Chambre B-02

Henry était resté relativement calme, on évitait de venir le déranger d’ailleurs. La plupart du temps, il était sur les calmants, question de sécurité. Les psychiatres avaient apparemment fini par comprendre quelque chose ou du moins, ils tentaient une nouvelle approche. Cette journée là, on avait attaché Henry avec une camisole de force avant de le trainer en dehors de sa chambre. Depuis quelques jours, il était complètement légume, passait son temps couché dans le plus grand silence. On avait perdu un peu espoir d’en tirer quoique se soit, il semblait condamné à rester là tant et aussi longtemps qu’on ne pourrait comprendre ce qui s’était produit. Et comme ni lui ni Vanessa n’en parlait, ça risquait de prendre un moment. C’était d’ailleurs grâce à elle qu’ils avaient eu cette idée puisqu’elle passait son temps à réclamer Elliot et Henry. On conduisit Henry jusque dans une autre pièce où il y avait deux chaises. On le fit s’asseoir, le laissant ensuite seul. Il regardait autour de lui, n’essayant même pas comprendre où il était. Soudainement, la porte s’ouvrit et il releva la tête. Une lueur apparut dans ses yeux et un sourire se dessina sur son visage. C’était elle !

*Vanessa…elle va bien…peut-être que ce n’est pas vrai…c’est sûrement une hallucination…ça ne peu être elle…je voudrais tellement que ce soit vrai*

Les derniers jours avaient été un enfer. Henry n’avait pu cesser de ressassé ses souvenirs et les vieilles images qui le hantaient. Il n’y avait qu’une seule chose qui lui avait permis de s’accrocher, un souvenir bien présent et profondément ancré dans sa mémoire, le doux visage de Vanessa. Et puis, il y avait aussi les petites mains d’Elliot…il devait les revoir, il devait attendre, endurer la torture qu’il s’infligeait pour eux.

Vanessa passa plusieurs jours à tourner en rond dans sa cellule en réclamant qu'on lui redonne sa famille. On lui avait attacher les mains pour l'empêcher de se blesser les bras. Personne ne comprenait pourquoi elle faisait ça.... s'est normal, elle ne parlait pas à ses étrangers de ses problèmes. Henry avait vraiment été le seul à qui elle s'était ouvert et elle contait bien que cela reste ainsi! Elle pouvait passer des heures à regarder ses mains sans pouvoir les bouger et on avait tenter de lui donner certain médicament pour faire descendre sa dépression qui n'arrêtait pas de monter. La jeune femme ne laissait personne s'approcher d'elle et encore moins des hommes. Claudia avait été la seule qui avait réussit à ramener Vanessa un moment.

Un homme entra et s'approcha d'elle... ils avaient donc pas comprit... Vanessa recula jusqu'au mur en fixant l'homme.

- NE ME TOUCHER PAS!! ALLEZ VOUS EN!!!! J'en peut plus....

C'était bien en partie pour ça qu'ils ne savaient si s'était une très bonne idée de la présenter à Henry.. les deux pourraient avoir une réaction... disons dangereuse. Il fini par la maitrisé et lui mit une camisole de force. On lui injecta aussi un calmant. Elle ne savait pas pour ils l'emmenaient... elle n'aimait pas ça... mais lorsqu'il ouvrit la porte et qu'elle vit Henry, son coeur s'arrêta et se mit à pleurer de joie. Enfin, elle le voyait....

- Henry.....

Le souffle couper, elle s'avança vers lui et voulu se blottir contre lui mais ils étaient attacher... les mots se bloquèrent dans sa gorge... Elle se leva avec vers lui et l'embrassa passionnément, elle avait cru l'avoir perdu... sans mot... elle lui transmit son message, qui était très claire; '' Je t'aime.....''

Elle l’embrasse et à partir de se moment là, Henry ne se souciait plus de savoir si c’était un tour que son esprit lui jouait où si elle était vraiment là. Il n’en pouvait plus et pour une fois, il allait bien. Il aurait voulu la serrer dans ses bras mais il ne pouvait pas. À moins que…la camisole de force gela et il n’eut aucun mal à la casser pour qu’elle tombe et le libère. Les infirmiers voulurent intervenir mais se firent dire de patienter, pour voir ce qui allait se produire. Henry serra immédiatement Vanessa dans ses bras. Il ne songea même pas à la détacher, il voulait juste la sentir contre lui, savoir qu’elle était là. Il l’embrassait en pleurant.

