Deux policiers et un bar...ça va bien finir

Henry ne pu s’empêcher de sourire, son frère croyait-il vraiment que ça allait être si facile que ça ? Il n’avait pas croisé de Black Wings, ça paraissait. Commencer au bar ? Il n’avait pas trop envi de croiser quelqu’un qu’il connaissait, son frère ignorait encore certaines choses de lui et c’était bien comme ça. Il gara par contre la voiture sans faire de dommage et descendit. Henry prit une profonde inspiration avant d’entrer. Il s’était arrangé pour passer devant son frère parce que avec tout ce qui se passait là-dedans un coup de feu pouvait partir un peu trop rapidement et ce n’était pas un endroit très sur pour les policiers.

- T’éloignes pas trop

Il ne faisait pas trop confiance à son frère, mais surtout aux genres de personnes qui se trouvaient là. Au moins, il n’y avait pas grand monde, il était encore tôt. En ignorant tout le monde, Henry se dirigea vers le bar.

- Je cherche Olbreo Bostlov, tu saurais pas où je peux le trouver ?

- Non mais laisse moi te dire que j’aimerais pas être à sa place, t’es pas le seul à le chercher.

- Comment ça ?

- Les Solciers et les Black Wings sont sur sa trace aussi, je me demande qui va lui tomber dessus en premier. En parlant des Black Wings…il a laissé ça.

Il lui tendit un bout de papier. Henry se dépêcha de le mettre dans sa poche sans prendre la peine de regarder ce que c’était. Ça aurait pu être amusant comme situation parce que Lucas ne devait pas être habitué à ce genre d’endroit et avec toutes celles qui se mettaient à leur tourner autour en espérant se faire un peu d’argent mais Henry n’avait pas la tête à ça.

- T’aurais pas quelqu’un ici qui pourrait nous aider ?

- Ça dépend avec qui tu veux faire affaire, il y a ceux-là dans le coin qui en savent peut-être un peu plus que moi mais veux-tu vraiment travailler avec eux ?

- Je connais la chanson, ils vont me tuer dès que j’aurais le dos tourné ça va…tu crois qu’ils savent quelque chose ?

Henry regardait les deux hommes dont on lui parlait, il ne savait pas si c’était des Black Wings ou des Solciers, de loin c’était difficile à savoir mais s’ils pouvaient leur donner un peu d’info…ça ne serait sûrement pas gratuit et ils devraient peut-être leur taper dessus un peu mais si ça en valait la peine.

Lucas entra et regarda autour de lui. Une seule chose traversait ça tête: Mais c'est quoi ce foutu endroit!. Asthénosphère était morbide et les gens qui s'y trouvait n'était pas non plus très rassurent. Le policier resta cependant droit et ferme. Ce n'était pas le temps de se montrer légèrement troubler par ce qui se passait autour.

Il vit Henry aller parler au bar man. Celui-ci lui remit une lettre. Étrange... Henry devait sûrement venir ici souvent on dirait et puis cette odeur d'alcool qui entourait toute la sale...

* Non... c'est pas le temps! *

Il fixa les deux hommes un moment alors qu'il écoutait attentivement ce que le bar-man disait. Lucas comprit très vite que ce n'était pas une très bonne place pour un policier mais bon. S'il savait des choses, Lucas était sur qu'il pourrait leur faire parler. Alors que Henry discutait encore avec le serveur, Lucas s'approcha des deux hommes.

- Salut les boys! Ça roule!

Lucas s'assit à leur table en souriant.

- Vous ne savez pas ou je pourrais trouver monsieur Olbreo Bostlov par hasard?

- Regarde moi ça! On a un ptit policier qui cherche à mourir on dirait! Écoute petit. Dégage de ce bar pendent qu'il est encore temps comprit!

- Écoute le gros. J'ai pas toute la journée alors ou du me donne des informations, ou j't'enferme pour possession de substance illicites! Je veux juste savoir si t'as des infos.

L'homme en question se mit à rire. Il était clairement amuser par l'attitude de Lucas.

- Regardez moi ça! Et il me fait des menasses maintenant! Tu dois être nouveau dans cette ville. Écoute moi bien. Ici, la police n'a plus aucun contrôle et si tu me mets en taule, tu ne survivras pas le reste de la journée. Maintenant, à moins que tu as une meilleur offre à me proposer, cris le camps et va retourné dans les bras de papa au lieu de faire le ptit héros. C'est mon dernier avertissement.

- Fait attention à ce que tu dis gros plein de soupe!

L'homme alluma un cigare et envoya la fumée sur le visage de Lucas. Celui-ci regardait l'homme alors qu'on voyait que ses poings étaient très tendu.

Le bar-man leva les yeux vers Lucas.

- On dirait que ton collègue va s'attirer des ennuis!

Voilà, il n’avait pas fait attention à Lucas pendant cinq secondes et il se causait des problèmes. Le barman le lui fit remarquer et Henry se dépêcha d’aller rejoindre. Mais qu’est-ce qui lui prenait ? Il ne comprenait pas qu’il allait se faire tuer ou quoi ? Parce qui si une bagarre commençait ça ne serait pas du deux contre deux mais bien les gens dans le bar contre les deux policiers. Il aurait sûrement engueulé son frère mais il le ferait plus tard, s’ils s’en tiraient.

- On se calme, on veut pas de bagarre.

- Vous avez juste à partir, on veut pas de flics ici. Mais tiens, qu’est-ce que tu fou avec un policier toi ? Assis-toi.

