Flash Back : Les temps sombre du Moyen-Âge [Arlequin, Edric]

**Ivy Poison** Sam 29 Jan - 16:44

Un an maintenant que la jeune femme suivait Edric à chaque jour, s’occupait de lui à chaque jour, veillait à ce que sa chambre soit propre, comme la sienne. Elle s’occupait de sa lessive, de ses blessures, ainsi que celles des autres Templiers, mais elle était principalement assignée à Edric, étant celui qui l’avait découvert. Ivy n’était pas la seule guérisseuse dans les troupes… enfin si, mes les autres étaient des guérisseurs, des frères à qui l’on assignait un Templier. Seule Ivy était disons un peu rejeter des autres… une femme parmi les troupes, s’était quelques chose de plutôt impossible, principalement que les Templiers n’étaient consister que d’hommes. Mais ses connaissances sur les plantes et son lien avec Dieu n’était pas à mettre de côté, malgré que certain se méfiait de la jeune femme. Éventuellement, elle possédait ses propres quartiers, sous la demande d’Edric… quoi qu’elle aurait bien partagé ses quartiers volontiers. C’est dans sa chambre qu’elle procédait à la création de ses poisons et baume. Elle aurait bien souhaité faire quelques potions de guérison, mais immédiatement, on l’aurait prise pour une sale sorcière qui aurait alors manipulé Edric. Elle ce rappelait de ce soir alors qu’elle cueillait une fleur de Lune, création de sa marraine Artémis, sœur jumelle de son père.

*********** Flash Back ***********

Ivy était la, priant sa marraine qui atteignait sa pleine puissance. Les forêts étaient très dangereuses et elle le savait. Mais pour une druidesse de son genre, ces brigands ne sauraient la toucher, même pas un seul de ses cheveux. Très peu de gens se servait du feu en plus pour attaquer, surtout une sœur. La jeune femme n’avait toujours pas eu la permission de son Oncle Zeus pour aller en Enfer. La jeune femme souhaitait étudier les plantes que sa Sœur Perséphone avait demandé à sa mère, que cela soit moins terne pour elle. Éventuellement, la mère Déméter souhaitait que sa fille puisse aller voir ces plantes pour qu’elle puisse voir sa sœur. Et Ivy devait avouer que sa sœur lui manquait cruellement, surtout depuis que ce salaud d’Hadès lui fit manger le fruit défendu, une grenade. La pauvre était enfermer en Enfer, du moins, Zeus avait réussi à trouver une entende. Du moins, elle devrait penser à rencontré sa sœur qu’elle ne vit que quelques fois. Mais ce soir, elle devait penser à Gisèle, cette pauvre sœur qui fut empoisonné par une créature mythique. Mais pour les autres sœurs, elle était toucher du Diable et devait être exorcisé, mais Ivy avait su convaincre les autres sœurs qu’elles avaient besoin d’un breuvage spécial qu’elle connaissait et qui affaiblissait le démon. Sceptique, elles décidèrent de laisser Ivy agir de la sorte, leur ayant prouvé sa valeur. Mais la jeune femme ne pensait jamais qu’elle rencontrerait alors un Templier ce soir même, ces hommes de valeur et de puissance qui méritait le respect de la Déesse. Ils aidaient les pauvres, la veuve et l’orphelin des méchants. Et alors qu’elle se prépara à créer cette fleur, un homme surgit de la forêt ! La jeune femme formait un signe avec ses mains, priant Artémis.

- Bonsoir ma sœur, pardonnez-moi de vous interrompre dans vos prières mais les environs ne sont pas sûrs. Ce serait dommage si vous vous faites mortir. Retournez au couvant avant qu’il n’arrive malheur ! Que Dieu vous protèges…

Mais Ivy avait fit mine de rien, ne pouvait pas laisser la pauvre Gisèle mourir de la sorte de ce poison. Un rayon de lune tomba en avant d’elle et une magnifique fleur argenté en poussa à ses genoux et elle chatouilla la fleur pour qu’elle se détache d’elle-même et se leva, déposant la fleur dans un sac spécialement pour cela et elle se tourna pour regarder l’homme, s’attendant à voir encore un homme dans la quarantaine, barbue. Mais elle eu alors le souffle couper devant la vision qui s’offrait à elle… l’homme n’était nullement comme dans son imagination. Il devait être proche de la vingtaine, si se n’était pas le cas. Une énergie différente des autres se dégageait de lui, sentant une différence chez lui. Elle s’approcha alors du jeune homme, dévoilant simplement son visage entouré de ce chapeau merdique. L’habit des nones était si sainte ni touche, tout le contraire de la jeune femme. Et une conversation s’engagea entre nos deux jeunes gens, du moins, Ivy n’avait pas l’air si âgé.

- Par Dieu, je devais me rendre en ces Lieux sous la Lune, par la volonté du Seigneur ! Une sœur est souffrante et je suis ici pour cueillir ce qui me faudra pour venir à son aide… je suis guérisseuse au sein de mon couvant vous savez ! Dieu me parle la nuit et me partage ses connaissances des plantes et de la nature… peut-être accepteriez vous de me reconduire au couvant ?

- Je comprends certes votre dévouement, mais le danger est grand. Je veux bien vous accompagniez jusqu’au couvant pour votre sécurité.

- Si vous n’avez point de logis pour cette nuit, je demanderai à la matrone supérieur si nous pouvons vous loger pour la nuit, ainsi pour vous remercier de votre aide… qu’en dite-vous jeune Templier ?

- Je n’ai point besoin de logis pour la nuit ma sœur, mais ma mission est de m’assurer qu’il n’y a point de danger dans ses lieux.

- Alors soit… poursuivons notre chemin… je ne pense pas que sœur Gisèle attendra après moi pour guérir de ce poison…

Mais très vite, ils se firent attaquer par des brigands, démontrant ainsi sa grande force et son savoir de se battre. A ce moment, Ivy pensa à Héraclès, ce Demi-dieu qui se battait comme dix hommes réuni et qui possédaient des muscles d’enfer. Et éventuellement, il n’était pas rare de voir la jeune femme accompagné d’un homme musclé. Mais le pauvre, malgré qu’il avait détruit la vie de la plus part des brigands, tomba au sol, tant qu’il était blesser et perdit connaissance. Il ne restait que deux hommes qu’elle tua part un baiser empoisonner. Malgré les protestations sur son lien avec Lucifer, la jeune femme s’occupa du jeune homme qu’elle fit soulever avec l’aide des lianes et le déshabilla, lui enlevant son armure qui était très abimé. Le pauvre était couvert de blessure pour avoir sauver la vie de la jeune femme, mais l’idiot ignorait qu’elle était parfaitement capable de s’en sortir seul. Et donc, elle fit bouillir la fleur pour en faire sa potion pour Sœur Gisèle, qu’elle mélangea à d’autres plantes. Pendant que l’eau s’infusait des plantes, Ivy enleva son chapeau pour attacher ses cheveux en un chignon qu’elle attacha avec une baguette en or sertit de pierre précieuse, cadeau d’Héraclès. Elle s’occupa des blessures du jeune homme, recousant les blessures avec le fil et l’aiguille qu’elle avait. Déposant une pommade qu’elle trainait toujours sur elle, elle en déposa sur les blessures pour finalement déposer des feuilles et attacha ces feuilles avec des lianes et il se réveilla alors qu’elle massait ses muscles tendu pour ainsi facilité la guérison. Et la jeune femme voulu ouvrir la conversation…

- Désoler de vous avoir enlevé vos vêtements… mais vôtre armure est abimer et vous étiez blesser… je ne pouvais pas vous laissez ainsi… nous partirons demain à l’aurore. Vous devez vous reposer… et… merci de vôtre aide…

Mais le jeune homme semblait gêner devant la sœur et donc, elle n’insista pas et utilisa alors sa cape pour le couvrir sur son corps, question de lui éviter d’avoir froid et elle déposa un baiser sur son front avant de s’endormir, la tête sur ses genoux alors qu’elle fredonnait une mélodies…

*************** Fin du Flash Back ***************

Depuis cette journée, la jeune femme était sous le coup de foudre pour cet homme qu’elle aimait, mais pour qui elle ne pouvait démontrer ses émotions, étant interdit par son stupide code. Ainsi donc, elle devait simplement se contenter à être une excellente amie pour lui, étant qu’ils parlaient toujours ensembles, passaient du temps ensemble et chacun veillait sur l’autre. En fait, elle agissait comme une épouse avec sans en être véritablement une. Mais ce soir, il faisait noir et les Templiers n’étaient pas encore arriver. Certains étaient resté pour surveiller le fort et la jeune femme devait rester en cas d’attaque pour soigné les blesser et aussi pouvoir agir en cas d’urgence au cas qu’ils reviendraient avec des gens blesser. Et alors que minuit allait sonner, les templiers arrivèrent et la jeune femme se dépêcha pour les accueillir… mais il était accompagné d’un petit garçon qui semblait terrifier…