- Vanessa…

Et oui, il venait de parler. Il allait aller mieux…oui, elle était là maintenant, tout irait bien.

- C’est toi ? C’est vraiment toi ?

Bon, des jours sans rien lui faire dire et voilà qu’en cinq secondes il se remettait à parler comme si rien ne s’était passé. Il réalisa alors qu’elle était prisonnière. Henry ne comprenait pas, il avait complètement oublié l’hôpital. Paniquant un peu, il se mit à tirer sur la camisole de Vanessa pour l’arracher mais n’y parvint évidemment pas.

- Je vais te sortir de là, je te le promet !

Il fallait qu’il la libère avant que quelqu’un ne vienne s’en prendre à elle. Il devait la protéger mais pour ça il fallait qu’il détache ce truc !

Enfin elle pu entendre le son de sa voix... enfin, il était là avec elle! Il brisa sans misère sa camisole de force et la prit dans ses bras. Vanessa était comblée maintenant qu'il la serrait contre lui et le pauvre pleurait. Cette expérience était terrible et il n'était plus question qu'elle se détache de lui. Personne ne pourra l'arracher de Henry maintenant qu'elle l'avait retrouver. Pas question de repartir dans cette enfer!

-... Oui Henry... c'est moi mon amour.... tu m'as tellement manquer...

Des larmes coulaient sur les joues de la jeune fille alors qu'il réalisa qu'elle était prisonnière de cette verste. Il semblait paniqué et se mit à tirer sur la camisole mais rien a faire. Vanessa était bien attacher.

- On va sortir d'ici Henry... doucement tu me fais mal.... congèle là, ça va être plus facile ainsi...

Elle se cola contre lui alors que les infirmiers semblaient de plus en plus nerveux.... ils ne pouvaient pas vraiment se permettre de les laisser se détacher et ça commençait à s'agiter. L'un d'eux s'approcha alors d'eux tranquillement mais en voyant l'homme, Vanessa se cacha le visage contre Henry. Elle avait beaucoup de problème avec les mâles.... Elle sera la verse de Henry. Pas question de partir sans lui...

Henry l’embrassait et passait ses mains sur son visage. Sa peau si douce, son merveilleux parfum, ça lui avait tellement manqué. Plus jamais il ne s’en séparerait. Il aurait voulu la libérer mais ne voyait pas comment jusqu’à ce qu’elle lui propose de congeler la camisole. Normalement, Henry ne l’aurait pas fait car ça aurait été risqué mais il savait que son pouvoir ne pouvait atteindre Vanessa. C’est donc ce qu’il fit et elle pu facilement se libérer. Par contre, elle se cacha le visage contre lui, quelque chose n’allait pas. Il posa doucement se main sur la tête de son amour avant de sentir une présence derrière lui. Henry se retourna, se plaçant entre Vanessa et l’infirmier. Il était perdu. On voulait la lui enlever ? ÇA JAMAIS !

- VA-T-EN !!

Henry jetait un regard noir à l’homme. Il était hors de question qu’il laisse qui que se soit s’approcher de Vanessa. Il l’aurait tué, ça lui aurait causé beaucoup de problèmes mais il l’aurait fait c’était certain. Une voix résonna alors dans la pièce, sortie sans doute par un interphone, demandant à l’infirmier de sortir. C’était sans doute la meilleure façon de s’en tirer. Henry et Vanessa ne semblaient pas vouloir se faire de mal alors il était inutile pour le moment d’intervenir même s’ils s’étaient détachés. Il retourna vers Vanessa et la prit dans ses bras avant de s’asseoir sur le sol, l’entraînant avec lui. Il avait réussi, il l’avait protégé cette fois. Il n’était pas un parfait incapable. Henry déposa sa tête sur l’épaule de Vanessa et ferma les yeux un moment. Il lui prit la main, elle avait encore la bague qu’il lui avait offerte, étrangement on ne lui avait pas enlevé.

- Plus jamais…plus jamais…

Le blocage revenait. Henry n’arrivait pas à terminer sa phrase. La présence de Vanessa aidait beaucoup, mais il faudrait du temps, il leur faudrait du temps à tout les deux pour s’en remettre et redevenir à peu près normal et capable de faire face à la réalité.

