Bon voisinage

Le temps avait passé, ses blessures étaient guéries. Ariel pouvait enfin marcher librement et aller hacher du Solcier. Il en avait assez de toute la merde des Black Wings qui ne semblaient pas foutu d’accomplir une mission correctement et avait besoin de se défouler. Et de mettre sa vie en danger vu l’endroit où il semblait se diriger. Il était plutôt bien armé, mais tous ses couteaux pouvaient paraître inutiles face aux armes modernes. Arrivé à l’entré de la mine, il attendit, rien ne bougeait.

- Hey bande d’imbéciles ! Il faut que je me pende moi-même ou quoi !

Ariel venait voir Edric, ils avaient des comptes à régler. À cet appel, quelques Solciers sortirent de tous les côtés. Les bras croisés, le chef des Black Wings ne semblait nullement vouloir se battre et semblait même attendre. Les Solciers se méfiaient donc, c’était un peu trop irréel de voir leur ennemi venir carrément se livrer à eux comme ça. L’un d’eux eu finalement le courage de poser sa main sur l’épaule d’Ariel qui ne fit que soupirer en lâchant un :

- Enfin, il était temps.

Ils ne savaient pas trop ce qu’ils devaient en faire, le tuer serait peut-être un peu trop extrême, Edric n’approuverait peut-être pas. En remarquant qu’Ariel était armé ils tentèrent de lui enlever ses couteaux.

- Écoutez, si j’avais voulu vous tuer, vous seriez déjà mort, je ne viens que pour une petite discussion.

Là, les Solciers étaient complètement perdu. Les quelques hommes emmenèrent Ariel dans la mine et le placèrent dans l’une des petites grottes, le surveillant de près. L’un d’eux alla chercher Edric pour savoir ce qu’ils devaient en faire. Ça semblait presque être une blague tellement la situation était absurde.

Deux messages allèrent chercher Edric alors que celui-ci mangeait tranquillement. On lui informa qu'un Black Wings était venu seul. Intriguer, Edric prit son épée templière et mit sa cape et se dirigea vers l'endroit où ses hommes avaient emmener leur invité ce qu'il vit le sidéra.

- Par le feu sait Antoine te arde (expression) Ariel! Buison ( nigaud) Explique moi ce que tu fais ici! Tu es fou!

Edric laissa une certaine distance entre lui et son ''invité''

- Tu te jettes aussi facilement dans la gueule do loup!

Edric en revenait pas. Pourquoi Ariel s'était livré ainsi? Il voulait des explication et espérait vraiment les recevoir rapidement! Voyant qu'il ne parlait pas, Edric insista.

- Mais vas-tu parler chiabrena (chien de merde) !!

En voyant Edric arrivé, Ariel fit la révérence en faisait exprès d'exagerer le moindre de ses gestes. Il se redressa avec un grand sourire.

- C'est aussi un plaisir de vous voir Edric. À vrai dire, votre charmante bouille et votre language coloré commençaient à me manquer alors j'ai décidé de vous rendre une petite visite. Disons que l'accueil n'est pas ce qu'il y a de meilleur. Avez-vous seulement idée du temps qu'il a fallut que j'attende avant qu'on m'amène ici? Et il n’y a même pas de chaise ! Si vous étiez venu chez moi j’aurai au moins pris la peine de vous attacher quelque part ! Vos hommes ont vraiment un manque de civisme.

Ariel s’amusait follement, il adorait la tête qu’Edric faisait.

- Si je suis fou ? Sûrement mais je ne vois pas quel mal il y a à ça. Et je ne me jette pas dans la gueule du loup, je viens voir mon très cher ennemi, prendre des nouvelles, ça serait dommage que vous tombiez malade avant que je n’ai eu l’occasion de vous tuer, non ?

Edric soupira. Il ne comprenait vraiment pas Ariel. Il se doutait que sa véritable intention n'était que de se batte avec lui.

- Alors comme ça tu veux de mes nouvelles! Buison (stupide)!