Il avait dû voir la marque sur sa main, c’était le moment d’en profiter…il fallait juste qu’il trouve un moyen de justifier la présence de Lucas. Henry s’assit à la table et observa les deux hommes.

- C’est juste pour avoir la paix avec la police, mais sérieusement, on cherche ce Bostlov.

- C’est Ariel qui vous a mit là-dessus ?

L’homme semblait douter, ce n’était pas bon signe.

- Évidemment, faut qu’on s’en débarasse.

- J’veux bien t’aider mais un service en attire un autre.

- Qu’est-ce que tu veux ?

L’autre n’eut pas le temps de répondre, un troisième arriva, celui-là par contre connaissait Henry…C’était un Solcier, décidemment, la situation allait vraiment empirer.

Lucas regarda son frère un moment. Pourquoi parlait-il comme s'il faisait partit du groupe? Henry lui avait-il tout dit? Où ce n'était que du blof. Lucas ne saurait le dire... et puis, il m'était pas question de faire un deal avec cet homme. Il savait très bien comment ça finissait ce genre de chose!

- Écoute moi bien le gros, dit-il en tassant Henry. J'ai pas toute la journée. J'me fiche de qui tu es c'est claire! Répond moi tout de suite!

- Toi ta gueule si tu veux pas j'encule ta mère.

Cette fois, s'était trop. Tant pis le professionnalisme! Lucas attrapa l'homme par le collet son pistolets juste à côté de son crâne.

- Répond moi tout de suite ou je te fait la peau!

L'autre homme qui était assit avec lui bondit sur Lucas et sortit son couteau. Le policier eu tout juste le temps de le voir pour lui donner un coup de poing en plein visage. Le gros en profita pour lui donner un coup de genou en plein dans le ventre. Lucas en eu le souffle coupé alors que son adversaire regarda Henry.

- Bon sang! Aide moi un peu! On va s'amuser avec ton ptit policier.

Lucas se reprit et voulu donner une droite à l'homme mais celui-ci se tassa et se fut son frère qui la reçu en plein visage.

- Oups... désolé!

Il se retourna pour contrattaquer mais l'homme le plaqua contre le mur avant. Il avait l'impression de se faire frapper par une voiture. Son adversaire en profita pour lui enfoncer son couteau dans le ventre. Lucas hurla de douleur alors qu'il tentait de se déprendre mais il avait l'impression de se faire écraser par un camion. Il arrivait à peine à bouger.

Il allait le tuer, c’était vraiment pas le moment de faire le con ! Henry n’eut même pas le temps de broncher qu’il se retrouva avec le poing de Lucas en plein visage. Surpris, il tomba sur le sol. Il vit ensuite que Lucas avait des problèmes mais ignorait qu’il était blessé. Henry sorti son arme, à partir du sol il avait l’angle parfait. Il tira et la balle s’enfonça dans le crâne de l’homme qui retenait Lucas, le tuant sur le coup.

L’autre se jeta alors sur lui avec un couteau, Henry évita le coup de justesse et se remit debout. Il aurait bien été aider son frère mais il n’avait pas vraiment la possibilité de le faire car quelqu’un l’attaqua par derrière, la mêlée générale éclatait. Henry lâcha son pistolet alors qu’on venait de le frapper solidement derrière la tête. Cette fois, il se fâcha et attrapa la première personne qui était à sa porté. Il lui fracassa la tête sur la table, mais il n’avait pas prévu que la tête avait gelé, le crâne éclata en mille morceaux.

Il fallait qu’ils sortent de là avant de se faire tuer. En essayant de se faufiler et d’éviter tout les coups qui se donnaient les objets qui volaient à droite et à gauche, Henry tenta de se frayer un chemin jusqu’à Lucas. C’était ce qui était bien dans ce genre de bagarre, tout le monde finissait par s’en mêler et la confusion se mettait à régner. Au moment où il réussi à s’approcher de son frère, Henry senti quelqu’un l’attraper par le collet et l’attirer. Il se retrouva face contre le mur.

- Tu vas me lâcher salop !

- C’est pas ça que tu me disais hier.

Oh non ! Ce n’était vraiment pas le moment. Qu’est-ce qu’il foutait là ? Il le suivait où quoi ? Henry senti qu’il lui mettait quelque chose dans la main.

- Grouilles toi de sortir avant que je change d’avis.

Il le lâcha. Henry se retourna et regarda autour, il s’était volatilisé. Revenant à lui-même, il se dépêcha de rejoindre Lucas. On lui avait rendu son arme, ça devait être ça qu’il lui avait mit dans la main.

- Tu peux marcher ? Attends je vais t’aider…

Du mieux qu’il pu il l’aida à se lever pour le traîner. Mais il fallait qu’ils réussissent à passer et ils étaient une cible plutôt facile. Henry vit le barman du coin de l’œil, il s’était réfugié dans l’arrière-boutique, ce qui lui donna une idée. Il longea le mur aussi vit qu’il pu sans lâcher Lucas, il ne s’apercevait pas qu’il lui faisait peut-être plus de mal que de bien en le touchant. Il le traîna jusque dans l’arrière-boutique et referma rapidement la porte, il fallait attendre que ça se calme.

- Qu’est-ce que vous foutez ici !

- Ferme-là, dis-toi que je te dois quelque chose si tu nous laisse rester ici jusqu’à ce que ça se calme. Ça va, Lucas ? Mais qu’est-ce qui t’as pris de faire le con ! C’est des meurtriers ces gars là !