Henry réagit rapidement alors qu'il ordonna à l'homme de s'en aller. Celui-ci ne semblait pas les écoutés et continuait de s'approcher. C'est alors qu'un voix résonna dans toute la pièce et demanda de l'infirmier de sortir au grand soulagement de Vanessa. Il la prit et l'entraîna avec lui pour s'assoir dans un coin de la pièce. Elle sentit sa tête se déposer sur son épaule alors qu'il lui prit la main. Elle avait encore la magnifique bague qu'il lui avait offerte. Elle s'était débattue pour qu'on finissent par la lui laisser. Vanessa coucha sa tête contre la sienne et ferma les yeux. Si Henry ne lui aurait pas tenu la main, elle aurait surement commencer à les frotter de nouveau...

- Je suis là Henry..... Je suis là.... non, plus jamais.... plus jamais...

Il semblait avoir été grandement affecter par tout ça... il n'était pas seul. Elle aussi était dans une sorte de tance, mais depuis qu'elle l'avait retrouver, elle se sentait vraiment en sécurité et tranquille. Elle pouvait enfin se reposer... se calmer... revenir à la normale tranquillement pas vite.

Elle lui caressa les cheveux et se mit à fixer un point vide dans la pièce. Ses souvenirs continuaient de lui jouer des tours, mais cette fois, elle savait qu'elle n'était pas seule et cela faisait une énorme différence. Il ne manquait plus qu'Elliot.... bon sang, elle s'inquiétait tellement pour lui...

Confus, c’était le bon mot pour décrire l’état mental d’Henry. Il était à la fois troublé par les images qui lui traversaient l’esprit, heureux d’être enfin avec son ange et inquiet de ne pas avoir Elliot. Où était-il en faite ? On lui avait déjà dit, non ? À moins que c’eut-été son imagination. Peu importe, il n’arrivait pas à s’en souvenir. Mais c’est que son fils devait aller bien…sinon il s’en souviendrait…À cette pensée, il serra un peu plus fort la main de Vanessa. Il sentit la main de Vanessa dans ses cheveux. Avoir été un chaton, il se serait mit à ronronner à ce moment là. Elle avait un véritable don pour le calmer, pour lui faire penser à autre chose…justement…Il releva la tête et la regarda un moment droit dans les yeux.

- Vaness…mon ange...

Henry la prit par la taille et colla ses lèvres contre les siennes avant d’aller l’embrasser dans le cou. Il n’avait pas conscience qu’on les observait, dans sa tête, il n’y avait que Vanessa alors rien ne risquait de le freiner. Ça faisait tellement longtemps…le bébé, le travail, l’hôpital…tout ça qui l’avait éloigné d’elle. Tout ça, ça n’existait plus. Mais bon…ils ne les laisseraient sûrement pas continuer et peut-être que Vanessa ferait comprendre à Henry que ce n’était pas le bon moment pour un papa et une maman de se faire des calins. Quoique, est-ce qu’il allait l’écouter parce que son idée était bien faite et très claire dans son esprit. Profiter du présent, rien de plus.

Vanessa resta un bon moment dans le vide totale alors qu'elle sentit Henry lui serrer la main. Tout ce qu'elle voulait était de sortir de là au plus vite. Tout se blanc la rendait folle! Pourquoi ne pouvaient-ils pas retrouver leur petit appartement tranquille et profiter un peu de la vie! Henry releva alors la tête et la regarda un moment dans les yeux. Son coeur s'arrêta alors qu'il la prit par la taille pour ensuite l'embrasser sur ses lèvres pour ensuite descendre dans son cou.... cela faisait si longtemps... avec le bébé et tout ce qui s'était passé....

Elle le laissa faire et se colla contre lui alors que son corps tremblait. Il n'avait pas très bien supporter la dernière fois qu'on lui avait fait l'amour... mentalement, elle voulait et son coeur ne voulait que ça mais tout le reste était terrifier malgré qu'elle savait très bien qu'il ne lui fera aucun mal... Vanessa descendit alors l'une de ses mains vers les jambes de son amant pour lui montrer qu'elle le désirait aussi... de ne pas s'inquiéter et qu'elle ne voulait faire qu'à sa tête mais alors que les caresses devenaient un peu plus sensuelles, une voix résonna dans toute la sale faisant sursauter Vanessa.

- Hey!! On décolle un peu! Un peu de tenu!

Vanessa regarda autour comme si elle ne comprenait pas qui avait dit ça... s'était sûrement dans sa tête non? Elle se retourna alors vers Henry et l'embrassa tendrement.