Edric ordonna que ses gardes sortent et leur ordonnèrent ne ne pas rentrer peut importe ce qui se passait puis se retourna vers Ariel l'air sombre.

- Tu as perdu ton esme (perdu la raison) d'être venu ici.

Il sortit son épée et la pointa vers Ariel.

- Bougre, je voix que tu n'es pas si lâche que ça! Tu prends des armes d'époque! C'est pour ça que tu es venu non? Un combat....

Edric fit un mouvement rapide et fit reculer Ariel de plusieurs pas avant de s'éloigner de lui.

- Par la Sainte Vierge, si c'est pour ça que tu es venu défend toi! Je ne me battrais pas avec une femmelette et je ne tuerais pas quelqu'un qui refuse de ce battre.

Il était pressé celui-là !

- Comment perdre ce que l’on a jamais eu ?

Ariel sorti alors deux dagues de son petit arsenal personnel de voyage. Il n’aimait pas les épées. Il recula de quelques pas pour se donner un peu d’espace et fut donc très content de voir Edric reculer lui aussi en croyant qu’Ariel ne voulait pas se battre.

- Comme on s’apprête à se tuer, je suppose que l’on peut se tutoyer. J’attends que tu frappes, je te laisse une chance.

Comme il l’avait dit, il attendait. Edric frappa donc le premier mais Ariel évita le coup de justesse, il n’avait pas très bien calculé la trajectoire. Se reconcentrant un peu, le chef des Black Wings bloqua l’épée d’Edric avec une dague et dans le même élan lui donne un coup de pied pour l’envoyer contre le mur de la grotte. Il aurait pu se servir de l’autre dague pour le blesser, mais il voulait s’amuser un peu.

Edric fut surprit sur le coup de pied qu'Ariel lui donna. Il fut déstabilisé et conscient qu'il était ouvert pour une attaque mais son ennemis ne fit rien. Edric se releva et regarda Ariel avec un sourire. Cela faisait longtemps qu'il n'avait eu la chance à se battre ainsi. Il avait toujours bien aimé pouvoir avec un petit combat de temps en temps.

- Très beau coup salezard (salaud)!

Edric attaqua une seconde fois. Ariel eu tout juste le temps que reculer mais la manche de son chandail n'eut pas cette chance. Edric frappa de nouveau mais Ariel le bloqua de nouveau. Le templier sourit attrapa la marche de l'homme et déchira ce qui en restait puis lança le tissu dans le visage de son adversaire avant de lui donner un coup de point dans le ventre puits recula amuser. Il ne vit pas le signe qu'Ariel avait.

- À ton tour!

En une fraction de seconde Edric attrapa le bras d'Ariel avec un large sourire et d'un mouvement le bloqua dans son dos puis il plaqua son adversaire violemment contre le mur.

- Morbleu, tu es passer proche celui-là!

Edric avait le sourire large jusqu'au oreille. Cela faisait du bien travailler son agilité! Il semblait que les hommes d'aujourd'hui était moins bon pour les combats de ce genre. Il regarda le bras qu'il tenait fermement dans le dos de son adversaire et figea sur place.

Il retourna Ariel et pointa son épée contre la gorge de celui-ci.

- Par les Saints couillons du pape, où as-tu eu cette marque!

Son regard avait perdu tout plaisir.

Ariel se retrouva contre un mur, il était dans la merde. Il trouverait sûrement un moyen de s'en sortir car il n'était pas question que quelqu'un d'autre décide de sa mort. Il avait encore quand même un bras relativement libre. Edric le retourna et il se retrouva avec la point de l'épée sur la gorge. Mais de quoi il parlait? Ariel finit par comprendre que la marque était en fait le tatouage qu'il avait sur l'avant bras, justement la manche qu'Edric avait coupé. Qu'est-ce que ça pouvait bien lui foutre de savoir d'où ça venait? Bon, il n'était pas trop en position pour envoyer chier son adversaire.

- Ce truc là? C'est une tradition de famille stupide. Mais qu'est-ce que ça peu bien te foutre?

