessa insista pour lui dire qu'elle allait les prendre ses médicaments, mais n'en fit rien. Elle ferma les yeux et essaya de se calmer un peu. Ça devait être une superbe journée, mais elle sentait que c'était la pire. Enfin, la pire était un grand mot. Elle avait connu vraiment pire que ça. En après midi, lorsqu'elle s'assura que Elliot était bien occuper dans sa chambre, elle sortie dehors pour faire une petite promenade. Elle avait besoin d'un peu d'air frais. Sa tête n'allait pas super bien et elle refusait toujours de prendre ses pullules. En passant dans une ruelle, elle entendit un bruit. Vanessa regarda anxieusement autour d'elle. Qu'est-ce que ça pouvait être. La jeune mère accéléra pour retourner chez elle, mais elle avait l'impression qu'elle se dirigeait vers la source du bruit. Soudain, une poubelle tomba proche de Vanessa qui cria. Une petite boule de poil sortit des décombres. Vanessa regarda de quoi il s'agissait. La pauvre bête était un petit chat. Il semblait blesser. Vanessa regarda le chat. Le pauvre avait une demi-oreille, une batte blesser et semblait très malade. Elle s'approcha tranquillement de la petite bête. Le petit chercha de s'enfuir et griffa Vanessa, mais une fois qu'elle l'attrapa et le caressa un peu la bête se calma. Le pauvre...

- Hey, tu es tout seul on dirait pauvre petit. Viens maman Vanessa va te soigner...

Le chat se retrouva étrangement calme alors qu'elle le ramena à la maison. Le chat ne l'avait pas manqué et l'avait griffer assez profondément au bras, mais elle s'en fichait. Elle l'installa sur le lit et lui fit un bandage. Elle lui donna à manger et à boire et s'assit dans le salon. Le chat la suivit et se coucha contre elle en ronronnant. Bien content et en amour avec sa nouvelle maitresse, il croyait bien enfin avoir un foyer.

Henry passa quelques heures au travail à essayer de remettre de l’ordre dans les problèmes administratifs du poste. C’était long et ennuyant mais pour être efficace il fallait bien que quelqu’un le fasse. Elliot lui passa la journée dans sa chambre à attendre que le temps passe. Il ne savait pas quand son père reviendrait et ne voulait pas tomber dessus en désobéissant. Henry revint donc à la maison plus tôt que d’habitude, c’était sa journée de congé après tout. Il entra chez lui et éternua. Étrange, pourtant il n’avait pas la grippe…

- Vaness c’est moi !

Il s’avança dans le salon et éternua de nouveau. Il avait les larmes aux yeux sans aucune raison apparente. Quelqu’un lui avait lancé du poivre ou quoi ? C’est en arrivant de le salon qu’il comprit enfin ce qui se passait.

- D’où est-ce que le chat sort ?

Demanda-t-il. La question était entrecoupée d’éternuements. En effet, Henry était allergique aux chats et ce depuis qu’il était tout petit. Ce n’était pas mortel ou même dangereux mais ce n’était pas agréable non plus puisqu’il passait son temps à pleurer et à éternuer quand il se trouvait proche de ce genre de félin. Henry s’étira pour attraper des mouchoirs

- Va…va….vaaaaatchoum….pas de chaaaaaatchoum

Vanessa caressa le chat. Ça avait été un coup de coeur pour elle. Elle regarda son mari qui ne semblait pas du tout bien aller. Elle ne comprenait pas que c'était une allergie. Enfin, pas tout de suite. C'est un peu plus tard qu'elle comprit que le joli petit chaton était la cause de tout ce problème.

- Regarde ce que j'ai trouvé aujourd'hui. Le pauvre à l'air malade et il est blesser.

Elle caressa le chat et regarda Henry alors qu'elle commençait à comprendre pourquoi il agissait comme ça.

- Ho.. non non Henry on peut pas le mettre à la porte regarde le en plus il est malade je pense regarde il a pas de poil ici et il est gentil... J'ai jamais eu n'animal et il va être sage...

- Je…je peux paaatchoum….mon allergie…

Bon, il était peut-être mignon mais il n’allait quand même pas vivre comme ça à éternuer sans arrêt ! Théorique, il aurait pu prendre quelques pilules et ça aurait été mieux mais ça l’empêcherait de prendre d’autres médicaments comme les calmants dont il aurait peut-être besoin un jour même si ça faisait un moment qu’il n’en avait pas prit.