Il se releva avec misère alors qu'il cachait sa blessure avec une de ses mains. S'était la bataille générale dans tout les bras. Il vit des chaises, des bouteilles et même des tables revoler dans tout les sens. Il réalisa alors la stupidité de son geste. S'était le vrai bordel! Tous le monde s'était joint à la bataille. Il chercha son frère du regard et vit ce qui arriva lorsqu'il toucha la tête d'un des hommes et le fracassa en plusieurs milliers morceaux de glace. Il voulu alors l'aider mais il reçut un coup de poing en plein visage qui le fit retomber sur le dos. Un homme bondit sur lui alors que son frère était plaqué par un homme étrange. Lucas eu tout juste le temps de frapper l'homme en plein visage pour ensuite tenter de se relever mais son adversaire lui donna un violent coup de pied sur sa blessure avec une telle férocité qu'il sentit ses côtes craquer sous le choc. Lucas se retourna alors vers l'homme en se serrant les dents pour ne pas crier et lui brisa le coup pour ensuite se laisser tomber au sol.

Quelques secondes plus tard, il sentit son frère s'attraper et le soulever. Lucas laissa échapper un grognement de douleur alors que son frère longea le mur. Il sentit un froid terrible sur son épaule. Il crut sur le coup qu'il allait être congeler vivant mais la douleur passa et son corps reprit sa température normal. Il fut alors trainer dans l'arrière boutique. Son frère le regarda en lui criant dessus tendit que Lucas utilisa le mur pour pouvoir rester debout.

- J.... Je n'ai pas pu me retenir..... dit-il la tête basse.

Le sang avait commencer à paraitre sur le tissus de son uniforme. Il se pencha légèrement pour tenter de faire passer la douleur mais cela ne fit qu'empirer les choses. Il se laissa tomber contre le mur alors que sa respiration était difficile. Il avait sûrement des côtes casser et un méchant oeil au beur noir

- Putain... ça fait mal.....

Lucas aurait fait t'importe quoi pour avoir quelque chose pour diminuer la douleur. Il n'avait jamais été entrainé pour ce genre de situation.

Il était blessé. Au moins, il était vivant. Henry fut surpris de voir qui lui-même ne s’en était pas si mal sorti. Il avait mal derrière la tête mais ne voulait même pas savoir avec quoi on l’avait frappé. Il ne pouvait pas faire grand-chose pour son frère dans la petite pièce où ils étaient.

- T’es pas en danger de mort alors endure un peu, ça te servira de leçon.

Henry colla son oreille contre la porte, la bataille durait encore. Et Ariel qui était quelque part là-dedans, et si il lui arrivait quelque chose ? Il devait bien être capable de s’arranger. Pourquoi est-ce qu’il pensait à ça, c’était son ennemi. Distraitement, il dit à Lucas.

- Au lieu de rester debout, couche-toi, ça va freiner le saignement et ça va faire un peu moins mal.

Se faire poignarder, plutôt commun dans ce genre de bar. Henry avait déjà subit ce genre de choses et ça n’avait jamais été bien grave, tant que c’était loin des organes vitaux ça allait. Il ne restait plus à attendre que le temps passe, ça ne devrait pas durer si longtemps. Henry fouilla dans sa poche pour ressortir le message que le barman lui avait donné en arrivant. Il le déplia et commença à lire. C’était plutôt bref. Ariel lui donnait une heure et un lieu, sûrement pour le voir. Devait-il y aller ? Sa raison lui disait que c’était une mauvaise idée mais Henry n’avait pas l’habitude de l’écouter.

- On dirait que ça c’est calmé, je vais aller voir.

Henry ouvrit doucement la porte, le spectacle était plus apocalyptique. Il y avait sans doute quelques morts dans le tas de personnes qui gisaient sur le sol. D’autres avaient replacés des chaises et des tabourets et agissaient comme si de rien n’était. Foutu journée, et en plus ils n’étaient pas plus avancé dans leur mission.

Lucas se laissa glisser à terre alors qu'il tentait de mettre une pression sur sa blessure. Il regarda Henry un moment. Il avait raison. Il devait endurer la douleur. À moins qu'il trouvait un genre anesthésiant...

* Tu es dans un bar! Tu ne trouveras pas ça ici! *

Il était tout de même impressionné par la façon que son frère maintenait la situation. Lucas ne l'avait jamais vu en action. Il avait l'aire tellement habituer à ce genre de situation alors que lui n'avait fait qu'empirer la situation en déclenchant une bataille générale. Évidement, Lucas avait encore beaucoup à apprendre sur cette ville. Il se fit un bandage avec un bout de tissu qui trainait et mit son uniforme par dessus.

Après un moment, voyant que son frère ne revenait pas, il décida de se lever. Lorsqu'il passa la porte, il vit des tas de personne qui gisaient au sol alors que d'autre remettait un peu d'ordre dans le bar. Lucas alla voir Henry.

- Bon... il n'était pas ici. Si on changeait d'endroit!

Lucas vit du coin de l'oeil, le Solcier qui était rentré plus tôt dans le bar. Celui-ci avait clairement vu la marque sur la main d'Henry qui fixait avec dégoût. Le Slocier sortit alors rapidement un pistolet et visa en direction de son petit frère. Lucas poussa le plus rapidement qu'il pu Henry du champ de mire de l'homme qui tira au même moment. Lucas reçus la balle près du coeur. La balle l'avait rater de peut. Il sortir son arme alors qu'il sentit une deuxième balle s'enfoncer dans son épaule gauche. Le policier réussit tout de même à sortir son arme et tira le Solcier qui tomba au sol. Il était toujours vivant...