Il était plutôt jeune lorsqu'on lui avait fait ça et lorsqu'il avait essayé dans savoir plus sur la raison de ce rituel étrange son père n'avait rien pu lui expliquer et n'avait fait que lui montrer ça propre marque. Ça avait dû avoir une signification quelconque avant mais plus personne ne semblait vraiment s'en souvenir

Edric apluila la lame légèrement contre la gorge d'Ariel.

* C'est impossible.... *

Edric regarda Ariel dans les yeux.

- Par le cul de Dieu! Tu ne sais vraiment pas?

Edric attrapa solidement l'avant bras d'Ariel. S'était le même... exactement le même...

-...

Il ne savait plus quoi dire... qu'est-ce qu'il pouvait dire... comment était-il possible qu'il est cette marque lui aussi... s'il n'était pas de la famille.. à moins que...

- Aurait-il une Penelle de Rossal dans ton arbre généalogique...

Son coeur battait allait défoncer ça poitrine... si ce qu'il pensait était vrai, il... son passé voudrait vraiment venir le hanté ainsi...

- Que le diable me dévore si tu le sais...

* C'est impossible.... c'est impossible*

Edric tenait moins fermement Ariel qu'avant. Il était visiblement très perturbé.

Bon, Edric était devenu fou lui aussi apparament. Ariel décida d'attendre que sa passe. Au moins, pendant ce temps là, il ne se faisait pas tuer. À la question du chef des Solciers il commença à répondre.

- Je crois...ça ne serait pas une cousine au troisième degrés...mais qu'est-ce que tu crois! Que je mémorise mon arbre généalogique!

Edric fit l'erreur de le tenir moin fermement, Ariel en profita pour inverser les rôles. Il plaque donc son cher ennemi contre le mur, Edric se retrouva donc dos à lui, en lui tenant solidement la main dans laquelle il avait son épée pour l'empêcher d'attaquer. Il plaça la dague qu'il tenait encore dans une main juste sous la gorge d'Edric. Presque murmurant à son oreille il lui dit:

- Alors, je crois que t'as certaines choes à m'expliquer et je ne vois pas de meilleur moment pour faire parce que crois moi bientôt tu ne pourras plus rien dire.

Edric fut plaqué solidement contre le mur et Ariel mit la pointe de sa dague sous la gorge du templier. Il regarda Ariel le regard désespéré non parce qu'il avait une dague sous la gorge mais parce qu'il venait de réaliser qui son ennemis de toujours était vraiment.

- Cette marque que tu as sur le bras... est comme tu le dis, une tradition de famille qui à commencer vers les années 1102 ne crois... toute... tout ceux qui fond parti de ma ligné en a un... si tu ne me crois pas voit par toi même...

Il sera les dents puis lâcha son épée. Elle tomba dans un bruit sourd.

- Je suis Edric de Molay... ancien templier.... ton arrière arrière arrière ( etc) grand-père.... si tu ne me crois pas... mon épée aussi le prouve et je crois bien que mon langage parle beaucoup...

Il le prenait vraiment pour un idiot? Pour montrer que la réponse ne lui convenait pas du tout, Ariel applique juste un peu plus de pression sur la lame.

- Tu me prends pour un imbécile? T'as quand même pas 1000 ans!

D'accord il parlait bizarre mais ça ne voulait rien dire. C'était totalement impossible qu'il est l'air aussi jeune de toute façon, ça ne pouvait pas être un membre de sa famille, c'était absurde, complètement fou. Ariel hésitait, il avait vu bien des choses impossible dans la vie. Il lâcha Edric, prenant soin de poser son pied sur l'épée qu'il avait laissé tombé et restant sur ses gardes pour ne pas se faire prendre par une blague stupide.

Edric ferma les yeux un moment puis déchira sa manche et lui montra le signe.

- Chiabrena (chien de merdre) c'est la vérité. Je suis maudit! Je suis templier... regarde mon épée. Elle a le signe de l'Ordre et regarde bien sa lame. Elle n'est coupante que d'un seule côté. Elle n'est pas destiner à tuer mais à blesser....