Ayant l’impression qu’il allait mourir là, Henry se dépêcha de sortir du salon et d’aller poser ses affaires dans la chambre. Il ne voulait pas faire de peine à Vanessa mais ce chaton c’était un enfer pour lui. Elle n’aurait pas pu se trouver autre chose ? Une tortue par exemple ! Elliot sorti en douce de sa chambre en ayant entendu son père éternuer sans arrêt. Qu’est-ce qui se passait ?

- Le vieux est malade ?

Il ne vit pas le chat tout de suite, regardant simplement sa mère en attendant un réponse.

Vanessa regarda son mari s'éloigner. Il allait falloir se débaracer de la belle petite boule de poil. Mais.. mais.. Elle prit le minou dans ses bras. Celui-ci se cacha le visage contre elle et ronronna. Sa queue se balançait à gauche et à droite.

- Elliot, tu vas arrêter d'appeler ton père comme ça tu veux. Il fait de son mieux et même si tu le vois pas tu as beaucoup de chance d'avoir un père comme lui.

C'est vrai, son père lui, la violait rentrait saoul se foutait d'elle et même de sa mère et il lui était arrivée de recevoir des coups. Comment un enfant ne pouvait pas voir la chance qu'il avait...? Pouvait-elle le blâmer après tout?...

Vanessa caressa le petit miaou. Elle trouvait ça vraiment dommage de devoir s'en débarrasser. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle adorait déjà tellement son petit chat et c'était réciproque on dirait bien. Il ronronnait et était tellement content d'avoir une nouvelle petite maitresse. Vanessa se demandait vraiment quoi faire avec son enfant. Elliot devenait de moins en moins contrôlable. Les années faciles du joli petit Elliot était fini. Encore là, il avait toujours été un petit monstre.

Lorsque le chat attaqua Elliot, un déclic se fit dans sa tête. Le mauvais car elle-même avait été griffé et son bras était un peu enfler, mais le chat n'avait que cherché à ce défendre. Rien de plus.

- Doucement Elliot, il a peur, c'est tout. Va te soigner et retourne dans ta chambre ta punition est pas terminé.

Elle caressa le chaton qui lécha un peu ses doigts avant de fermer les yeux. Vanessa donnait beaucoup trop d'attention à la petite boule de poil. C'était comme son troisième enfant! En si peut de temps.

- Qu'est-ce que je vais faire avec toi papa est malade à cause de toi…

Frustré, Elliot se rendit dans la salle de bain pour s’occuper de la griffure. Sal petite boule de poils...s’il pouvait mettre la main dessus il en ferait un glaçon ! Il retourna ensuite dans sa chambre et jeta quelques trucs par terre pour se défouler. Et voilà, sa mère était raide dingue de ce chat ! C’était quand la dernière fois qu’elle s’était occupée de lui comme ça ? Évidement, il savait qu’il n’était pas le meilleur fils au monde mais personne n’appréciait ce qu’il faisait. Il était bon en musique, mais tout ce que ses parents trouvaient à dire c’était : tu pourrais faire des efforts en math. Il finit par s’écrouler sur son lit, il n’aurait pas dû rentrer et aller directement au parc voir Phil puisque c’était là qu’il devait être. Du moins, c’était ce qu’Elliot se disait puisqu’il ne l’avait pas vu depuis un moment.

Henry finit par retourner dans le salon avec sa boîte de mouchoirs sous le bras et se mit à parler à Vanessa aussi clairement qu’il pouvait.

- Faut qu’il parte. Je peux pas vivre avec un chat dans la maison…

Il savait que ça risquait de faire de la peine à sa femme mais il n’avait pas vraiment le choix. Si elle voulait une petite bête elle n’aurait qu’à s’en trouver une autre.

Si seulement Elliot savait combien d'énergie elle mettait pour lui, peut-être qu'il penserait autrement, mais en se moment, Vanessa n'avait d'yeux que pour le chat. Elle lui fit un calin et lui donna de petit coup sur le nez en rigolant. Il était tellement adorable, mais Henry revint et insista pour le mettre à la porte. Elle ne voulait pas ! Elle ne savait même pas que la bête était en faite atteinte d'une maladie et qu'elle souffrait beaucoup.