Lucas tenta de rester debout alors que sa tête de mit à tourner de plus en plus. Il voulu s'appuyer sur un table alors que tu sans se mit à couler de sa bouche. Le policier s'effondra par terre à moitié inconscient.

Henry se retourna lorsque son frère lui parla, il ne vit donc pas le Solcier derrière lui. Il fut pris par surprise lorsque Lucas le poussa et tomba par terre. Il entendit un coup de feu puis deux autres et se redressa aussitôt. Le Solcier encore vivant gisait sur le sol mais Henry s’en foutait bien. Il vit son frère.

- Appelles une ambulance connard !

Cria-t-il au barman en se rendant à côté de Lucas. Il n’osait pas le bouger et commençait à paniquer. Henry entendit le Solcier tenter de se relever. Il se rendit à côté de lui et lui donna un coup de pied en plein visage et lui tira trois balles dans la tête. Il retourna ensuite à côté de son frère jusqu’à ce que les secours arrivent.

Une fois à la clinique, il ne pu qu’attendre. Il se contenait pour ne pas engueuler tout les médecins qui passaient. On le laissa finalement entrer dans la chambre où se trouvait Lucas. Henry s’assit à côté du lit, on venait d’opérer Lucas, il devrait logiquement s’en tirer. Il ne pouvait pas s’imaginer perdre son frère exactement comme il avait perdu son père. C’était de sa faute…il aurait dû être plus prudent, ça ne serait jamais arrivé s’il avait fait attention à ce qui se passait.

Lucas se sentit transporter dans l'ambulance. Chaque choc fut extrêmement douloureux mais il ne pouvait rien y faire. On le transporta alors dans une sale d'opération. Il avait perdu beaucoup de sang et était aussi blême qu'un drap. On lui injecta un liquide qui lui fit tourner la tête alors qu'il sentait la douleur disparaitre et il sembla dans un profond sommeil. L'opération fut un succès alors qu'on le transporta dans une chambre.

Flashback

Lucas était attaché à une chaise alors qu'il tentait désespérément de se détacher.

- Ne la coucher pas, cria-t-il avec rage, c'est moi que vous voulez pas elle!

- Ho mais tu es venu de mêler de mes affaires gamin. Tu vas voir je vais t'apprendre qu'il ne faut pas niaiser avec moi!

- Elle n'a rien fait!

L'homme lui donna un violant coup dans le ventre.

- La ferme! Que le spectacle commence!

Il alla chercher une femme qui avait un sac sur la tête. Il la mit à genou par terre alors qu'il lui redira le sac.

- Lucas? Qu'est-ce qui ce passe ici? Qu'est-ce que vous voulez?

- Je suis désolé maman... tout est de ma faute...

- Mais de quoi tu parles Lucas?

- Je suis désolé...

L'homme attrapa les cheveux de la femme qui cria de douleur.

- Ouais! Tu es mieux d'être désoler pour elle! Tu as voulu jouer avec le feu avec quelqu'un qui était beaucoup plus fort que toi. Ça me rappel le bon vieux temps. Ouais... ton père avait été une de mes cibles les plus difficile mais un de mes hommes à fini par l'avoir ce salaud... mais je dois avouer... je croyais que j'allais avoir tout un défi avec toi! Et tous ses titres qu'on te fait. Enfin j'allais avoir un adversaire digne de la famille Stone! Mais non... et puis cette rage qui est au fond de toi... c'est dommage qu'elle ne soit pas plus... forte! hehe! Des fois, il faut pas chercher à la contrôler. C'est un sentiment bien doux. Tu es vraiment pitoyable!

- Lâcher moi gros pervers!

L'homme lança la femme par terre et s'approcha de Lucas avec un large sourire au lèvre. Il prit un tissus et l'enfonça dans la gorge de Lucas pour l'empêcher de parler.

- Beaucoup... trop facile... Bon et bien! Admire ce spectacle bon petit! Au moins, je me serais bien amuser à te torturer!

Il attrapa sa mère et lui arracha son linge sous le regard impuissant de Lucas qui tentait de se détacher comme un déchainer. L'homme la viola sous ses yeux comme s'il s'agissait d'un vulgaire morceau de viande. Lorsqu'il eu fini, il la laissa par terre alors qu'elle tremblait encore de terreur.

- Alors comment s'était? Tu as beaucoup aimé naisse pas? Aller! Je vais aller chercher quelques petits instruments. C'est l'heure de la grande finale!

Sa mère rampa vers son fils. Elle n'arrivait pas à se lever. L'homme lui avait casser les deux jambes.

- Lucas... ne l'écoute pas... tu es un grand homme. Je suis tellement fière de toi et de Henry. Vous avez réussit à vous rendre seul jusqu'à la... je vous adore tout les deux... je sais comment ça risque de finir mais toi Lucas... tu ne peux pas mourir ici... tu es encore si jeune... n'écoute pas se bandit tu fais honneur à la fam...

L'homme attrapa sa mère par les cheveux alors que Lucas voulu crier de toutes ses forces de la laisser tranquille mais le tissus l'étouffait. Comment sa mère faisait face à toute cette situation avec tant de froideur... jamais elle n'avait fléchit devant lui... jamais. L'homme la cloua alors sur le dos et sortit un scalpel tout en donnant un coup violent à la tête de la femme qui se trouva sonné. Il se mit alors à lui ouvrir le ventre et à sortir ses intestins alors qu'elle était toujours vivante. Le reste qui suivit fut horrible. Lucas voulu détourner son regard de la scène mais il en était incapable. Un rage énorme traversait chaque parcelle de son corps. Ce n'est que lorsque le meurtrier arracha la tête de sa mère et Lucas réussit à briser les liens qui le retenait à cette foutu chaise. Il bondit alors su l'homme et le battu jusqu'à temps que celui-ci meut de ses blessures.