Henry la sentait trembler contre lui mais ne fit pas le lien avec l’évènement qui les avait conduits à l’hôpital. En faite, il ne se posait pas trop de questions. Est-ce qu’il aurait continué même si elle avait montré qu’elle ne voulait pas ? Sans doute. Mais au moins, Vanessa semblait consentante et Henry devint un peu plus entreprenant. Il n’entendit même pas la voix, ne remarquant même pas que Vanessa avait eu une quelconque réaction. Elle revint l’embrasser, il ne pouvait plus se retenir et la coucha sur le sol quand…

- HEY ÇA SUFFIT !

Il se redressa soudainement, se retrouvant assit sur Vanessa et regarda autour. Qui avait parlé ? Qu’est-ce qui se passait ? Où est-ce qu’il était ? Henry était de nouveau perdu.

- Vanessa…qu’est-ce qui se passe ? On est où ? C’EST QUI LE VIEUX PERVERS !!!!

Après tout, il avait bien le droit de faire l’amour à sa future femme en paix sans qu’un gros dégoûtant ne vienne passer ses commentaires ! Henry était quand même chez lui…ah non…ce n’était pas chez lui ça…

Il la coucha sur le sol alors qu'ils s'échangèrent des caresses et elle s'amusa a l'embrasser dans le cou alors qu'il se plaça au dessus d'elle. La voix retendit de nouveau. Cette fois, c'est Henry qui réagit. Il regarda autour de lui alors qu'il lui demanda qu'est-ce qui se passait.

- On... on nous a enfermé dans un asile... ils pensent qu'on est fou... ils veulent pas nous laisser partir...

Elle se redressa un peu pour l'attirer vers elle et l'embrassa de nouveau. Elle s'en fichait bien de ce qu'ils pouvaient penser... elle avait besoin de lui pour tournée la page... elle le désirait temps même si son corps ne voulait rien savoir. Elle descendit alors sa main vers l'entre jambe de son amour.

- SI vous arrêtez pas, on vous sépare!!

Vanessa figea alors sous l'idée qu'ils viendraient les séparer et arrêta net son mouvement et se colla de toutes ses forces sur Henry alors que des larmes commençaient à couler.

Un asile ? Mais il n’était pas fou…pourquoi est-ce qu’on l’avait ramené là ? Henry commençait tout juste à se poser un tas de questions lorsque Vanessa revint l’attirer vers elle. Il gémit en sentant sa main, se fichant bien de cette voix. Jusqu’à ce que celle-ci les menaces de les séparer s’ils n’arrêtaient pas. C’était cruel ! Il avait tellement envie de lui faire l’amour mais ne voulait pas la perdre, pas encore. Il la sentit se coller contre lui alors que des larmes coulaient sur son visage. Apparemment, la raison n’était peut-être pas totalement revenu dans la tête d’Henry, il n’en pouvait plus, elle était si proche. Il sentait son souffle dans son cou…mais si on les séparait…il n’y pensait même plus. Cette voix n’existait pas, c’était une hallucination, un tour que son esprit lui jouait. Vanessa était collée contre lui et il ne le comprenait pas de la bonne façon. Il devint un peu plus entreprenant, essayant d’aller l’embrasser alors qu’elle ne semblait pas trop vouloir continuer. Pourquoi est-ce qu’elle le laissait ainsi ? Elle n’avait plus envi ? Tant pis…mais…il essaierait de faire ça vite. On les avait prévenu, les psys n’apprécièrent pas de voir qu’Henry s’était mis à caresser les seins de Vanessa. Deux infirmiers arrivèrent alors, il ne les entendit pas. L’un d’eux attrapa Henry par les épaules pour le faire reculer alors que l’autre lui injecta des calmants, se doutant qu’ils risquaient de faire face à une réaction violente s’ils ne le faisaient pas. Henry rendu littéralement légume ne fut pas trop difficile à maitriser pour un seul homme alors que le second s’approcha de Vanessa.

Henry continua de la caresser alors qu'elle paniquait un peu. La dernière chose qu'elle voulait s'était qu'on vient les séparer... et s'ils continuait ainsi, s'était ce qui allait arriver. La jeune femme ne semblait plus très à l'aise malgré le désir qui grandissait en elle lorsqu'il se mit à lui caresser les seins. Vanessa alla l'embrasser dans le cou mais soudain, un infirmier attrapa Henry et l'un des hommes lui injecta des calmant... ils le maitrisèrent rapidement. Vanessa se releva rapidement et recula jusqu'au mur terrifier par le faire que deux hommes étaient là. L'un d'eux s'approcha d'elle...