- Ok, bas on va trouver une solution.

Le manque de médication paraissait vraiment. C'était comme si elle disait que bon, ok, tu peux pas vivre avec le chat, et bien tu sors et je garde le chat. Évidement, vanessa ne pensait pas comme ça. Jamais elle ne laissera sa famille, même pour la plus adorable boule de poile au monde!

- Je crois que je vais l'appeler.. Niko, oui tu aimes ça ,oui.

Henry n’était pas ravi de voir que sa femme préférait un chat à lui. Une chance qu’il n’avait pas une allergie mortelle ! Elle ne devait pas avoir prit ses médicaments. En tout cas il l’espérait car c’était soit ça, soit qu’elle se fichait vraiment de lui.

- Il a pas besoin de nom Vaness parce qu’il s’en va d’ici. Tu iras te chercher un autre animal si tu veux mais pas un chat.

Il essayait d’être un peu plus autoritaire mais en éternuant constamment c’était un peu difficile. Il avait déjà assez de ses enfants qui ne l’écoutaient pas, pas besoin d’une femme folle des chats en plus ! La chat ne l’aimait pas apparemment et se mit à cracher en le regardant.

- Tu iras le porter dans un refuge si tu veux mais il peut pas rester ici.

Henry était quand même chez lui ! Pas question de partir pour laisser la place à une boule de poils. Il faudrait peut-être qu’il le jette dehors lui-même mais Vanessa lui en voudrait sûrement s’il faisait ça.

- Mais il a l'air malade Henry, regarde le. Chut, chut calme toi coco, c'est Henry ça, il est gentil. C'est mon mari tu sais.

Si Henry essayait d'être autoritaire, Vanessa était bien la dernière à le prendre au sérieux. Elle le connaissait beaucoup trop intimement pour être intimidé par ses menaces et c'était aussi un gros gros problème, vu qu'elle savait que Henry ne la laisserait jamais tomber, peu importe ce qu'elle ferait. Le problème était que c'était aussi réciproque.

- Un refuge? Ho, je sais on va te faire ta petite cabane dehors avec je vais te donner du poisson tout les jours et venir te brosser. Tu aimerais ça hien?

Elle caressa le chaton qui sembla se calmer, son bras était enfler et le minou avait vraiment été un coup de foudre.

- Je vais t'amener chez le vétérinaire Niko et on va aller acheter tout ce que tu as besoin.

- Tu ne gardes pas le chat !

Il n’avait pas envi de se retrouver avec une Vanessa pleine de poils de chat ! C’était sa femme et il ne voulait pas être allergique à elle ! Là il en avait assez. Henry attrapa le chaton qui tenta de le griffer et, malgré les protestations de sa femme, il le mit dehors. Mais il fut gentil, il ne lui envoya pas son pied au derrière et se contenta de le poser devant la porte.

- Aller ouste !

Vanessa n’allait sûrement pas bien le prendre mais il était hors de question qu’il ait un chat dans sa vie ou qu’elle en aille un dans la sienne. C’était le chaton ou lui ! Et Henry espérait honnêtement avoir plus d’importance que cette infernale boule de poils. En plus, il avait remarqué qu’elle avait une blessure sur le bras sans doute une griffure de cette chose horrible.

Vanessa continua de caresser les chats lorsque Henry le lui arracha. Le chat se mit à mioller et cracher partout alors que Vanessa se leva d'un bon en criant de le lâcher! Le pauvre minous! Non, son mari n'avait pas le droit!

- Lâche le tu vas lui faire mal!!

Le chat partit à courir dès qu'il pu toucher le sol. Vanessa l'appela et le chat se retourna pour la regarder. Le problème, c'est qu'il voyait Henry jusqu'à côté. Il appela Vanessa qui fit un mouvement pour aller le chercher, mais une auto fonça et frappa à plein fouet la petite boule de poil. Vanessa figea et regarda le corps revoler complètement déformer. Les larmes aux yeux elle trembla et rentra dans la maison.

Henry n’avait pas l’intention de tuer le chat, loin de là…mais ça se produisit quand même. Il eut un petit pincement au cœur pour la pauvre bête et rentra, prêt à affronter les foudres de Vanessa. Mais pour l’instant, elle semblait plus avoir besoin d’être consolé. Il s’assit à côté d’elle et se moucha une dernière fois.