Fin flashback

Dans la vie réel, Lucas semblait très agiter dans son rêve. Quelques fois il murmurait le nom de leur mère ou des: ne la toucher pas! Alors qu'il était encore sous l'effet de anesthésiant. Son coeur battait tellement vite qu'il était surprenant qu'il ne soit pas en train de faire une crise cardiaque. Il fini par ouvrit les yeux et le leva d'un bon comme s'il allait frapper quelqu'un mais il n'y avait personne devant lui. Il ne remarqua pas son frère. Il arracha alors plusieurs fils qu'on lui avait mit puis réalisa qu'il était à l'hôpital. Une douleur insuportable lui traversa la poitrine et il resta assit en
serrant sa blessure proche du coeur et laissant échapper un grognement
de douleur.

Henry voyait son frère s’agiter. Il se demandait ce qui pouvait bien le rendre ainsi. Il sursauta lorsque Lucas se redressa. Une alarme se déclencha lorsqu’il arracha les fils et des infirmières entrèrent et tentèrent de recoucher Lucas. Henry n’avait pas bougé, il avait l’impression d’être figé sur sa chaise, tellement de questions se bousculaient dans sa tête. Les infirmières finirent par réussir à reconnecter tout les fils et à calmer Lucas, la prochaine fois, elles devraient l’attacher au lit s’il recommençait. Avant de sortir, l’une d’elle s’adressa à Henry :

- Vous devrez partir, les visites sont presque terminées.

- Mais c’est mon frère…

Elle sembla insister et Henry lui montra sa plaque, elle se la ferma et sorti. Être policier donnait des avantages. Il ne savait pas trop ce qu’il devait faire mais il refusait de partir, il ne pouvait pas laisser son frère seul dans cet état. Mais d’un autre côté, il ne voulait pas vraiment lui poser des questions sur ce qui le troublait, Lucas allait déjà bien assez mal. Quelqu’un entra alors dans la chambre avec un plateau, de la bouffe d’hôpital, génial juste pour donner envie de vomir en plus.

- Oh, je ne savais pas que j’allais te trouver ici, voudrais-tu que j’aille t’en chercher ?

Henry sursauta, cette voix. Il regarda Ariel qui déposait le plateau à la portée de Lucas. C’était bel et bien le Black Wings même s’il semblait avoir trouvé un moyen de cacher ses cicatrices, ces yeux violets ne trompaient pas.

- Quoi ? Il faut bien s’occuper dans la vie, je n’ai pas une tête de bénévole ?

Ariel affichait un grand sourire. Henry avait l’air d’un poisson qu’on venait de sortir de l’eau.

- Alors alors, on c’est fait mal, le pauvre petit. Je pourrais l’aider.

- Ne le touche pas !

- Mon petit Henry, tu me blesses tu sais quand tu me parles sur ce ton. Je veux simplement t’apporter mon aide.

- Et le transformer en monstre, c’est ça.

- Quel monstre ? Je ne suis pas un monstre, toi non plus, personne en faite. Si j’étais un monstre je l’aurais déjà tué.

- Vas-t-en ! Arrêtes de me suivre !

- Je veux juste t’aider, t’ouvrir les yeux.

Ariel ne voulait que réussir à attirer Henry, il savait qu’il avait une chance, que ce garçon avait déjà un esprit tourmenté qui n’attendait qu’un peu d’aide pour exploser. Il avait dû faire des sacrifices et des actes…qui le dégoutait mais il finirait bien par y arriver.

- Mais tu ne me présente même pas, c’est très vilain.

Le Black Wing ne semblait pas décidé à partir et Henry n’avait pas le courage de le menacer, il ne voulait pas faire de mal à Ariel…il devrait pourtant être en train de l’arrêter mais il n’y arrivait pas, il ne pouvait que le regarder en essayant de le convaincre de partir. La présence de son frère ne faisait que le gêné d’avantage, il avait honte.

Lucas fut maitriser alors qu'il tentait de se lever. On lui injecta un tranquillisant alors que ses muscles commencèrent à ce détendre malgré lui. Il vit alors son frère parler à un homme qui venait lui apporter de la nourriture. Ils avaient l'air de se connaitre. Lucas ferma les yeux un moment. Il tenta de concentrer sur la conversation.

* Me transformer en monstre? Mais qui est cet homme... peut-être un Black Wings... il ne faudrait pas. Je ne suis pas en mesure de me défendre, on m'a retiré mes armes. *

Le policier se rassit tranquillement avec difficulté. Il regarda un moment le plateau de nourriture qui ne semblait pas très consistant. Qu'aurait-il espérer. Il était dans un hôpital! Son attention retourna alors sur l'étrange homme qui se trouvait dans la pièce. Henry semblait troubler de sa présence à la façon qu'il évitait son regard.

- Merci... je n'ai plus besoin de rien. Vous pouvez partir monsieur...

Son agressivité semblait être déjà sur le bort de craquer. Il n'aimait pas qu'on dérange sa famille. Il le regarda d'un regard noir comme s'il allait lui sauter dessus et lui arracher la tête même s'il ne savait même pas qui s'était. Voyant qu'il semblait l'ignorer Lucas haussa le ton.

- Hey! On a plus besoin de vous! Foutez le camps!

Le liquide qu'on lui avait injecté j'aidais pas le policier qui n'arrivait plus à retirer les images de son rêve de sa tête. Il ne pansait pas rationnellement en ce moment et cela paraissait.