**Arlequin** Sam 29 Jan - 18:34

Antonin c’était fait réveiller par son père. Il ne comprenait pas trop ce qui se passait et on ne lui donna pas d’explications. L’enfant se retrouva avec ses vêtements de voyage alors qu’il était encore à moitié endormi. Son père le hissa sur son cheval. Il faisait encore noir, la lune était bien haute dans le ciel. En faite, Antonin n’avait dormi que quelques heures avant que son père ne décide que la situation était trop risquée. Isaac de Nîmes savait en effet qu’on tentait de le tuer, il avait déjà perdu sa femme et lorsqu’un début d’incendie avait pu miraculeusement être maîtrisé, il n’avait pas voulu courir de risque pour son fils. Il c’était donc empressé de partir, sachant qu’il finirait sûrement par tomber sur des Templiers en patrouille. Ou du moins sur quelqu’un qui pourrait veiller sur Antonin et le mettre en sécurité. Le jeune garçon c’était endormi contre lui pendant le trajet. C’était tant mieux car Isaac n’aurait pas su quoi lui dire. Au loin, il finit par apercevoir un groupe de personnes et en s’approchant, il ne put que reconnaître les chevaliers. Descendant de son cheval, Isaac garda son fils endormit dans ses bras, espérant qu’il ne se réveille pas avant son départ et espérant par-dessus tout que ces hommes acceptent de le protéger.

- Messires, je vous en prie. Ma vie est déjà perdue mais mon fils a encore une chance de s’en sortir. Acceptez de le protéger. Il est tout ce qu’il me reste et je ne peux plus réussir à assurer sa sécurité. J’ai déjà vu ma femme mourir, la menace est bien réelle mais à vos côtés il sera en lieu sur je le sais.

Les hommes finirent par accepter. Isaac hésita encore, il s’éloigna un moment, ne pouvant pas partir sans au moins dire adieu à Antonin. Il le réveilla doucement et tenta de lui sourire.

- Où sommes-nous ?

- Ce n’est pas important…Antonin…tu vas aller avec les hommes là-bas.

- Pourquoi ?

- Parce que je te le demande.

- Tu vas venir avec moi ?

- Non, je ne peux pas.

- Tu vas revenir bientôt ?

LA question qu’il ne voulait pas entendre. Isaac aurait pu lui dire toute la vérité mais Antonin était trop jeune. Déjà qu’il ne lui avait jamais avoué comment sa mère était réellement morte, lui disant toujours que c’était en accouchant alors quand faite elle avait été enlevée et lorsqu’il l’avait retrouvé c’était déjà trop tard, elle avait été égorgé et gisait dans son sang.

- Je…tu vas être bien avec eux…mais il va falloir que tu sois bien sage et que tu obéisses.

- Tu n’as pas répondu.

Cet enfant n’abandonnait jamais. C’était parfois un grand défaut mais la plupart du temps une qualité dont Isaac était fier. Mais là, il ne pouvait qu’éviter la question où lui mentir mais le mensonge n’aurait eu pour effet que de lui faire encore plus mal lorsqu’il aurait apprit la vérité : que son père ne reviendrait pas le chercher.

- Je ne vais jamais être très loin, d’accord ? Je sais que je vais être fier de toi, je t’aime.

Son père le prit dans ses bras. C’était louche. Jamais Isaac n’avait dit à son fils qu’il l’aimait et il ne le prenait jamais vraiment dans ses bras, surtout pas en public. Après tout, ils étaient des hommes et ne devaient montrer que leur force mais c’était la dernière fois qu’il voyait son fils et ça il le savait alors les traditions, les valeurs, le protocole, tout ça ne comptait plus. Antonin ne comprenait toujours pas et ne cessait de demander à son père quand il allait revenir le chercher parce qu’il n’avait pas envi de rester avec tout ces étrangers. Isaac lui prit la main et le ramena devant les hommes puis le poussa un peu pour qu’il aille vers les chevaliers. L’enfant était terrorisé. Ils étaient tous tellement immense…on aurait dit des monstres. Pourquoi est-ce que son père voulait qu’il reste avec eux ? Il se retourna vers son père pour lui demander où il allait mais celui-ci ne répondit pas. Isaac baissa les yeux un moment pour le regarder puis tourna les talons pour retourner vers son cheval. Il aurait pu rester lui aussi, tenter d’obtenir de la protection mais ça n’aurait fait que mettre plus de gens en danger. Il allait mourir, il le savait déjà et ne pouvait faire autrement que de l’accepter. Antonin tenta de le suivre mais une main se posa sur son épaule, le forçant à rester là, à regarder son père partir en espérant qu’il revienne bientôt le chercher. Les chevaliers se remirent en route, le jeune garçon ne pu que les suivre pour ne pas décevoir son père et pour ne pas se retrouver seul au milieu de nulle part. Il ne pouvait pas s’empêcher de trembler et garda le silence pendant tout le trajet. L’enfant réfléchissait à ce qui venait de se passer, il essayait de trouver pourquoi Isaac l’avait tiré de son sommeil pour l’amener avec ces hommes. Ils finirent par arriver devant la sombre silhouette d'un immense bâtiment et Antonin baissa les yeux pour regarder ses pieds, il avait peur, il n'avait plus aucun repère, on aurait pu l'abandonner au milieu du désert qu'il aurait eu le même genre de sentiments.

**Edric De Molay** Dim 30 Jan - 13:07

Edric était en patrouille avec sa troupe lorsqu'ils tombèrent sur un homme qui semblait épuisé et leur demanda s'ils pouvaient prendre son fils sous leurs ailes et de le protéger. Les templiers avaient passés un moment à discuter mais Edric prit rapidement partit du père car il se rappelait bien comment il était devenu templier et que Le magister en personne avait décidé de le faire son écuyer. Le chevalier était prêt de prendre le petit et de le faire devenir un guerrier redoutable pour ainsi assurer sa survie à cette époque. Il savait très bien que le père d'Antonin allait tout droit vers la mort mais au moins, il était assez digne de sauver la vie de son fils alors qu'il sera sûrement un cadavre dans quelques jours.

Lorsque l'homme partit, Edric mit une main sur l'épaule d'Antonin pour l'empêcher de le suivre. Rapidement, ils se remirent en route vers leur repère. Il s'assura de suivre de proche le gamin. On lui avait confier la tâche de occupé de lui. Le pauvre était complètement sous le choc.

Edric fini par apercevoir Ivy du coin de l'oeil et lui sourit. Elle était très importante pour lui. En fait, ils étaient très proche et il se sentait responsable de sa sécurité. La perdre serait terrible pour lui. La soeur devra cependant s'occuper de quelques blessés. Pour une fois, il n'avait que quelques petites coupures! Edric amena Antonin dans une chambre et ferma la porte. La chambre d'Edric se trouvait juste à côté de lui.

- C'est moi qui va m'occuper de toi maintenant petit. Tu devra faire ce que je te dis. N'est pas peur jouvenceau. Dit moi quel est ton nom.

Edric se pencha au niveau d'Antonin avec un sourire.

**Ivy Poison** Dim 30 Jan - 13:44

La pauvre jeune femme s’inquiétait de ne pas revoir les Templiers revenir alors qu’ils avaient dit de revenir pas trop tard, mais la, minuit sonnait et la jeune femme n’avait toujours pas de nouvelle… et si ils avaient été attaqué et que personne ne s’en étaient sortit vivants ? Non ! S’était impossible ! Edric était fort, puissant et encore trop jeune pour mourir et encore… elle n’avait même pas pu lui avouer ses sentiments ou bien de concrétiser quelque chose. Elle entendit alors le bruit d’une cloche qui alertait l’arrivé des Templiers et elle courut pour les accueillir, accompagné des autres hommes. Edric était sain et sauve, mais lui et quelques autres Templiers, étaient blesser, mais Edric semblait être le seul à avoir des blessures superficielle et elle remarqua alors la présence d’un petit garçon, mais elle ne put s’occuper de lui, lui faisant un simple sourire, elle devait s’occuper des autres Templiers. Elle prévenu Edric qu’elle viendrait s’occuper de lui dans ses quartiers et il monta alors pour menez le jeune homme dans sa propre chambre. Et donc, elle demanda à un templier…

- Dite moi Templier… qui est ce jeune garçon ?