Il recula et enleva sa cape puis détacha une broche et la montra à Ariel.

- Seul les templiers possédant un médaillon comme celui-ci. Lorsqu'un frère meut, son médaillon est détruit... j'étais le bras droit de Jacques de Molay. Celui qui fut jadis brûlé au bucher... alors quand je te disais que j'ai vu toutes les atrocités que la terre a pu crée, c'était la vérité.

Il regarda Ariel qui semblait le prendre pour un idiot.

- Que cent diables me sautent au corps si je mens!

Il se releva le torse bomber. On aurait dit qu'il avait vieilli de mille ans, mais ce n'était que par apparence.

Ariel resta figé un moment. La marque, c'était exactement la même...Ça ne pouvait pas être un coup monté car personne ne savait que le chef des Black Wings avait un tel tattouage. Donc ce type sortait vraiment d'une autre époque? Et c'était un membre de sa famille. En faite, Ariel avait jusque là détesté tout ceux qu'il avait rencontré de sa famille, donc ça se tenait puisqu'il détestait aussi Edric.

- Très bien, je te crois. Mais c'est juste que...comment t'as pu avoir des descendants? C'est mal de ne pas suivre les règles. Ça fait plaisir de voir que tu as été vilain Edric.

Ariel avait retrouvé son sourire. Il se fichait bien que ce type soit son arrière arrière arrière et peu importe grand-père. Il venait de découvrir une faille dans ce personnage qui défendait la justice et comptait bien creuser un peu là-dedans.

- Bougre... j'ai fait bien des erreurs dans ma vie Ariel. Comme tout le monde! Personne n'est parfait mais ça ne veut pas dire que je suis quelqu'un de mauvais non plus contrairement à ce que tu peux penser...

Il remit sa cape et son médaillon.

- Garde tout ça pour toi tu veux...

Il se pencha pour prendre son épée et la ranger mais Ariel ne semblait pas bouger. Il recula de plusieurs pas.

- Range ton arme. Je n'ai aucune intention de t'attaquer...

- Ne t'inquiète pas, je n'ai pas envi de crier sur tout les toits qu'on est de la même famille. J'ai mon honneur quand même.

Ariel savait que, contrairement à lui, il pouvait faire confiance à Edric lorsqu'il disait qu'il ne l'attaquerait pas. D'un autre côté, Ariel n'était pas un lâche, il n'attaquerait pas quelqu'un de dos, à moins que se soit absoluement nécessaire ou qu'il ait vraiment une rage de tuer quelqu'un. Mais qu'est-ce qui alalit se passer là? Ariel ne comptait pas le tuer s'il ne voulait se battre mais il n'allait quand même pas repartir comme si de rien n'était, justement il avait son honneur et les rumeurs risquaient de se mettre à circuler si le chef des Black Wings sortait simplement de la mine comme si de rien n'était. Ariel rangea sa dague.

- Très bien, qu'est-ce qu'on fait maintenant que tu ne veux pas me tuer? Si tu me gardes ici tout simplement ils vont se poser des questions et si je sors tout simplement les rumeurs vont aller de bon train. Les choses sont pourtant claires, je te déteste toujours autant, tu pourrais être mon propre père que je prendrais plaisir à te décapiter mais je ne m'attaquerais pas à quelqu'un de digne qui ne veut pas se battre.

Edric reprit son épée et la rangea. Il était complètement perdu et ne savait quoi faire...

- Diantre... je n'en ai aucune idée... entant que chef des Solciers... je devrais te tuer mais... maintenant que je sais que tu fais parti de ma famille... les choses son plus compliqué...

Il savait qu'il devra en temps et lieu se battre avec Ariel. S'était dans son devoir et son honneur. L'Ordre avait toujours passé avant la famille... et maintenant, c'était lui le chef... c'est lui qui donnait les ordres. Les combats qu'il devra livrer contre Ariel... il les verra dans un point de vu totalement différant maintenant, s'était sûre.