Ariel était venu s’assurer que son nouveau cobaye allait bien. Après tout, la bataille avait été plutôt violente au bar et il ne voulait pas avoir fait tout se travail pour rien. Il l’avait donc suivit en le voyant partir en ambulance et n’avait pas mit trop de temps à le retrouver. Se faire passer pour un bénévole n’avait pas été très compliqué pour qu’on le laisse passer. Il ne s’était cependant pas attendu à se retrouver avec quelqu’un d’autre que Henry, au moins, il ne semblait pas en mesure de lui nuire. Mais il commençait sérieusement à énerver Ariel alors qu’il se pensait en droit de lui donner des ordres.

- Ecoute moi, tu es très mal placé pour me dire quoi faire alors je te conseille de te taire avant que je me fâche.

Il entendit une sorte de déclic et lorsqu’il se retourna vers Henry, son arme était pointé sur lui…ce n’était pas ce qu’il avait prévu.

- Voyons Henry, on peu sûrement discuter calmement. Tu n’oserais quand même pas.

Ariel le vit se figer et en profita pour abaisser l’arme d’une main. Il attrapa ensuite Henry par le menton pour l’obliger à le regarder.

- Tu vois que tu n’es pas capable. Peut-être voudrais-tu savoir pourquoi ?

Il fut étonner lorsque Henry le repoussa. Avait-il moins d’emprise qu’il ne le pensait ? Ariel dû faire un effort pour ne pas se mettre en colère, c’est cependant sur un ton très menaçant qu’il lui lança.

- Tu ferais bien d’être à l’heure, ne m’oblige pas à aller te chercher.

Ariel sorti en claquant la porte.

Henry ne supportait pas de voir Ariel menacer son frère qui n’était pas en mesure de se défendre. Alors lorsque le Black Wing lui tourna le dos pour adresser la parole à Lucas, il se défigea enfin et sorti son pistolet. Ariel se retrouva donc avec une arme à quelques centimètres du visage.

- Pourquoi je ne le ferais pas, hein ?

Il sentait son cœur battre la chamade devant le visage impassible d’Ariel. Il lui aurait suffit d’appuyer sur la détente et il aurait réglé bien des problèmes. D’un coup, il abaissa son arme lorsque Ariel posa sa main dessus.

- Tu vois que tu n’es pas capable. Peut-être voudrais-tu savoir pourquoi ?

Il était tellement proche, Henry lui aurait sauté dessus, mais certainement pas pour lui faire mal. Il se contrôle et réussi à rassembler assez de volonté pour le repousser, il devait penser à la sécurité de Lucas et se débarrasser d’Ariel…Celui-ci ne sembla d’ailleurs pas ravi de la réaction d’Henry, il cru qu’il allait se faire frapper mais Ariel se contenta de le menacer, lui rappelant d’être présent au rendez-vous fixé sur le message qui lui avait été remis avant de sortir de la chambre. Henry se laissa tomber sur sa chaise, rangeant son arme. Il avait fait encore une bêtise…pourquoi est-ce qu’il n’avait pas tiré.

- Lucas, ça va ? Il ne t’a rien fait ?

À cause deu tranquilisant, son frère ne devait pas être totalement présent mais il voulait quand même s'assurer que tout allait bien...au moins, relativement bien.

Lucas regarda Henry un moment. Il n'appréciait pas cet homme et qu'est-ce que s'était se rendez-vous? Il n'appréciait pas tout ça.

- Je vais bien merci mais toi, tu me caches quelque chose et ça sens le rôtis. C'est quoi ce rendez-vous? Dans quoi tu t'es embarqué ptit frère.

Il en avait vraiment mare d'être dans ce lit. Il fini par soupirer et s'assit sur le bord du lit et mit ses mains sur sa tête alors que des images affreuses lui revenait en tête. Par réflex, il mit ses mais sur son visage pour tenter de les enlever mais elle était toujours là. Pendent un moment, il se sentit déconnecter de la réalité.

- J'te juste que j'vais te tuer salaud, murmura-t-il pour lui même alors qu'il voyait l'homme devant lui alors qu'il n'y avait personne.

Il se leva un moment et fut prix de vertige alors qu'il revenait à la réalité. Les fils étaient tendu mais aucune ne s'étai détacher de son corps. Il voulait partir. S'était la seule chose qu'il voulait... finir sa mission et ne plus pensé à sa mère....

Il aurait bien aimé pouvoir lui dire ce que c’était ce rendez-vous mais lui-même ne savait pas à quoi s’attendre, dans quoi est-ce qu’il c’était embarqué ? Henry avait un don pour se causer des problèmes et craignait d’en causer à d’autres personnes…maintenant qu’Ariel savait que son frère était là…Il ne devait même pas y penser, s’il faisait ce qu’on lui demandait, il ne s’attirerait pas de problème, pas vrai ?

- Je ne sais pas ce qu’il veut…j’vais y aller et j’verrais bien.

De toute façon, avec la menace qu’Ariel venait de lui faire, il n’avait pas trop le choix. Avec un peu de chance, ça se règlerait sans problèmes et il ne le reverrait plus jamais…ça aurait été trop beau.

Il vit son frère se lever et craignit un instant qu’il n’aggrave son cas. Henry se dépêcha donc d’aller près de lui pour essayer de le convaincre de se tenir tranquille.