- Par Dieu, le pauvre… son père nous la confier car des gens le poursuivaient pour le tuer… pauvre enfant… à cette heure, il doit maintenant être orphelin de ses deux parents… Edric s’occupera de son éducation et en fera alors un Templier… Maintenant, occuper vous des autres ma sœur… je vais bien, ce ne sont que de petite blessure…

- Taisez-vous… je serai seule à savoir si vos blessures son superficiel ou non… je vais devoir recoudre pour ainsi minimiser vos cicatrices…

Et la jeune femme pris plus d’une heure pour s’occuper des blessures des gens, partageant ses baumes avec les autres guérisseurs. Mais très peu désirait connaître son secret, par simple orgueil masculin de se faire aider par une femme. Et une fois le travaille accomplis, la jeune femme alla rejoindre Edric pour ainsi s’occuper de ses blessures. Mais avant, elle alla prendre un bain pour se nettoyer du sang qu’elle avait sur elle et mit une robe de nuit de couleur noir. La robe moulait bien sur son corps, mais le colle montait jusqu’au cou pour ainsi rien montré de sa nudité, alors que le bas tombait à ses pieds. La jeune femme attacha ses cheveux de la couleur d’une rose rouge, en un chignon et mit des pantoufles avant d’aller rejoindre Edric. Ses blessures n’étaient pas importantes. Elle cogna alors à sa porte, attendant sa permission d’entré et vint donc le rejoindre dans sa chambre. Le jeune homme avait déjà enlevé son armure et tout le reste, n’ayant que ses pantalons. Elle posa ses trucs sur un bureau avant de nettoyer les blessures du Templier.

- Dit moi… tu va réellement t’occuper de ce pauvre enfant ? Ne crois-tu pas que tu devrais lui laisser le temps de s’adapter ? Tu risque plus de lui faire peur à ce pauvre enfant…

Et la jeune posa sa pommade sur ses blessures, en massant bien pour que celle-ci s’infiltre bien dans ses blessures pour les soignés. Elle en vint au bandage pour ainsi empêcher la baume s’échapper et la jeune vérifier qu’il n’avait rien au visage…

**Arlequin** Dim 30 Jan - 15:22

Antonin n’allait vraiment pas bien. En plus, quelqu’un l’amena dans une chambre. Il se retrouvait tout seul avec Edric. Évidemment, il était trop jeune pour comprendre ce qu’il pouvait y avoir de douteux dans la situation mais ça ne l’empêchait pas d’avoir peur. Il voulait retourner chez lui. L’homme se mit à sa hauteur en lui souriant et en lui parlant. Antonin recula. Il ne voulait pas que ce…monstre s’occupe de lui. N’aie pas peur…c’était facile à dire ! Comment est-ce qu’il aurait réagit celui-là s’il s’était retrouvé avec un inconnue beaucoup trop imposant dans une petite pièce dont il ne savait rien ! Hésitant, il répondit presque dans un murmure, n’osant pas hausser la voix.

- Antonin…

- Et bien Antonin moi c'est Edric.

Edric ? Et puis ? Qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire.

- Pourquoi je suis ici?

- Parce que ton père ne reviendra pas et il m'a demandé de m'occuper de toi. Je vais faire de toi un vrai homme petit.

Son père n’allait pas revenir ? Il l’avait abandonné…Ça ne se pouvait pas. Antonin ne voulait pas se retrouver tout seul

- Il va revenir...je sais qu'il va revenir. Tu es méchant!

- Ton père ne reviendra pas Antonin, il est mort.

- C'EST PAS VRAI! IL A DIT QU'IL SERAIT TOUJOURS LÀ!!

- Je suis vraiment désoler mais il est mort.

Antonin explosa. Il se mit à frapper Edric, mais avec son armure celui-ci ne devait pas sentir grand-chose. Le Templier finit par lui attraper la main pour l’empêcher de continuer à le frapper.

- Arrête d'agir comme une femmelette.

- Lâche moi!

- Lorsque tu te seras calmé.

- Je ne veux pas me calmer parce que tu es un méchant! Je ne veux pas être avec toi!

- Tu n'as pas le choix Antonin. Ton père ma confier ta garde et je ferais tout pour que tu deviennes un guerrier puissant.

- Il n'aurait pas fait ça...je ne veux pas être un guerrier...je veux rentrer chez moi…

- Bougre tu n’as plus de chez toi! Tu es mon écuyer maintenant.

La réalité était trop dure. Ce que lui disait Edric expliquait le comportement de son père avant son départ mais Antonin ne voulait pas l’accepter. Mais il devait avoir raison, il allait devoir rester avec cet homme. Les larmes lui montèrent aux yeux, son père était mort…il ne le reverrait plus jamais et il était complètement seul.

- Arrête de pleurer damoiseau! Ne tache pas l'honneur de ton père qui c battu pour toi! Ressaisit toi et vite!

Il ne se contrôlait plus. Antonin perdait tout ses moyens. C’était tout un choc et il tremblait comme une feuille. Sans réfléchir, il se jeta dans les bras d’Edric.

- Je veux pas être tout seul...

- Ne t'inquiète pas. Je te promet sur mon honneur que je ferais tout ce qui est dans mon pouvoir pour te protéger.

- Tu ne vas pas m'abandonner...jamais?

- Jamais petit. Je te protègerais jusqu'au péril de ma vie. Tu devrais te reposer un peu il se fait tard. Je reviendrais demain matin.

Antonin le regarda partir avant d’aller se coucher dans le lit. Il se recroquevilla sur lui-même, fermant les yeux en essayant de trouver le sommeil. Il aurait voulu remonter dans le temps, pouvoir poser des questions à son père…mais c’était impossible. En pleurant en silence, il finit par sombrer et s’endormir. Cet endroit lui faisait toujours aussi peur…mais il risquait de devoir y passer des années. Avec un peu de chance, il s’habituerait.

**Edric De Molay** Mar 1 Fév - 12:51

Après avoir eut une discussion avec le gamin, le templier sortit de la chambre satisfait de lui. Il espérait bien que le petit dort bien car son entrainement commencera demain et Edric ne fera pas de pitié. L'entrainement était quelque chose de sérieux. S'était là que le guerrier gagnait non seulement son agilité au combat mais aussi son caractère. Ce plaindre dans un entrainement ne servait à rien et Edric l'avait apprit très vivre lorsque Jacques De Molay l'avait fait son écuyer. Il contait bien suivre son enseignement et apprendre à Antonin tout ce qu'il savait.

Edric enleva son armure ainsi que ses pantalons et il alla alors dans sa chambre et se coucha sur son lit. La mission avait été simple et il ne s'était pas trop mal sortit mais ils avaient tout de même perdu quelques frères et certain étaient plus blessé que d'autre. Il commençait bien à se demander comment tout cela allait finir. La grande guerre approchait et Edric ne comptait pas tomber au combat mais le danger devenait de plus en plus grand et lui, frôlait de plus en plus la mort. Le chevalier releva la tête en entendant sa soeur préférée rentrer. Elle était sa meilleure amie et s'entendait vraiment avec elle. De plus, il l'avait fait sa soigneuse personnel en quelque sorte. Elle posa ses trucs sur un bureau et nettoya ses blessures. Il se plagiant de temps en temps que cela brulait et de faire attention mais il savait parfaitement qu'elle s'occupait très bien de lui.

- Oui, je n'ai pas le choix. S'était la seule condition qu'il ont dit pour qu'il reste avec nous. Il faut qu'il d'endurcis rapidement Ivy. Il risque d'avoir peur serte haha! Je me rappel bien la première fois que j'ai été confié au magister. S'était terrorisé mais il doit devenir rapidement fort d'esprit s'il veut survivre.

Elle posa sa pommade sur ses blessures en massant bien. Il grogna de douleur. Ses blessures n'étaient pas grave mais il y en avait quelques une un peu plus profonde tout de même.

- Mordiable, je ne savais pas que les soeurs s'amusaient à torturer leur patient!

Il rigola alors qu'elle commença à lui faire des bandage. Elle lui prit alors le visage pour s'assurer qu'il n'avait rien. Edric ne pu s'empêcher d'admirer les yeux de la déesse qui se dressait devant lui. Il sourit et lui donna une claque sur les fesses.

- Un mal pour un mal!

Il leva les mains en signe de paix en rigolant.