- ... c'est bien triste que tu dois être mon ennemis juré... putain de Dieu! Dans quel fumier m'as-tu mit!

Il secoua la tête. Il ne savait plus ce qu'il devait penser de tout ça.

- Comme si c'était de ma faute.

Ce n'était quand même pas lui qui avait décidé de naître, en faite beacoup de gens se porteraient bien mieux si Ariel n'avait jamais existé dans le fond, c'était la faute d'Edric ce qui arrivait, il n'avait qu'à pas se reproduire celui-là. S'il ne l'avait pas fait alors il y aurait moins de misère, de souffrance et de chagrin dans le monde. Dans le fond, la vie aurait été ennuyante.
Il fallait trouvé une solution pour le moment, ils se retrouveraient sans doute plus tard et devraient alors s'affronter malgré tout mais là, Ariel devait sortir de la mine. Peut-être que s'il était blessé ça règlerait le problème car Edric pourrait alors faire preuve de sa connerie de bonté d'âme et refuser de l'achever alors qu'il ne pouvait plus se défendre. Donc, il fallait qu'il se blesse suffisament pour ne pouvori se défendre mais visiblement, ce n'était pas Edric qui allait l'aider là-dedans. Ariel était appuyé, une main contre le mur. Il eut alors une idée de génie, un peut folle mais qui règlerait le problème. Il prit sa dague sans pour autant manifester l'intention d'attaquer le chef des Solciers puis pris un élan avant de se l'enfoncer dans la main qu'il avait posée contre le mur. Il ne pu retenir un cri de douleur qui se transforma par un rire presque hystérique.

Edric bondit vers Ariel et s'empressa de retirer le couteau de la main de l'homme.

- Par la main de Satant! Qu'-est-ce qui te prend damoiseau!

* Qu'est-ce que tu fais Edric! Il est supposé être ton ennemis juré et toi, tu cherches à l'aider. Tu l'as vu l'autre jour au cimetière. C'est une âme perdu. Même si tu le voulais, tu ne pourrais pas l'aider. Il est destiné à brûler en enfer pour l'éternité!. *

- Écoute moi bien Ariel... mon devoir est de protéger les innocents et tu es le premier sur la liste noir à mérité la mort....

Il redonna le couteau à Arien. Edric devait réfléchir... il devait se refaire les idées.... seul à seul.

- Je sais très bien que pour toi, le fait d'être de ma lignée, ne te péocuppe guère et ne change absolument rien en ta façon de pensée... mais moi..... par Sainte Madelaine! Je ne sais plus ou me donner la tête...

Il mit ses mains sur son visage.

- Quelle cruelle route Dieu m'a-t-il donner pour me retrouver ainsi....

Penelle de Rossal avait enfanté... il avait été père sans le savoir en désobéissant à l'Ordre... il avait eu un rapport charnel avec une femme et voilà qu'il est punis pour son crime... Un morceau de son passé était venu le hanté.... Ariel est un de ses ascendants... ce qui veut dire...

* Que toute cette atrocité est de ma faute... *

Lui qui avait combattu le mal depuis des centaines d'années.

Il était responsable de tous ces malheurs qui se passe dans cette ville… s’était
lui le démon dans tout ça… il était damné lui aussi…

-... je suis autant responsable que toi de cette horreur.... que tu as crée dans cette ville....

Son regard changea. Il regarda sévèrement Ariel.

-... j'ai des obligations envers les Solciers et mon statu...

Il se frotta les yeux un moment. Son esprit semblait tenté de remettre ses idées en ordre sans trop de succès.

- ... j'ai besoin d'un moment... mais une chose est claire.... tu es un danger publique et il est de mon devoir de t'empêcher de nuire...

Il mit sa main sur son épée simplement au qu'à où Ariel voudrait répliquer ou devenir agressif.

- ... je ne peux pas te laisser partir.... mais je ne peux pas non plus te tuer.... tu seras bien installé et bien nourrit..... jusqu'à temps que je trouve ce que je dois faire avec toi....