- Henry....!! HENRY!!!!! HENRY!

Elle longea le mur alors que l'homme continuait de s'approcher. Terrifier par l'homme mais encore plus du fait qu'on lui enlevait de nouveau son amour, Vanessa ne savait plus du tout quoi faire...

- On va être sage..... pitié ne me l'enlever pas....

L'homme était de plus en plus proche d'elle. Elle se mit en boule tremblante.

- RECULEZ!!!!! Ne me le prenez pas....

Elle pleurait et l'homme se pencha vers elle. Dès qu'elle vit la seringue, il se redressa et frappa l'homme en plein visage et couru vers l'autre bout de la salle.

- Laissez nous bon sang..... je ferais tout ce que vous voulez mais laisser nous tranquille......

L'homme se releva un peu sonner et s'avança beaucoup plus rapidement. Elle paniqua et couru vers celui qui tenait Henry pour ensuite prendre la main de son amant et le tirer jusqu'à un coin de la sale loin des hommes. Elle se mit entre les infirmiers et lui terrifier mais déterminer de ne pas les laisser partir aussi facilement....

- Reculez.......

Une voix résonna alors de nouveau et les deux hommes partirent en fermant la porte derrière eux. L'homme que Vanessa avait frapper resta un moment à la fixer avant de refermer la porte derrière lui...

- La prochaine fois pas de cadeau!

Elle se laissa tomber sur le sol et se perdit dans ses pensés alors qu'elle frotta ses mains l'une contre l'autre sans pouvoir faire quoi que ce soit. Elle avait fait une grande rechute...

*FLASHBACK*

Henry venait de sortir de sa chambre et passa devant celle de Lucas. Il vit son frère, penché sur ses livres, sans doute en train de faire des devoirs. Il avait l’intention de sortir ce soir là mais pouvait bien se gâter un peu en allant déranger monsieur perfection. Henry entra donc dans sa chambre et se posta tout juste au-dessus de son épaule.

- Pourquoi tu perds ton temps ?

- Je perds pas mon nom Henry laisse moi travailler.

- Je veux juste t’aider moi.

- 34O2 + 345 nitrat.....J’arrive pas à me concentrer là.

- Mais sérieux, à quoi ça va te servir !

- À pas être un imbécile ! Henry c’est compliqué tout ça ! Laisse-moi travailler !

- C’est pas parce que tu peux réciter le tableau périodique que tu n’es pas un idiot.

- Moi au moins je passe tout mes cours.

- Moi au moins je m’amuse.

- Henry !

- Quoi ? Ça ne te plaît pas de pas avoir de vie sociale ?

- Laisse moi t.r.a.v.a.i.l.l.e.r. !!!

- Dommage, j'avais quelque chose de plus intéressant à te proposer...mais si tu tiens tant à devenir un foutu moine.

Henry commença à s’éloigner tranquillement mais, comme il s’y attendait, Lucas se mit à lui poser des questions.

- Quoi ? Dépêche-toi, j’ai pas toute la soirée.

- Mais non, tu ne peux pas venir, tu fais tes devoirs.

- Tu vas où ? T’as même pas fait tes devoirs, qu’est-ce qui est si important ?

- M’amuser, je te l’ai dit.

Lucas soupira. Il devait pourtant être habitué à ce genre de comportements de la part de son petit frère.

- T’es pas croyable toi

- Très bien, si tu croises maman tu lui diras que je devrais être là ce...demain matin.

Il allait dire ce soir, mais le lendemain semblait être plus crédible. Mais Lucas n’allait certainement pas le laisser partir aussi facilement. Henry aurait peut-être dû se contenter de s’en aller en douce.

-QUOI ?!? Tu vas où! Si tu penses que je vais te laisser partir de même.

- Je vais à un party chez...comment elle s'appelle déjà...hum...une salope en tout cas.

- Pufff ouais tu vas te souler la face et tu crois j’vais te laisser partir!

- Et tu vas faire quoi pour m’en empêcher ?

- J’vais t’enfermer dans ta chambre tien !

- Oh j’ai peur ! Bon, à demain matin.

Henry entreprit de simplement s’en aller mais Lucas le rattrapa.

- Henry ! Tu restes ici !