**Ivy Poison** Mar 1 Fév - 14:21

Edric était parfois un inconscient, ce qui frustrait Ivy qui avait peur de le perdre à jamais. Certes, elle allait le perdre un jour, étant qu’elle ne vieillirait jamais alors que lui allait mourir comme un simple mortel… a moins qu’elle puisse lui obtenir une pomme d’Or pour lui donner l’immortalité, et principalement, elle sentait que ce Templier n’était pas comme les autres, en faite, il était le seul dans son genre. Aucun Templier n’aurait osé user de blague sexuelle envers elle, alors que lui, il ne s’en privait pas… il devait se douter de quelque chose à son égard. Il était difficile de pas le savoir, elle l’observait toujours, le dévorait du regard, plongeant toujours ses yeux dans les siens et elle s’inquiétait toujours pour lui, comme s’inquiète une femme pour son époux. Il aurait fallu être complètement idiot pour ne pas le voir, mais, elle tentait, tant bien que mal, de ne pas dépasser la limite mais cela devenait très difficile, principalement que cela faisait quelques siècles qu’elle n’avait pas partagé sa couchette avec un homme…

Il était le moins blesser des gens, mais elle ne pouvait pas le laisser ainsi. Aucun autre guérisseur ne pouvait le toucher à moins que cela soit elle, si ça ne s’était pas une preuve, Ivy n’avait plus qu’à se jeter dans le feu éternel d’Héphaïstos pour mourir. Mais, les autres ne semblait pas réellement s’en inquiété, tant que la barrière n’était pas détruire. Il faut dire aussi, que les templiers avaient beau avoir de grande valeur, ils n’en restaient pas moins que de simples hommes. Et la jeune femme se doutait bien que certain devait sentir leurs désire travailler avec sa présence et elle doutait fort que tous respectaient leurs codes d’honneur. Enfin… elle le massa de sa pommade qui allait lui permettre de guérir d’ici deux semaines, ou bien une seule si tout allait bien pour Edric. Il se plaignit de temps à autre que tout cela brûlait et elle lui dit ainsi que s’était donc la preuve qu’il était déjà en train de guérir. Mais la jeune femme savait parfaitement qu’Edric faisait confiance à la jeune femme et qu’elle s’occupait de lui à merveille. Et la conversation sur le gamin commença…

- Je ne comprendrai jamais rien à vos valeurs, Templiers… mais tu ne pourras jamais m’empêcher de m’occuper de lui s’il ne va pas bien… il a besoin d’une mère à ses côtés pour le réconforter, veiller sur lui… et si tu tente de m’y empêcher… tu devras te trouver une autre guérisseuse… Ha ! Ha ! Ha !

Et lorsqu’elle arriva sur ses blessures plus profondes, il se plaignit encore plus et sortit une phrase et lui claqua une fesse lorsqu’elle releva pour poser son pot sur la table. Elle se retourna et lui donna une claque sur le front…

- Diastréfei ... (Pervers...) j’ignorais que les Templiers pouvaient lever la main de la sorte sur une sœur… je vais devoir te dénoncer au chef… dit-elle en rigolant avant de poser un baiser sur son front.

À ce niveau, il put voir la poitrine de la jeune femme, même s’il ne pouvait la voir détailler. Si elle aurait eu un décolleter plonger, il s’y serait totalement perdu sans aucun doute. Elle prit alors place au côté d’Edric et lui prit alors la main avant de finalement se coucher à ses côtés… Il n’était pas rare que la jeune femme dorme avec Edric le soir, au moins cela était moins dur pour elle…

- J’espère pour lui qu’il s’en sortira… fto̱chó paidí (pauvre enfant)… que c’est-il donc passer pour ses parents ?

**Edric De Molay** Mar 1 Fév - 23:49

S'était normale qu'elle ne comprenait pas vraiment la manière de faire des templiers. Elle n'avait pas été élevée dans cette mentalité. Comment pouvait-il vraiment lui expliquer qu'ils agissaient comme ça pour une raison. Il ne fallait qu'une seule hésitation sur le champs de bataille pour tomber. Que s'il n'était pas entrainer jeune, il ne vivra pas assez longtemps pour pouvoir dire qu'il est vieux. Que sur le champ de bataille, il n'a pas une mentalité de fer, il n'est pas mieux que mort. Ivy voulait en plus de ça veiller sur le petit Antonin. Edric n'était pas certain que cela soit une très bonne idée… mais comme elle le disait, s'il ne l'a laissait pas faire, il devra se trouver une nouvelle guérisseuse et il n'en avait nullement envie! Personne ne pourrait la remplacer…

- Je sais que, entant que soeur, tu n'approuves pas notre manière d'éduquer mais si tu veux vraiment que Antonin vive, tu me laisseras faire ce qu'il faudrait bien faire pour qu'il devient un vrai homme… si tu veux pas le retrouver dans un fossé, tu me feras confiance! Tu sais très bien que ça me plait pas vraiment non plus, mais je n'ai vraiment pas le choix et s'est très efficace! La preuve! Je suis toujours vivant. Tu sais bien que je veux que tu sois ma guérisseuse Ivy! Hehe, mais on verra bien ce qui va se passer d'accord….

Elle se retourna pour posé son pot sur la table et Edric en profita pour lui donner une claque sur une fesse. Il savait qu'elle était une soeur mais elle était avant tout une ami et il faut le dire, il était tout de même un chevalier et certaine fois, il se trouve que les chevaliers sont de vrai cochon. Il leva les mains en l'air en signe de paix mais reçu une claque dans le front mais il eut droit à un baiser sur le front.

- Pervers? Moi! Noooon! Mais bon… lever une main sur une soeur, tu ne trouves pas que c'est un grand mot! Le chef n'a pas vraiment besoin de le savoir. De toute manière je n'ai pas vraiment fait ''exprès''!

Il rigola alors qu'il regarda un moment la poitrine de la jeune femme mais il fini par détourner son regard. Ivy fini par prendre place à ses côté et lui prit la main avant de finalement se coucher à ses côtés. S'était assez inhabituel mais le Grand-maitre lui faisait confiance pour ne rien faire et puis, il n'y avait pas assez de chambre pour tout le monde. Il fallait que certain se partage leur lit. Edric était un ami très proche de Ivy alors personne ne disait rien lorsque certaine fois, elle restait dormir avec le templier. Il se coucha à côté d'elle.

- Sa maison à brûlé et sa mère est morte. Son père lui l'a confier pour lui sauver la vie et le protéger avant de repartir. Je ne lui donne pas plus que trois jours à vivre. Il était déjà traqué par des bridgeants.

**Arlequin** Jeu 3 Fév - 19:17

Antonin dormait paisiblement, ou presque. Il rêvait, se voyant chez lui. Il sortait de sa chambre pour aller retrouver son père. En ouvrant la porte, il se retrouva devant une silhouette immense, un véritable monstre vêtu d’une armure. En faite, c’était Edric, du moins l’image qu’Antonin en avait. Il essaya alors de se sauver et se mit à courir dans le couloir qui semblait sans fin. Il n’osait pas se retourner mais il entendait les pas lourds du monstre. Il finit par se jeter dans les bras de son père mais celui-ci le repoussa.

- Pourquoi ?

- Va-t-en, je ne veux plus te voir.

- Mais…

- Retrouve toi tout seul! Qu’est-ce que ça pourrait bien me faire ! Va-t-en ! Ne m’oblige pas à te tuer !

Antonin était horrifié devant son père qui se mettait à l’insulter en le menaçant avec son épée. Il recula jusqu’à ce qu’une main se pose sur son épaule. C’était Edric, il ne savait plus quoi faire. L’image changea alors, il était dans une grande salle de pierres. L’homme qu’il venait de rencontrer le tenait toujours par l’épaule et le poussait vers ce qui semblait être une table couverte d’un drap. L’enfant avançait, hésitant jusqu’à ce que le drap se soulève pour dévoiler le visage d’Isaac. Il figea, le voyant blanc comme un fantôme couvert de marques mais le plus horrible fut lorsqu’il descendit les yeux pour voir qu’il n’y avait que la tête, le reste du corps c’était volatilisé. Il n'y avait que du sang...du sang partout.