Ariel attendait simplement, il s’en fichait totalement, il finirait bien par se sortir de là d’une manière ou d’une autre. Il ne comprenait pas pourquoi tout semblait si compliqué pour Edric après tout, on s’en fichait bien de ces histoires de famille. Un Homme n’était qu’un tas d’os et de sang, le reste importait peu. Il écouta distraitement ce que l’autre racontait en regardant la lame de son couteau. Il se disait qu’il devrait peut-être l’aiguiser un peu plus la prochaine fois.

- Tu penses vraiment que parce que je suis ici je ne pourrais pas nuire à qui que ce soit ? Penses-tu vraiment que je suis assez con pour n’avoir rien prévu avant de venir ici ? Ils n’ont pas besoin de moi pendant un moment et de toute façon, s’ils ne me retrouvent pas cette ville risque de se retrouver rayée de la carte, amusant n’est-ce pas ?

Ariel avait toujours rêvé de se débarrasser de Keth, le projet était réalisable depuis longtemps mais il ne l’avait pas encore fait fonctionner, il préférait attendre le bon moment mais si Edric ne lui donnait pas le choix.

- Alors des tas de…comment tu appelles ça déjà ? Ah oui, des innocents mourront et ce sera autant ta faute que la mienne.

Il n’avait aucune intention de devenir violent ou agressif, ça ne servait absolument à rien.

- Je crois que j'en ai assez entendu Ariel Autumn!

Edric appela deux gardes.

- Enfermer notre invité dans une cellule et arranger vous pour qu'il soit bien installé.

Les deux hommes se regardèrent un moment. Ils ne semblaient pas comprendre ce qui se passait.

- C'est un ordre! Ne posez pas de question!

Les deux hommes attrapèrent Ariel et l'emportèrent dans une cellule isolé et bien gardé. Edric retourna alors dans sa chambre... il avait beaucoup de chose à faire....

Ariel n’essaya pas de se débattre, il s’en fichait éperdument de se faire enfermer. Il se retrouva donc dans une charmante petite cellule. Il s’assit parterre dans un coin, les bras croisées et ferma les yeux en attendant. Il finit par contre pas s’endormir.

*FLASHBACK*
Ariel avait reçu un message lui demandant de se rendre au QG pour 19h00. Il s’était arrangé pour ne pas arriver en retard, le chef n’appréciait pas les retardataires. Il était donc arrivé au cabaret vers 18h30. En poussant la porte on se retrouvait toujours dans un autre monde. Il délaissa la neige blanche et la lumière déclinante du soleil pour cette pièce enfumée par les cigarettes et où il faisait très chaud à cause du nombre de personne entassé dans un lieu plutôt petit. Ce n’était pas un endroit particulièrement accueillant ou rassurant. Ariel était en avance, il alla donc s’asseoir à une table qui était libre, étonnant, il n’y avait pas grand monde ce jour là. Sans qu’il ne s’en rende compte, quelqu’un était venu s’asseoir face à lui.

- Si ce n’est pas mon petit ange.

Il l’a regarda. Elle l’appelait comme ça depuis la première fois qu’ils s’étaient rencontré et il n’avait jamais vraiment su pourquoi. Celle qui le regardait, les deux coudes sur la table, s’appuyant la tête dans les mains, se nommait Calypsa. Ariel ne l’avait pas vu depuis un moment car il avait dû se cacher quelques jours après avoir commis un petit vol pour ne pas se faire prendre.

- Que viens-tu faire ici ?

- Venir te voir n’est sûrement pas une bonne réponse ?

- Comme si tu te déplaçais juste pour venir me voir. Tu n’es pas venu pour eux j’espère.

- En faite, ils m’ont demandé de…

- Mon ange quand vas-tu comprendre que ce n’est pas une bonne idée de trainer avec ces gens là. Tu es encore tout petit.

- J’ai quand même 19 ans !

- C’est ce que je dis, tu ne devrais pas te mêler de ce genre de choses à ton âge.