- Vanessa…je m’excuse…je voulais pas que ça arrive comme ça tu le sais…

Voyant que ça ne changeait rien, il la serra dans ses bras.

- Si tu veux un petit animal on pourrait t’en trouver un…tant que s’est pas un chat. Je suis désolé mais je suis vraiment allergique…

Il ne lui avait jamais dit parce que ça ne lui était jamais passé par la tête puisque c’était rare qu’il se retrouvait avec des chats.

- Un petit chien ça te ferait pas plaisir par exemple ? On pourrait en prendre un comme cadeau de fête pour Sarah, c’est certain qu’elle adorerait.

Et voilà ! Deux problèmes de réglé en un seul coup !

Vanessa resta dans les bras de son mari, mais elle était clairement vexer et n'avait pas envie de parler. Il aurait bien pu vivre avec l'allergie. La petite bête était morte à couse de toute cette histoire stupide d'allergie. Elle en voulait beaucoup à Henry, mais il n'y avait aucune raison pour qu'elle agit comme ça avec lui. Ce n'était pas sa faute ce qui était arrivé au chat.

- Fait ce que tu veux.

Elle voyait mal comment elle allait avec une connexion aussi subite et merveilleuse qu'avec le petit. Elle exagérait un peu en se moment. C'est vrai. Elle ne voyait que le mauvais côté de la situation.

- Essaye pas de mentir. Tu l'as jamais aimé!

Comme s'il était dans la famille depuis toujours...

Il soupira, visiblement elle n’avait pas prit ses médicaments. Voilà qu’elle lui en voulait comme si ce chat était dans la famille depuis vraiment longtemps et qu’il venait tout juste de l’égorger devant elle.

- Écoute, va prendre tes médicaments et on en reparlera après

Il n’allait quand même pas perdre son temps à discuter avec elle alors qu’elle n’écouterait rien de ce qu’il dirait et qu’elle ferait un drame de tout. Pas question de laisser passer ça cette fois, elle avait besoin de ses médicaments pour être raisonnable et logique. Elle protesta un peu évidemment.

- Vanessa, tu ne vas pas bien alors il faut que tu les prennes pour te sentir mieux. Tu peux pas arrêter d’un coup et espérer que tout soit correct voyons.

Vanessa resta silencieuse un bon moment. Elle n'avait plus besoin des médicaments. Elle en était certaine. Elle ne voulait plus. Après ce qui est arrivé avec la contamination de l'eau, elle n'avait pas eut d'autre choc émotif. Et puis, ça coutait cher. Elle voulait vraiment acheter un piano neuf à son fils qui ne le méritait pas nécessairement, vu la manière qu'il parlait à ses parents, mais tout de même. Ça lui ferait tellement plaisir. Et ils avaient assez de lousse. C'est assez économiser, économiser. Ils n'étaient plus dans le trou bon!

- Je les ai pris je te dis ok! Arrête de dire que je n'ai rien pris. Je les ai pris quand tu es parti. Et puis j'arrête si je veux. Je suis très bien. C'est pas la fin du monde c'était juste un chat non?

Le chat le plus mignon et le plus adorable du monde oui! Il allait tellement lui manquer. Pauvre petite bête. Écraser par une automobile. Quelle triste manière de mourir...

- Sinon, au poste c'était comment?

Changeons vite de sujet et ne parlons plus de médication.

- Vaness ne me prend pas pour un idiot, c’est évident que tu as rien pris. Alors tu vas aller les prendre, tu vas te sentir mieux après

Henry était déçu qu’elle lui mente là-dessus. Il la connaissait assez pour réaliser qu’elle n’avait pas pris ses médicaments. Elle était tellement tendue et il pouvait sentir qu’elle ne se sentait pas bien. Il se leva et alla chercher ses médicaments et un verre d’eau.

- Tien, prend ça et on discutera ensuite.

Cette fois il ne lui laissait pas de chance. Il allait rester assis à côté à vérifier qu’elle les prenait vraiment. Pourquoi est-ce qu’elle lui mentait…il voulait simplement son bien. Peut-être qu’elle aurait voulu qu’il soit un parfait idiot…qu’il ne s’inquiète pas pour elle…Mais ça c’était impossible. Oui ça finissait par couter cher de médicaments mais pour Henry c’était non négociable, elle devait les prendre.