Henry finit par obtenir un accord…mais Lucas allait venir avec lui. Il se retrouva donc dans un party avec son grand-frère…pénible. Heureusement, il y avait une bonne façon de s’en tirer et d’avoir la paix et cette façon se nommait Amélie. Il savait qu’elle plaisait à son frère et, la connaissant un peu, il savait aussi que c’était réciproque. Il lui suffirait de la trouver pour se débarrasser de Lucas. Il eut de la chance, elle arriva, lui volant son surveillant et lui annonçant aussi qu’Alecia était là. En voyant Lucas s’éloigné, il se dit que la fête allait enfin pouvoir commencer.

- Coucou mon cœur !

- Aly, tu m’avais pas dit que…

- Tu n’es pas content de me voir ?

- Mais non voyons ! Regarde-moi. Qu’est-ce que c’est que ça ?

Elle détourna le visage. Henry la prit dans ses bras et sorti de la maison avec elle. Il y a certaines choses dont il valait mieux parler en priver. Dans un coin tranquille, ils s’assirent dans l’herbe.

- Il l’a encore fait ? Chut…tu vas venir chez moi ce soir, d’accord ?

- Mais ta mère…

- Je vais quand même pas te laisser retourner le voir.

Cette fois là, ça c’était réglé moyennement bien. Il avait réussit à protéger sa copine au moins temporairement en la ramenant chez lui. Là, son père ne pouvait pas lever la main sur elle. Il ignorait alors que dans quelques jours elle ne serait plus de ce monde.

*FIN-FLASHBACK*

Henry mit un moment avant de revenir à lui, il venait de faire un beau tour dans ses souvenirs et était heureusement revenu à la réalité avant d’être plongé dans une horreur. Il commença par distinguer une silhouette vague qui s’éclaircit de plus en plus pour enfin devenir Vanessa. Elle était tellement loin et le corps d’Henry était engourdit. Combien de temps il avait passé là ? Difficilement, sans se lever, il s’approcha d’elle et la prit dans ses bras, appuyant sa tête contre son dos. Il n’était pas encore complètement là

Vanessa était perdu dans ses pensés. Du moins, il y avait une légère amélioration. Ses souvenirs partait pas dans tous les sens. La jeune femme fixait droit devant elle tout en continuant son mouvement de frottement qu'elle n'avait jamais vraiment réussit à se débarrasser depuis la tragédie qui avait eut lieu à l'école... mais cette fois, C'était ailleurs que son esprit divaguait.

**FlashBack**

Vanessa était encore toute jeune. Elle allait bientôt avoir seize ans et sa mère travaillait ce soir alors que son père était absent. C'était parfait comme ça. Elle pouvait enfin avoir la paix de ses deux dépiles profonds qu'elle ne considérait même pas comme ses parents. Aujourd'hui, s'était la fête. Elle s'était procurer du pot de bonne qualité et elle savait très bien que ses parents en avaient encore pour toute la nuit. De toute façon, ils n'auraient rien fait... même si Vanessa aurait été complètement gelée dans les escaliers, ils l'auraient laissé là et elle ne disait pas ça seulement comme ça... non... c'était déjà arriver quelques fois...

La jeune adolescente alla à la cuisine alors que la porte d'entré claqua. Son père entra complètement soul dans la cuisine. Vanessa garda ses distances. Combien de fois l'avait-il frappé lorsqu'il était dans cet état? Elle avait arrêté de compter. C'était terrible...

- Vanessa, où est ta salope de mère?

- Elle travail papa... Tu veux bien me laisser passer... j'ai des devoir...

- Au travaille... elle a pas le droit d'être au travail!! J'ai besoin d'elle maintenant.... oui....

Il leva alors la tête vers sa fille et la regarda. Il ne devait pas faire un dessin pour que celle-ci comprend ses intentions. Vanessa tenta de passer rapidement, mais son père l'attrapa solidement par le bras et l'attira vers lui. Elle se débattit comme une démone, mais elle ne faisait vraiment pas le poids contre lui...

- Lâche moi!

Son père l'attrapa et l'enferma dans sa chambre. Il la frappa à plusieurs reprise pour qu'elle reste tranquille et se mit à l'embrasser et la caresser... vous n'avez pas besoin d'un dessin pour connaitre la suite...

** Fin flashback***

Vanessa tremblait alors qu'elle sentit Henry s'approcher d'elle et la prendre dans ses bras. Elle eut un moment de recule avant de réaliser que se n'était pas son père qui était la... Vanessa se retourna alors les larmes aux yeux et se blottit contre lui sans faire aucun son...