- Et toi, tout ce que tu fais est aussi bien, n’est-ce pas ?

- D’accord mais moi c’est mon travail et je suis plus vieille que toi alors j’ai parfaitement le droit.

- Moi aussi j’ai un travail et c’est pour ça que je suis ici.

- C’est très bien pour l’instant mon ange mais lorsqu’ils te diront de tuer quelqu’un qu’est-ce que tu feras ?

- Je le ferais, quelle question.

- Tu tâcherais ces jolies petites mains de sang ? Ce n’est pas facile de faire ça, réalise le avant qu’il soit trop tard. Bientôt tu ne pourras plus te débarrasser d’eux et alors je vais perdre mon ange, qu’est-ce que je ferais sans toi ?

- Tu te débrouilles très bien sans moi depuis un moment et en plus je ne vois pas le problème, c’est si je me débarrasse d’eux que je ne viendrai plus.

Un homme entra alors et regarda dans la salle, il vit Ariel et s’approcha. Il posa sa main sur l’épaule de Calypsa.

- Si ce n’est pas cette chère Caly, ça fait longtemps.

- Ne me touche pas !

Elle se leva d’un bond en repoussant l’homme puis parti sans rien dire. Ariel la regarda s’éloigner un peu à regret.

- Tu t’es choisi un joli morceau Ariel.

- Quoi ?

- Peu importe. Tu sais, le patron a été très content de ce que tu as fait mais il aurait un autre service à te demander, rien de bien compliqué, ça t’intéresse ?

- Pourquoi pas.

L’homme sorti un morceau de papier de sa poche.

- À cette adresse, dans trois heures. Évidemment, tu n’en parle à personne.

- Évidemment…rien de plus ?

- Ne t’inquiète pas, tu en sauras plus une fois là-bas.

L’homme était ensuite parti, laissant Ariel. Il chercha Calypsa pour passer le temps mais ne la vit pas, elle devait lui en vouloir parce qu’il n’écoutait pas ce qu’elle disait. Le fait est que trois heures plus tard il se trouvait devant une petite maison bien ordinaire. Il attendit mais personne ne venait. Il frappa donc à la porte et remarque qu’elle était ouverte. Ariel entra donc et trébucha dans le noir. Il réussi à ne pas s’écraser le visage sur le sol en s’arrêtant tout juste avec ses mains. Lorsqu’il se releva, il remarqua que ses doigts étaient couverts d’un liquide visqueux mais il ne pouvait rien voir. C’est à ce moment là que la police était arrivée.

*Fin Flashback*

Ariel se réveilla en sursaut, il détestait revoir cette image, celle qui se trouva devant lui quand les lampes de poches des policiers eurent éclairé la pièce. Il entra dans une rage sans nom et se mit à frapper tout ce qui lui tombait sous la main en hurlant. L’image était encore là, il se prit la tête à deux mains et se frappa une fois contre le mur, rien à faire. Le garde devant la cellule commençait sérieusement à se poser des questions sur ce qui se passait là-dedans mais n’osait pas trop aller vérifier, au moins il savait qu’Ariel était toujours là avec le vacarme qu'il faisait dans sa cellule.

Edric s’enferma dans sa chambre suite à cette discutions fâcheuse avec Ariel. Le vieux Templier en avait vu des choses dans sa vie mais toutes les atrocités réunit ne pouvait pas le préparer à ça. Comment était-ce arrivé? Pourquoi lui était-il maudit ainsi?

Il sortir son épée et la planta au son lui se mit à genou devant elle en accotant ses mains sur la poignée. Les yeux fermés, il tentait de faire le vide. Il savait très bien avec les années que pour prendre une décision ou agir, il ne fallait pas que l’esprit soit corrompu par de fausse valeur ou par un sentiment d’impulsion. S’est couvent la que les mauvaises décision sont prises.