C’est à ce moment qu’il se réveilla en criant. Il se redressa dans son lit, regardant autour de lui en cherchant à se rappeler où il était. Ah oui…son père était mort, il devrait rester là, seul. Il tira sur sa couverture pour l’enrouler autour de ses épaules et se recroqueviller dans un coin de son lit. Il revoyait son père le rejeter et ne comprenait pas pourquoi il avait fait ça. Il ne l’aimait pas ? Antonin pleurait en tremblant. Il essayait de ne pas faire de bruit, Edric ne voulait pas qu’il pleure mais c’était plus fort que lui. Il se demandait s’il devait avoir honte d’avoir mal…il devait être fort mais c’était trop difficile. Il n’avait plus personne. Déjà qu’il n’avait jamais eu sa mère pour s’occuper de lui. La servante avait tenté de la remplacé en s’occupant de lui mais ce n’était pas la même chose. Il aurait voulu que son père le prenne dans ses bras plus souvent maintenant qu’il en était séparé mais il n’aurait pas pu le faire…c’était contre les valeurs de l’époque

*Reste tranquille...tu dois obéir...arrête de pleurer! Edric va être fâché...*

**Ivy Poison** Jeu 3 Fév - 21:02

S’était officielle, la jeune femme ne comprendrait jamais la pensé des hommes… ils étaient étrange de vouloir ainsi traité les pauvres enfants comme des soldats et ainsi tuer toutes émotions de leur corps. Mais pour Ivy, il était difficile de comprendre les principes d’Edric, étant une déesse et que leurs principes étaient différent. Mais cela n’enlevait rien à son charme séducteur de gros ours. La jeune femme ne cesserait pas de l’aimer pour cela, au contraire. Il s’inquiétait pour le jeune garçon et s’était ce qu’elle en comprit dans ses paroles et elle ne put qu’approuver ses dires… mais pour le moment, il était déjà assez troubler, il ne fallait pas empirer le cas présent. Chaque chose en son temps. Devant Edric, Antonin sera l’écuyer fort et fier, mais devant la sœur, il sera l’enfant qu’il désire être. Ivy avait de la peine pour Antonin… mais il y avait une autre raison au fait qu’elle puisse materner cet enfant… son désire d’avoir un enfant. Mais Edric ne partageait pas cette idée et elle savait que cela en serait ainsi jusqu’à la fin des temps… du moins, jusqu’à sa mort, ce qui la rendait plus que triste.

- … tu sais que je n’approuve pas tes méthodes Edric… mais tu a raison en un sens… mais… pour les quelques jours, laisse lui le temps de s’habituer… ce n’est qu’un enfant après tout… mais il est vrai que pour vous les hommes, il est difficile de comprendre une femme à ce niveau. N’oublie pas que ce sont les femmes qui partagent un lien fort avec leur enfant lors du développement du cadeau de la vie. Mais… j’accepte tes principes, comme tu accepte les miennes et donc… j’essayerai le plus possible de ne pas me mettre en travers de ton chemin. Tu sais que je n’ai jamais été contre toi Edric… et mon amitié pour toi compte plus que tout en ce moment… Dieu nous a mis sur le même destin… il y a sans doute une raison.

Elle posa alors un baiser sur sa joue avant de se lever pour ainsi remettre de l’ordre dans ses affaires. Ce soir et sans doute pour les soirs à venir, étant donner qu’Edric était partit pendant quelques jours, elle allait sans doute partager le lit avec lui pour quelques jours. Il lui avait cruellement manqué durant ces quelques jours d’absences et le Templier savait que la jeune femme allait dormir avec durant quelques jours étant son départ, s’était toujours ainsi. Lorsqu’il revenait d’une mission, elle dormait à ses côtés pour pouvoir discuter et se blottir contre lui. Vous vous demandez comment elle savait que tout deux partageaient des émotions réciproques ? Et bien en voila déjà une. Alors qu’elle s’était retournée, elle reçut une claque sur les fesses et Edric riait de bon cœur… à ce moment, elle avait eu envie de se jeter dessus et de foutre en l’air ce code de merde… mais elle devait tenir…

- A ce rythme Templier… je vais finir par croire que vous avez un œil sur moi et que vous rêviez de moi lors de vos nuits mouvementé… dit-elle en rigolant.

La jeune femme finie alors par prendre place à ses côtés, fermant les yeux alors que sa main prit celle d’Edric. Il avait tellement de grande main qu’elle se demandait pourquoi Edric ne l’avait pas déjà écraser. Elle fini alors par coucher sa tête sur son torse, caressant celui-ci avec son doigt, dessinant sur son corps…

- Le pauvre… je ne voudrais pas être à sa place… il doit tellement avoir peur en ce moment et doit se sentir trahis par son pè…

Mais elle n’eut pas le temps de finir qu’elle entendit l’enfant hurler pour finalement ne plus rien entendre. Elle se leva alors, fixant Edric qui désirait jouer son rôle de maitre…

- Reste là… je vais m’occuper de lui… lui crier ou l’insulter ne l’aidera pas… rester coucher, je vais aider à l’endormir… si je ne reviens pas c’est que je me suis endormis avec lui… qui sait… je vais peut-être te remplacer par plus jeune que toi… Ha ! Ha ! Ha !…

- Ivy, il doit apprendre à se renforcir! Ce n'était pas en le coucha qu'il deviendra un homme bon sang! Vieille coquard…

- Vieille ?... mais j’ai plus de mille ans mon cher… et tu vois ? Pas un ride… alors que toi… l’âge semble déjà t’attraper… aller… tu reste ici… sinon demain tu devras te trouver un nouveau guérisseur…

Et elle sortit sans même laisser la réplique à Edric, se dirigeant vers la chambre du pauvre petit garçon… Il était terrifier, enrouler dans ses couvertures dans un petit coin. La jeune femme arriva alors proche de lui, prenant place et comme si il était un animal, elle ne s’approcha pas, le laissant venir à elle…

- On à fait un mauvais rêve ?… ne t’inquiète pas… ce ne sont que les fruits de notre imagination. Rien ne pourra t’arriver si tu reste fort et bon… tu verras… avec Edric, tu apprendras de bonne valeur et le respect des gens. Tu seras fort et puissant et rien ne te terrassera mon petit…

**Arlequin** Jeu 3 Fév - 22:45

Antonin vit la porte s’ouvrir et se cacha sous sa couverture, ne sachant pas trop ce qui allait entrer. Il essayait de se faire tout petit en espérant que la chose partirait. Mais à sa grande surprise, il entendit une douce voix qui apaisa un peu ses craintes car un monstre ne pouvait pas avoir une si jolie voix, non ? Prudemment, il souleva un peu la couverture pour voir la jeune femme qui était entré. Ah oui, il l’avait aperçu en arrivant. Craintif, il finit par sortir la tête de son refuge alors qu’il continuait à observer Ivy. Elle ne semblait pas méchante…mais devait-il se fier aux apparences ? Ce n’était jamais une bonne idée mais d’un autre côté, il aurait voulu retrouver la servante qui s’occupait de lui et qui venait le réconforter la nuit quand il se réveillait ainsi.

- Qui es-tu ?

Il finit par descendre du lit pour s’approcher un peu d’Ivy. Il n’osait pas trop…Edric n’allait pas être content et il lui faisait tellement peur. Mais cette femme lui disait qu’il allait lui apprendre de bonnes choses…Antonin n’en avait aucune envie. Il aurait voulu pouvoir s’en aller mais où est-ce qu’il aurait pu aller ? Il n’avait pas le choix, il était coincé. Il ne comprit pas trop ce qui lui prit, mais soudainement, il sauta dans les bras d’Ivy en se cachant le visage contre elle en pleurant. Il n’avait pas l’habitude…il était plutôt timide normalement. Mais là, il avait besoin de réconfort et elle semblait si gentille.

- Je ne veux pas être fort…je veux aller chez moi…pourquoi est-ce qu’il est mort…ce n’est pas juste…

Antonin ne la connaissait pas du tout mais il avait besoin de se vider le cœur, la journée avait été trop exigeante. Il ne pouvait que pleurer en s’accrochant à Ivy pour ne pas qu’elle le lâche, il ne voulait pas être abandonné encore.

- Il est parti...tout le monde est parti et moi je suis tout seul...