Vanessa regarda Henry qui ne semblait pas mordre à son petit mensonge . Dommage pour elle. Ça faisait tout de même plusieurs jours qu'elle ne les avait pas pris. Enfin, plus tôt trois jours si on contait aujourd'hui. C'était un des désavantages lorsque tu restais autant d'année avec la même personne. Tu ne peux plus rien lui cacher car le moindre incident ou changement d'attitude se faisait remarquer. Vanessa resta cependant ferme sur sa décision. Elle ne voulait pas prendre ses médicaments.

- je suis certaine que je peux m'en passer voyons! Ça fait des années qui n'est rien arrivé. Mes crises sont terminer, tu n'as plus à t'en faire pour ça.

Comme si son problème pouvait disparaitre comme ça! Tout ce qui lui était arrivé était encré dans sa mémoire et ses médicaments n'étaient là que pour l'empêcher à y penser. C'était une des raisons qu'elle ne dormait plus très bien. Ses souvenirs revenaient comme si ce qui était arrivé datait de hier. En plus, si elle voulait arrêter, il faudrait qu'elle le fasse progressivement. Pas d'un seul coup.

Henry lui apporta ses pilules et s'installa à côté d'elle. Cette fois, il semblait qu'elle n'allait pas pouvoir s'en échapper...

- ok, ok tu as gagné!!!

Elle lui prit le verre des mains et la médecine et l'avala d'un seul coup. Elle ne semblait pas du tout ravie et contait bien ne pas en reprendre la prochaine fois. Elle lui avait fait plaisir, maintenant c'était assez. Et puis au pire, les enfants se foutait d'elle maintenant. Tout le temps en train de l'insulter ou de lui mener la vie dure.

Il la laissa s’obstiner mais s’en fichait car elle allait les prendre puisqu’il ne lâcherait pas. Henry la regarda prendre ses médicaments pour s’assurer qu’elle ne trouve pas un moyen de tricher. S’étirant pour essayer de se replacer le dos, il la regarda ensuite bouder un peu.

- Vaness voyons…c’est pour ton bien. Tu peux commencer à réduire la dose petit à petit mais tu peux pas arrêter d’un coup. C’est pour ça que tu as du mal à dormir et que tu t’emportes pour rien.

Voyant qu’elle l’ignorait toujours, il passa son bras autour d’elle pour l’attirer contre lui. Ce n’était pas facile tout les jours avec les enfants mais au moins Henry pouvait se dire que s’ils agissaient ainsi ce n’étaient pas parce qu’ils ne les aimaient pas parce qu’il avait lui-même agit comme ça avec sa mère. C’était une phase, ils se convainquaient que leurs parents ne savaient rien et ne comprenaient rien. Henry avait toujours plus de mal avec Elliot puisqu’il ne se gênait pas pour le remettre à sa place contrairement à Sarah, sa petite princesse avec laquelle il était toujours plus délicat même si parfois elle n’agissait pas mieux que son frère.

- Mais là, ça va aller mieux. On va se trouver un bon chien, ça ferait du bien aux enfants aussi, ils vont être plus responsables.

- COMMENT ÇA JE M'EMPORTE POUR RIEN!

Henry aurait pas du dire ça. Non mais pour qui il se prenait lui! Elle ne s'emportait pas pour rien! Elle croisa les bras il l'ignora, mais elle le sentit la prendre et l'attirer vers lui. Elle sera les dents pour essayer de ne pas craquer. Pour qui il se prenait, non mais! Elle continua à le bouger un moment, mais tranquillement elle se laissa faire et se colla contre son mari.

- Tu penses vraiment? Où c'est nous qui va nous retrouver avec un chien à devoir éduquer, marcher et tout le kit.

Contrairement à Henry, elle s'entendait beaucoup mieux avec son fils et elle priait pour qu'il réussit ce qu'il aime et ça se trouvait à être le piano.

- Il faudra aussi trouver un piano et neuf Henry, un vrai cette fois.

C'était quand qu'elle avait pu avoir une vrai conversation avec ses enfants? Elle ne savait plus.