- Recouche toi, Lucas…il faut que tu te reposes, tu t’es quand même fait tirer dessus…je suis tellement désolé…je vais prévenir le chef, tu ne peux pas travailler dans cet état…

Son ton avait changé tout au long de ce qu’il venait de dire. Un peu plus sévère au début, presque comme un ordre, il était devenu un peu plus sympathique jusqu’à s’excuser, c’était quand même lui qui aurait dû se faire tirer dessus à la base. Puis se rendant compte de cette faiblesse, il avait repris une allure un peu plus professionnelle. Il ne savait pas ce qui perturbait tant Lucas mais comprenait que si quelque chose le troublait il voulait travailler, Henry faisait la même chose, mais il ne pouvait pas le laisser faire.

- Je ne peux pas rester ici Henry... je vais devenir fou avec leur calmant... j'en ai assez de le voir abuser d'elle...de la....

Il n'était pas aussi conscient de ce qu'il venait de dire. Il mit sa main sur l'épaule de son frère et sourit. Il n'était pas question que le chef lui donner des vacances. Il devait finir sa mission et puis il avait des tonnes de choses a faire... ou du moins, il allait trouver des trucs à faire.

- Je suis plus solide que j'en ai l'aire maintenant tu m'aides à sortir d'ici ou je le fais de force ce que je ne veux vraiment pas... et toi, tu n'iras pas seul à se rendez-vous. Il n'en est pas question que je te laisse tomber dans la gueule du loup sans rien faire!

Il retira le fil qui lui injectait l'anti-douleur et chercha ses affaires. Il avait un de c'est mal de tête mais s'était pas parce qu'il s'était fait tirer dessus qu'il allait se laisser faire! Pas question!

Abuser d’elle ? De qui est-ce qu’il parlait ? Henry était mêlé. Pourquoi est-ce que tout arrivait en même temps si vite ?

- De qui tu parles ?

Il était resté planté là alors que son frère cherchait ses affaires et se préparait apparemment à partir. Henry n’avait pas du tout un bon pressentiment et n’était pas certain de vouloir une réponse. Il n’avait pas entendu Lucas lui parlé du rendez-vous puisqu’il était resté coincé sur la première chose qu’il lui avait dite.

Henry avait toujours eut les nerfs fragiles, ça devait être de famille puisque Lucas s’emportait facilement et lui angoissait. C’était moins pire depuis que Mona avait essayé de l’aider. Elle lui manquait d’ailleurs car ça faisait un moment qu’il ne l’avait pas vu. Mais il faisait attention parce qu’il avait parfois l’impression que ça ne prendrait pas grand-chose pour que ça recommence.

Lucas répondit pas automatisme sans penser qu'il ne lui avait pas encore dit ce qui était arriver.

- De maman voyons!

Comme s'il savait ce qu'il avait vu. Il en avait mare. Il détacha les fils alors que les infirmières se précipitèrent vers lui.

- Je suis policier! J'ai du travail merci de m'avoir soigné mais je dois vraiment partir maintenant!

- Ce n'est pas raisonnables monsieur, vous n'êtes pas en état....

- J'ai dit, je pars.

Lucas avait regarder la pauvre infirmière d'un regard de tueur qu'elle n'osa pas répliqué. Il prit son fusil et sa plaque mais une autre infirmière s'avança. Lucas se retourna et la regarda droit dans les yeux.

- - Je ne peux pas vous laissez partir avant d'être sûre que tous va bien!

- Ne restez pas dans mon chemin... dit-il les dents serré.

Henry et lui savait très bien comme cela risquait de finir surtout qu'il n'était pas en état de réfléchir à ce qui était juste de faire. Il était beaucoup plus grand que l'infirmière qui tentait de lui faire tête courageusement. Si Lucas perdait le contrôle de lui même de nouveau, il risquait de l'abattre d'un seul coup de poing. Il n'était pas d'humeur.

Henry resta figé. Sa mère, abusée ? Qu’est-ce qui était réellement arrivé ? Comment est-ce qu’elle était morte ? Henry ne c’était pas posé la question avant. Quelqu’un avait osé s’en prendre à elle…Cette simple idée, une pure supposition alors suffit à le mettre ne colère. Lorsqu’il revint à lui, les infirmière étaient arrivées et tentaient de s’interposer entre la porte et Lucas.

Il s’avança et posa sa main sur l’épaule de l’infirmière comme s’il avait voulu lui parler mais le bras de la femme gela et elle poussa un crie où la douleur se mêlait à la peur alors que la glace se rependait sur tout son corps. Elle s’accrochait à la main d’Henry tentant de le faire lâcher mais il n’en fit rien. Le bloc de glace se fracassa ensuite sur le sol.

Les autres infirmières ne semblaient pas avoir envie de s’interposer par la suite, elle paraissait terrorisée. Henry paraissait absent, il venait de tuer une parfaite innocente et on aurait dit que ça ne l’affectait nullement. Il sorti devant Lucas et alla l’attendre dehors. Un glaçon s’était formé dans ça main, il s’occupait à l’observer sous tout les angles, le regard froid et vide.

Quelque chose semblait cloché, c’était toutes ces idées qui se confondaient et qui le rendaient fou. Il n’avait pas encore réalisé qu’il venait de tuer quelqu’un qui n’avait rien fait devant plusieurs témoins…il trouvait son action plutôt juste et ne réalisait pas qu’il avait tort…qu’il était différent de lui-même.

Lucas regarda son frère avec étonnement alors qu'il congela la femme. Lorsqu'elle tomba au sol et se fracassa, Lucas réalisa ce qui venait d'arriver. Il se dépêcha de se préparer et d'un pas maladroit alla rejoindre son frère.

- Mais qu'est-ce qui te prend?!?