**Ivy Poison** Jeu 3 Fév - 23:47

La jeune femme ne désirait pas attiser la colère d’Edric et donc, lui promit de ne pas prendre trop de temps, du moins, dans ce qui lui était du possible. La jeune femme avait déposé un baiser sur sa joue avant d’aller voir comment allait le petit garçon. La jeune femme n’avait pas pu le voir bien bien longtemps, mais elle savait qu’elle s’y attacherait très bien à ce petit ange. Elle se dirigea donc vers la chambre du jeune garçon et prit alors place proche de lui, ne voulant pas le terroriser plus qu’il ne l’était déjà. Edric pouvait très bien être très gentil, compréhensif, amusant, drôle, séduisant, bref, il était réellement un homme en or. Mais son plus gros problème, s’était qu’il était vraiment encré dans ses valeurs et croyance qu’il faisait comme tout ces catholiques : Il imposait ses valeurs aux gens sans même se préoccuper de leurs pensés, principes ou mode de vie. Ivy n’avait pas une enfance comme les autres, ainsi que ses relations. Écoutez… c’est très rare une femme qui ai pu vivre une relation amoureuse avec son propre père. La vie de la jeune femme était complètement différente ainsi que son expérience de vie. Un jour peut-être, lui parlerait-elle de la vie quelle a eu au sein des Dieux et de la Grèce… Peut-être un jour, mais pour l’instant elle s’occupait du charmant jeune garçon qui lui demanda qui elle était…

- Je m’appelle Ivy… Ivy De Lacourt ! Et toi mon petit ?

Il descendit alors du lit pour s’approcher d’elle. Il la regarda d’un drôle d’air avant de finalement se jeter conte elle en pleurant tout en parlant de son père… La jeune femme le souleva alors pour l’asseoir sur elle et ainsi le prendre dans ses bras le pauvre petit garçon. Sa main droite lui caressa le dos alors qu’elle lui fredonna une douce mélodie pour l’apaiser et une fois qu’il fut tranquille, elle le fit reculer pour le regarder droit dans les yeux en souriant et déposa un baiser sur son front. Il était si charmant et mignon qu’elle ne pouvait pas faire autrement. Une fois qu’il fut calmé…

- Je ne peux répondre à tes questions petit… mais tu dois accepter que tu ne pourras plus voir ta famille… je sais que c’est très dur, mais je serai là si tu a besoin de pleurer ou bien d’un câlin… mais Edric ne devra pas le savoir sinon… nous serons deux à se faire chicaner par Edric… ce serait notre secret… qu’es-ce que tu en pense petit ?

**Arlequin** Ven 4 Fév - 18:00

Antonin ne répondit pas à la question d’Ivy, il était déjà en train de pleurer, blotti contre elle. Il finit par se calmer, se sentait relativement bien à recevoir un peu d’affection. C’était tout ce dont il avait besoin à ce moment là. Ça l’aidait à se convaincre qu’il n’allait pas se retrouver complètement seul. Surtout qu’elle lui confirma qu’elle allait être là, lui demandant s’il était d’accord pour qu’elle l’aide mais Edric ne devrait pas le savoir.

- Je suis très doué pour garder un secret.

Évidemment, il ne savait pas ce qui l’attendait dans quelques années. Antonin essuya les larmes de son visage.

- Tu es gentille…pourquoi est-ce que toi tu es gentille si plein d’autres gens sont méchants ? Parce que je sais qu’il y a des gens méchants…comme ceux qui ont tué ma mère. On a pas voulu me le dire mais je ne suis pas idiot moi, je sais que des méchants lui ont fait mal. Et je sais que ces méchants ont tué mon père…en faite…c’est sûrement eux…il n’y a pas beaucoup de méchants ici, non ? Alors ce doit être les même qui ont fait ça…Et tu crois qu’ils vont venir ici ? Je n’ai pas envi de mourir moi…Mais je me demande, est-ce que c’est vrai qu’il y a le paradis ? Mon père m’en parlait souvent…mais je ne sais pas si c’est vrai. Je n’ai pas envi d’y aller…même si je sais que je vais sûrement retrouver mes parents, j’ai peur que ça ne soit pas vrai…parce que personne n’y a jamais été, non ? Je veux dire que ceux qui sont au paradis ils ne peuvent pas venir dire que ça existe puisqu’ils sont morts. Alors je ne sais pas si je dois y croire…mais c’est mal de se poser ces questions…mon père il me gronderait en disant que j’ai des idées étranges et que c’est sur que le paradis existe parce que c’est Dieu qui l’a dit…Est-ce que tu penses que mes parents sont au paradis, Ivy ?

Tout un discours pour un gamin de sept ans. Il faut dire qu’il n’était pas du genre à croire aveuglément ce qu’on lui disait, ce qui était bien contraire à la mentalité de l’époque. Antonin était curieux et avait tendance à se questionner sur tout.

**Ivy Poison** Sam 5 Fév - 2:51

Ivy prenait soin du petit garçon et chercha à le calmer et déjà, le petit semblait bien apprécier la jeune femme et lui affirma qu’il saurait garder un secret. Enfin, s’était pas qu’elle craignait Edric, mais elle voulait créer un sentiment de confiance entre elle et le petit garçon et quoi de mieux qu’en ayant un secret avec celui-ci ? Ivy en connaissait long sur les enfants car certain hommes qu’elle fréquenta était des enfants ou bien, il lui arriva aussi de garder des enfants Dieu ou demi-dieu pour service à sa famille. Donc, le domaine des enfants n’était pas étranger pour la jeune déesse. Sa main se posa délicatement sur sa tête pour lui caresser les cheveux avant de voir le gamin essuyer ses larmes et ainsi lui déballer un grand discours… ce qui était étonnant pour un petit garçon… La question du paradis… s’était tellement de chose que les gens se demandaient car oui il existait bel et bien un paradis et un Enfer et la jeune femme les connaissaient fort bien, mais le Paradis n’étaient tel que l’on s’imaginait… lorsqu’un mort mourrait, il était préférable qu’il puisse possédé un objet de valeur ou bien de l’argent pour payer Charon, celui qui conduisait les morts vers leur nouvelle demeure. C’est pourquoi beaucoup de gens étaient enterrer avec des bijoux, s’ils n’avaient point d’or à donner. Les esprits partaient en fait dans ce monde souterrain pour ainsi continuer leur vie en tant que mort. La ville était immense et ne cessait de grandir au fur et à mesure que les morts grandissaient, mais beaucoup d’esprit, principalement ceux qui ne pouvait payer leur droit de passage, se retrouvait dans le Styx pour ainsi y souffrir jusqu’à la fin des temps. En ce milieu, le bien ou le mal n’existe pas…

- Et bien… je ne suis pas une personne comme les autres tu sais… et j’aime les enfants plus que tout. Malgré mes vœux envers Dieu, j’aurais bien aimée avoir une famille juste pour moi… et les gens son méchants car tel est la nature humaines. Les pauvres se laissent aveugler par le mal et ainsi les consumer… Ici tu seras en lieu sur mon petit… je serai là pour veiller sur toi et Edric veillera à ce que tu deviennes fort… je sais que tu ne le désire pas… mais c’est la seule façon de t’en sortir… mais ne t’inquiète pas… Je serai la pour te dorloté si tu en a besoin. Et si jamais tu a peur la nuit, tu pourras venir dormir avec moi si tu en a envi. Et bien sûr que le Paradis existe… Mais je ne peux pas te dire comment il est… malgré mes vœux, j’ai certain doute… les gens n’ont pas réellement vue le paradis et ne peuvent pas vraiment dire s’il est réellement comme l’on le décrit. Mais je pourrais te dire que l’on y est bien et que nous y reposons pour l’éternité. Et non mon petit… je ne suis pas le genre de sœur qui te punira pour tes propos… il est normal pour un petit garçon de poser autant de question… et je suis certaine qu’ils y sont tes parents… tu les rejoindras lorsque ta vie sera fini… ça va mieux mon petit ? A tu d’autre question ? J’aime répondre aux questions…

**Arlequin** Sam 5 Fév - 22:08

Antonin s’appuya contre Ivy, se blottissant dans ses bras. Ce n’était pas dans ses habitudes, il la connaissait à peine et était normalement très réservé mais ça lui faisait un bien fou d’avoir quelqu’un pour le réconforter. Il luttait pour garder les yeux ouverts. Il n’avait pas envi de revivre son cauchemar et était persuadé qu’aussitôt endormi celui-ci reviendrait l’assaillir. Il sentait sa main dans ses cheveux et ça devenait de plus en plus difficile de ne pas s’endormir. L’enfant essayait de réfléchir, de garder ses idées clair en écoutant Ivy, c’était triste qu’elle ne puisse pas avoir de famille. Antonin avait toujours trouvé ça étrange une bonne sœur.

- Est-ce que tu veux être ma maman, Ivy ?

Il se mit à bailler, fermant les yeux un moment puis les rouvrant en réalisant qu’il s’assoupissait. Évidemment, Antonin savait que sa question était un peu absurde mais il se disait que ça ferait plaisir à tout le monde. Il voulait quelqu’un à qui pouvoir faire confiance et elle avait toujours voulu une famille. Il ne la connaissait pas vraiment mais elle avait été la plus gentille et avait dit qu’elle s’occuperait de lui alors il avait eu le réflexe de s’attacher. Mais il n’avait pas réalisé qu’il ne lui avait même pas dit son nom encore, il était trop somnolent et ses pensées commençaient à avoir du mal à s’organiser.

- Je ne veux pas être méchant…je…

Et voilà, le gamin était retourné au pays des rêves. Il se sentait tellement bien pour une fois…ignorant que la journée n’allait pas tarder à commencer et que ça risquait d’être toute une épreuve avec Edric. Peut-être qu’il finirait par apprendre à trouver un bon côté à celui qui, pour l’instant, était à ses yeux presque un monstre. Mais les templiers ne savaient pas dans quoi ils s’étaient embarqués en acceptant de s’occuper d’Antonin. Pour le moment, il semblait calme et innocent mais il deviendrait nettement plus turbulent lorsqu’il commencerait à s’habitue à sa nouvelle vie. Ce n’était pas un petit ange. Il n’était pas méchant non plus, disons simplement qu’il aimait en faire à sa tête et qu’on le verrait sûrement bientôt détaler dans les couloirs avec Edric à ses trousses. Il allait avoir du travail pour discipliner cette tête de mule qui se plaisait à poser des questions sur tout mais surtout à s’obstiner sur le moindre petit détail.

**Ivy Poison** Dim 6 Fév - 16:27

Le pauvre enfant était effrayer de par tout ce qui était arrivé et de part la solitude qui semblait l’approcher et il ne désirait pas se retrouver seul, mais Ivy ne pouvait rester avec lui toute la nuit, sinon elle risquerait d’attiser la colère d’Edric et elle ne désirait pas cela… quoi qu’il était jamais bien méchant, plutôt un gros gamin qui lui faisait la gueule car Ivy le savait et le sentait qu’Edric vouait un charme à elle et ne pouvait être totalement en colère contre elle. Enfin, pour le moment, elle s’en fichait et s’occuperait du cas d’Edric plus tard. Pour l’instant, elle s’occupait de ce pauvre gamin qui semblait perdre conscience à force qu’elle s’occupait de lui. Sa main lui caressait la tête et il ferma les yeux, blottis contre elle et la question qu’il lui posa la fit alors sourire et rigoler et elle le souleva pour aller le coucher dans son lit…

- Bien sur… mais pas un mot à Edric… ça sera nôtre petit secret ça aussi… je vais veiller sur toi comme une mère veille sur son fils…

Il bailla tellement qu’il était fatiguer et qu’il s’endormait petit à petit. Le pauvre chou avait eu une rude journée ainsi qu’un sommeil agité. Elle ne pouvait que comprendre sa fatigue et donc, elle le berça doucement dans ses bras, écoutant le fait qu’il ne désirait pas être méchant et elle lui chanta une douce berceuse que tout le château pu entendre. Il n’était rare d’entendre la jeune femme chanté dans la demeure, ce qui apaisait souvent les soldats, mais s’étaient surtout parce qu’elle était une déesse et que souvent, les Dieux pouvaient calmer et charmer simplement par la parole. Voyant que sa berceuse porterait fruit, elle ferma les yeux et son corps émit une lueur bleue-violet… Elle fit alors appelle à Morphée, un ami qu’elle s’était fait dans le temps…

* Morphée… j’appelle à ton pouvoir des songes… veille sur cet enfant à ce qu’il soit visité que par les rêves les plus merveilleux… Empêche Hadès de le visité et de semer le chaos et ses graines sombre en cet enfant… protège le durant son sommeil, je te fais confiance…*

* Bien sur chère Ivy… je veillerai à ce qu’il ne soit pas troubler par le pouvoir de ton oncle… prend soin de toi et fait attention… je vois un grand malheur venir vous attaqué toi, cet enfant ainsi que celui que tu aime… je ne peux en dire plus… veille sur toi aussi fille d’Apollon et de mère Déméter.*

Un malheur ? De quoi parlait-il celui-là ? Mais voyant que le jeune garçon s’était enfin endormi, elle le quitta pour rejoindre Edric… et lorsqu’elle entra dans la pièce, il semblait impatient et pas très content…

- Allez monsieur le Templier… punissez-moi…

**Arlequin** Dim 20 Fév - 12:56

Antonin ferma les yeux et se laissa bercer par la voix d’Ivy jusqu’à se rendormir. Il ne refit plus son cauchemar, tout était doux, confortable. L’enfant s’accrochait à se couverture qu’il tenait contre lui en petite boule comme si ça avait été une peluche. Habituellement, il s’endormait en tenant la main de la servante qui s’occupait de lui mais là il était tout seul et devait donc compenser avec ce qu’il avait sous la main. Le fait qu’il était épuisé l’aidait beaucoup à accepter cette compensation et à s’en contenter. La nuit fut paisible, il s’agitait parfois un peu, marmonnant quelques mots mais rien de plus. Plongé dans un profond sommeil, Antonin se sentait bien, loin de ces étrangers, loin de ce monde qui lui avait enlevé sa famille. La nuit lui sembla pourtant de courte durée. À quelle heure s’était-il assoupi ? Aucune idée ! Quelle heure était-il lorsque quelqu’un en le secouant le tira de son moment paradisiaque ? Beaucoup trop tôt. Le soleil n’était même pas levé encore. Il pensa d’abord que c’était ce gros monstre qui venait le tourmenter encore comment s’appelait-il déjà ? Edric ? Ah oui, c’est ça. Mais ce n’était pas lui, c’était un autre homme qu’il ne connaissait pas, sans doute un autre chevalier. Celui-ci lui lança une tunique et des pantalons…c’était trop grand mais ça ferait l’affaire. Les Templiers n’avaient pas l’habitude d’avoir de jeunes enfants et sa paraissaient. Encore tout endormi, Antonin sorti de sa chambre en suivant l’homme. C’était le moment de déjeuner. L’enfant n’avait pas vraiment faim et se contenta d’un morceau de pain. Il n’avait aucune idée de ce qui l’attendait cette journée là. Assis sur un tonneau, il s’appuyait sur la table en mangeant été finit par s’assoupir. Presqu’aussitôt, une main se posa sur son épaule pour le secouer.

- Petit ! Aller debout ! Bougre ! Tu n’avais qu’à dormir la nuit au lieu de pleurer comme une femmelette.

Antonin sursauta et se mit à bailler. Quelqu’un d’autre était entré et s’était posté derrière l’enfant qui terminait son morceau de pain avant de se retourner en sentant cette présence.

**Edric De Molay** Lun 21 Fév - 10:17

Edric avait bien prit son temps pour se lever et était aller à la forge très tôt le matin. Il fallait bien que le templier trouve une épée pour son jeune écuyer. Son père savait très bien qu'en le laissant au sein de l'Ordre, il avait destiné son jeune enfant à une vie de combat et d'endurance. Edric était maintenant responsable du petit et allait tout faire pour pouvoir le protéger. Antonin allait sûrement le trouver dure, un vrai monstre même, mais c'était ainsi. Plus tard, il comprendra pourquoi il aurait été dure envers lui. Edric l'avait comprit lui. Il avait eut la chance d'avoir le magister comme maître d'arme avant que celui-ci devient chef de l'ordre. Ça avait été bien pénible mais il était devenu un redoutable adversaire alors il était satisfait. Tout ce qu'il savait, c'était le code de l'Ordre. C'était son monde de vie et son guide de survit. Bientôt, ce sera la même chose pour Antonin.

Il alla alors à la cafeteria pour retrouver le petit jouvenceau et mit sa main sur son épaule pour le secouer. Il dormait debout. Le pauvre, il allait vivre une journée d'enfer avec cet état.

- Bon matin Antonin. Aller debout, il est l'heure de commencer ta formation.

Edric de lui laissa pas vraiment le temps de répondre. Il le tira vers une sale tranquille pour ils pourront s'entrainer et regarde Arlequin un moment avec un large sourire.

- Voyons un peut tes réflexes et ta force.

Il sortit l'épée de ça ceinture qu'il avait fait faire spécialement pour son petit protéger.

- Aller, lève moi cette arme bien fièrement!