* Regarde qui parle. Tu as failli la tuer toi même... *

Il grimaça un moment alors qu'il sentait une douleur vive proche de son coeur mais il l'ignora. Il donna une claque à son frère qui semblait être complètement déconnecté.

- Allo? Il y a quelqu'un la dedans?

Lucas regarda le glaçon que son frère avait dans la main puis regarda son frangin. Il avait le regard vive... Il mit sa main sur son épaule.

- Reviens à toi Henry... je suis là...

Il commençait à se faire tard et les nuits à Keth était sûrement le pire moment de la journée. Il se dit qu'ils devraient peut-être rentrer mais il ne voulait pas laisser son frère seul... et il ne voulait pas non plus être seul en ce moment.

Même la claque de Lucas ne sembla pas le ramener et après l’avoir reçu, Henry se remit à regarder le morceau de glace. Il ne prit même pas la peine de regarder son frère.

- Comment est-ce qu’elle est morte ?

C’était un ton sordide, avec de l’écho ça aurait donné la voix d’outre-tombe que l’on entend dans les films d’horreurs. C’était comme ça qu’il se sentait, dans un film d’horreur alors qu’il s’attendait à apprendre le pire. Peut-être que cette chose étrange qui semblait s’être emparé de lui et l’avait rendu si…froid n’était qu’une façon de se protéger. Il fallait qu’il se protège de lui-même quoiqu’il devenait peut-être dangereux pour le reste du monde dans cet état là. Ariel aurait été content de le voir ainsi.

Son frère semblait hésitant à répondre. Il laissa donc tomber le glaçon de sa main et regarda Lucas. Un peu plus durement cette fois, sans pour autant perdre son air glacial, il lui lança :

- Qui l’a tué, Lucas ?

Il n’avait pas retrouvé son état normal. La nuit tombait, l’heure approchait, il n’avait pas de temps à perdre avec un frère qui ne voulait rien lui dire. Ariel allait l’attendre et c’était loin d’être une bonne chose.

Lucas regarda son frère. Il ne voulait pas lui dire. Il ne voulait même pas pensé à ce qui s'était passer cette nuit la. La nuit ou il avait changé... mais son frère lui avait demander d'un manière si froide qu'il soupira. Il avait le droit de le savoir. Il lui épargnera au moins les détails.

- Je n'ai rien pu faire... Je n'ai pas été à la hauteur... il... il m'avait tendu un piège... j'ai essayé de me déprendre...

Chaque jours de sa vie il se disait que s'il ne s'était pas mêler de cette foutu enquête, leur mère serait encore vivante en ce moment.

- Elle... elle a été violer avant d'être décapité......

Un long silence glacial ce forma autour d'eux alors que les images défilaient de nouveau sous ses yeux. Il en avait mare de les revoir encore et encore.

- Je n'ai pas réussit à me libérer assez rapidement... mais je l'ai battu à mort ce salaud... je l'ai fait souffrir, je l'ai fait regretter d'être née... et...

* Et j'ai aimé ça...*

Les larmes collaient sur sa joue.

- Ne me demande pas plus de détail Henry... je ne veux plus y penser... j'ai tout vu sans que je puisse l'aider... je suis qu'un bon à rien...

Il s’était attendu à quelque chose du genre. Henry était au moins content de savoir que le salop qui avait osé était mort. Il ne parut cependant pas avoir de réaction, aucune émotion ne pouvait se lire sur son visage, il pleurait plus tard. En guise de réconfort, voyant les larmes de Lucas, il posa sa main quelques secondes sur l’épaule de Lucas.

- Il est trop tard maintenant, ne te ruine pas la vie avec ça.

Et c’était lui qui disait ça ? Ça le surpris un peu mais bon, c’était quand même vrai.

- Tu ferais mieux de rentrer chez toi avant que la nuit soit totalement tombée, c’est plus sur.

Lui avait quelqu’un à aller voir et de toute façon, sa propre sécurité ne l’inquiétait pas vraiment. Il sorti le papier de sa poche et regarda l’adresse, ce n’était pas trop loin, avec un peu de chance il s’y rendrait sans rencontrer qui que se soit.

- On se revoit demain au bureau.

Henry ne savait pas que son frère avait insisté pour l’accompagner, ce qui était nettement plus sécuritaire. En faite, il ne l’avait pas entendu lorsqu’il l’avait dit. Il commença donc à s’éloigner mais Lucas le rattrapa.

Lucas rattrapa son frère et le tourna. Le mouvement brusque déclencha une vague de douleur dans tout son corps mais il ne fit pas attention.

- Il n'est pas question que tu vas à se rendez-vous seul alors ou je t'accompagne et je reste à l'écart pour te surveiller ou tu n'y vas pas!

Son frère était déterminer à le suivre. Il ne voulait pas qu'il lui arrive quelque chose. Il n'était pas question qu'il lui arrive quelque chose! S'il refusait, il n'aura qu'à le suivre. Lucas avait toujours été très bon pour traquer les gens alors suivre son frère ne devrait pas être bien difficile.

De plus, il voyait que son frère n'était pas dans son état normal et cela l'inquiétait encore plus. Il regarda discrètement le papier de Henry tenait dans ses mains et lu l'adresse. Ce n'était pas très loin d'ici. S'était parfait. Il n'aura pas à marcher très longtemps.

- Allons y. Alors c'est où qu'il faut aller?

Il était un bon menteur. Il fit mine de vouloir prendre le papier pour le lire savant très bien que Henry risquait de ne pas vouloir le lui montrer s'il ne voulait pas qu'il le suive. Heureusement, il savait s'était où.