**Arlequin** Lun 21 Fév - 22:56

Antonin se fit emporter par le monstre dans une autre salle. Il n’avait aucune idée de ce qui l’attendait. Il n’avait toujours pas compris qui étaient ces hommes avec leur armure et leur épée et ne se doutait pas que c’était ça qu’on voulait faire de lui. Edric lui tendit une de ces choses métallique. Une épée, c’était ça le mot, non ? L’enfant en avait déjà tenue une, son père lui avait montré la sienne mais il n’avait jamais été capable de la soulever. Par contre, celle que l’homme lui avait donnée semblait un peu plus petite, question de lui donner une chance. Antonin la prit, il n’avait pas de problème là-dessus. Il tenta une première fois de la soulever du sol et échoua lamentablement, c’était bien plus lourd que ça paraissait et le gamin n’était pas particulièrement fort. Normalement, il se serait tanné et aurait abandonné mais le regard d’Edric le forçait à réessayer. Antonin força un peu plus et réussit à soulever la lame d’un coup mais perdit l’équilibre et tomba vers l’arrière. Il aurait reçu l’épée directement dans le front et se serait sûrement gravement blessé si ça ne l’avait pas tué, s’il n’avait pas eu d’excellents réflexes. L’enfant roula sur le côté juste au bon moment alors que l’épée s’enfonça dans le sol. Il se releva d’un bond et se tourna vers Edric.

- Qu’est-ce qui s’est passé ?

La force n’était peut-être pas vraiment là mais ça se travaillait. Heureusement, il semblait tout de même avoir un certain potentiel vu la réaction qu’il venait d’avoir. Ce n’était pas pour rien qu’il se tournerait vers le cirque et les acrobaties pour survivre dans quelques années.

- Pourquoi est-ce que je dois faire ça ?

Et revoilà le véritable gamin qui refaisait surface, celui que les chevaliers devraient supporter et essayer sans doute vainement de museler un peu. Ce n’était jamais vraiment pratique à cette époque d’avoir quelqu’un qui posait des questions sur tout. Son père avait longtemps essayé de le lui faire comprendre mais ça n’avait jamais eu d’effet.

**Edric De Molay** Jeu 24 Fév - 16:32

Edric observa son écuyer... il va y avoir beaucoup de travail à faire. Le petit n'avait aucune force dans les bras... Lorsque Antonin tomba et que l'épée manqua de lui couper la tête, le petit eut cependant un très bon réflexe qui lui sauva sûrement la vie. C'était déjà ça! De bon réflexes est très important pour un guerrier. Cette fraction de seconde de réflexion peu lui sauver la vie sur un champ de bataille.

- Tu as perdu l'équilibre. Relève toi!

Il le regarda un moment. Le petit voulait savoir pourquoi il faisait ça. La réponse était pourtant édente. Pour survivre! S'il voulait vivre vieux, il devait absolument passer par cet entrainement terrible et Edric avait passé lui même lorsqu'il était plus jeune. Il ne sera pas aussi cruel que son maître par contre...

- Parce que tu fois devenir fort, aller pas de question et obéis jouvenceau! Reprend cette épée et lève la bien haute. Fait lui honneur! Cette arme est le prolongement de ton bras. Ce n'est pas le chevalier qui choisit l'épée mais l'épée qui choisit le chevalier. Celui-ci doit la traiter avec amour et la soigné à chaque jour. Elle doit être plus importante à tes yeux que la chose que tu chéries le plus dans ta vie. Aller! Au travail!

Il croisa les bras. Edric ne lui donnait pas trop le choix!

**Arlequin** Jeu 24 Fév - 21:04

Antonin n’avait pas l’habitude d’obéir aveuglément, ça avait toujours été son problème d’ailleurs. Edric se mit alors à lui radoter quelque chose que l’enfant n’écouta qu’à moitié. Il regardait l’épée sur le sol, il devait réellement soulever ça ? Il avait déjà passé proche de se blesser la première fois, il n’avait aucune envie de recommencer mais son maitre ne semblait pas vouloir le laisser abandonner.

- Mais c’est dangereux ! Je ne veux pas me blesser moi ! Tu veux que je me blesse c’est ça ? Tu n’es pas gentil de vouloir m’obliger à me faire mal. J’aurais pu perdre ma tête. Je ne veux pas perdre la tête, j’en ai besoin ! Méchant ! Qu’est-ce que je vais faire sans ma tête moi ? Je ne pourrais plus manger ou boire…et comment je vais faire pour réfléchir ? Et de toute façon, sans tête je ne serais même pas vivant ! Je le sais ça, je l’ai vu dans mon rêve…et là…il va y avoir du sang partout ! C’est ce que tu veux, hein ? Je ne suis pas d’accord !

Le gamin avait des larmes au bord des yeux mais était visiblement en colère. Sans trop s’en rendre compte, il attrapa le manche de l’épée et la souleva, pas très haut mais quand même.

- Je ne veux pas ! Pourquoi est-ce que je devrais apprendre ça ? Je ne veux pas me battre moi !

Il tenait l’épée bien droite à quelques centimètres du sol mais s’en rendit compte et la lâcha pour la laisser retomber. Disons qu’il n’avait pas totalement compris la notion de respect, autant envers Edric qu’envers son épée.

**Edric De Molay** Lun 30 Mai - 10:34

Edric se mit à rire de bon coeur. Le petit était cependant sur le bord des larmes. Il se rappelait lui aussi la première fois qu'il avait prit un épée. Contrairement de ce que les gens auraient pu penser; Edric n'avait jamais vraiment voulu devenir chevalier à la base. Ce n'est qu'une fois qu'il a comprit ce que c'était être un chevalier qu'il se mit à la tâche et voulu devenir le meilleur de ses rends. Ses efforts avaient été rapidement récompenser. Le fait qu'il avait été l'écuyer du maitre de l'Ordre avait beaucoup aider aussi. Il n'avait pas vraiment d'attachement pour Antonin encore, mais il savait que le gamin avait du potentiel et il avait promit à son père de s'occuper de lui. Ce petit allait devenir un chevalier redoutable qui fera honneur à toute l'organisation et le premier signe qu'il avait toucher juste était que dans la colère, Antonin soulevait d'une seule main l'épée de quelques centimètres du sol. Il s'en rendit compte et laissa tomber l'épée au sol.

Edric regarda l'épée tombé et il soupira. Il avait BEAUCOUP de travail à faire! Mais Edric n'était pas du genre à laisser tomber. Il croisa les bras et bloqua l'accès de la sortie en le regardant d'un air sévère.

- Ramasse ton épée et arrête donc de pleurer damoiseau. Tu perds ta salive. Je ne veux pas ton mal, je te donne les outils pour survivre. Plus tu désobéhis, plus l'entrainement sera dure et je compte bien empêcher Ivy de venir nous déranger. ALLEZ!!!

**Arlequin** Ven 17 Juin - 17:22

Antonin n’apprécia pas particulièrement qu’Edric se mette à rire ainsi. Il voulu s’en aller mais son maitre lui bloquait le passage. Par contre, il ne lui obéit pas. Il en avait vu d’autre, car il avait l’habitude de l’autorité avec son père. Antonin ne fit que regarder son épée et resta planté là

*Flashback*
La maison tombait en ruine, Isaac ne pouvait plus se permettre de se servir de ses richesses, il devait tenter de disparaitre, de passer le plus inaperçu possible. Il s’était attiré des problèmes auprès du roi car il commençait à avoir beaucoup trop d’influences sur le peuple et était rarement du même avis que son seigneur. Sa réputation sans tâche lui venait surtout de tout les ancêtres qui l’avaient précédé et avaient travaillé corps et âmes afin de bâtir cette fortune et le respect dont la famille était entourée. Il devait trouver une solution, sa vie en dépendait. Petit à petit, il avait renvoyé ses serviteurs, s’assurant de leur donner suffisamment pour qu’ils puissent vivre car il n’était pas sans cœur et qu’il tentait de se débarrasser de sa fortune. Comme à chaque jour, il monta à cheval pour aller faire le tour de ses terres mais cette fois son fils l’accompagna. Il l’amenait à l’occasion, Antonin appréciait parce qu’il pouvait aller jouer avec les enfants des fermiers et il adorait faire du cheval. Oui, il était encore jeune mais il était plutôt doué.

- Bougre Antonin, qu’es-tu encore en train de faire ?

- J’arrive père !

Ils partirent dans leur promenade habituelle et à leur retour, un message les attendait. Plaqué sur la porte, un parchemin présentait un avis de recherche, la tête d’Isaac avait été mise à prix pour trahison…
*Fin Flashback*

- Je n’ai aucune raison de vous écouter !

En faite, c’était faux mais Antonin avait déjà oublié ce que son père lui avait dit car il agissait encore sous le joug de la colère.

- Faites ce que vous voulez ! Votre entrainement ne pourra pas être dure car je refuse de le faire !

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