- Par Sainte Marie, mère de toutes les mères… puisses-tu me pardonné pour avoir abandonner mon enfant jadis…

Il en avait beaucoup sur la conscience. Il l’avouait, il n’avait pas été toujours sur le bon chemin et lui même avait commit des actes impardonnables. Penelle n’était qu’un morceau de son passé… Satan avait surement volé son âme… voilà pourquoi il était toujours vivant…

* Cela ne m’empêchera point de continuer vers la voix du Bien. J’ai fait des erreurs dans ma vie, comme tout homme. Personne n’est totalement blanc… *

- Ma foi…que dois-je faire avec Ariel… il est de mon sang, ce qu’il a crée est donc mon pêcher aussi… je suis aussi responsable de lui dans cette affaire, même si je tentes d’arrêter le mal. Est-ce un pêché de tuer sa propre chaire pour protéger autrui? Pourquoi me demander une chose si cruelle?

Flashback
- Je regrette de te demander ça mon frère, dit le Grand-Maitre. Je sais très bien qu’il était l’un des notre mais il as perdu son esme (perdu la raison) et nous a trahis.

- Vous savez qu’il était un de mes hommes. Je ne peux tuer un des nôtres… ils sont de notre chaire, ils sont soldat Templier…

- Je sais que s’est quelque chose de difficile pour toi mais il faut que tu le fasses. C’est un Ordre de ton supérieur!!

Edric se pencha.

- Pardon Grand-Maitre.... mais…

- Je sais que c’est une tache difficile. J’en ai le cœur brisé moi-même mais il était qu’un simple espion des Saladins. Il a craché sur la croix et a trahis ses frères. Rappel toi de cela mon ami : Le Devoir et l’Ordre doit toujours passer avant toi. Toujours! Peut importe la douleur intérieure qui te rongera par la suite. C’est ton devoir de Templier.

- Oui Grand-Maitre…

- Maintenant va! Que Dieu t’accompagne!

Fin de flashback

- Le Devoir… et l’Ordre doit passer avant tout…

Il fit le signe de la croix puis se releva et rangea son épée. Sa décision était prise...


Flashback

Edric se trouvait dans une taverne avec Pennelle.

- Écoute... l'Ordre à décidé que nous repartons demain pour Jérusalem... il faut que je pars... et je n'ai aucune idée si nous reviendrons à Rossal. Ce n'est qu'une petite seigneurie et ma foi, je suis bien surpris que nous avons passé plusieurs mois ici.. Tu sais que je t'aime plus que tout... mais j'ai prêté serment à dieu et...

Pennelle l'embrassa passionnément puis après un moment le regarda.

- Je savais très bien que tu devras partir un jour... et je t'attendrais toute ma vie s'il le faut Edric... c'est toi que je veux et pas un autre.

- Tu sais très bien que temps et aussi lontemps que je serais Templier, ce sera impossible... je ne reviendrais sans doute jamais ici, si ça se trouve...

- Alors tampis! Je resterais vierge toute ma vie!

- Soit raisonnable... je veux ton bonheur... et je resterais avoir toi pour toujours mais je ne peux pas... j'ai prêté serments et...

- chut... profitons de cette dernière soirée ensemble alors à la place! Allez prend du vin! Tu risques de le manquer. Nous faisons le meilleur vin rouge de la compté!

- Bougre... je ne me sens pas dans l'envie pour l'instant........... ne fais pas ses yeux la..... tu sais que je ne peux pas résisté.....

- Juste une petite chope ne te tuera pas!

- Bon... très bien.... pour toi je veux bien...

Il l'embrassa. La jeune paysanne avait le coeur en miette mais elle savait très bien depuis plusieurs heures la mauvaise nouvelle et elle comptait bien profiter de l'amour de sa vie du mieux qu'elle pouvait... en espérant que ce n'était pas la dernière fois qu'elle le verrais...

La tête d'Edric se mit a tourné plus la soirée avançait. La petite démone avait tout planifié. Elle soula Edric juste assez pour qu'il se pourra se souvenir de ce qui est arrivé. Le jeune Templier ne pouvait plus vraiment raisonner. Elle l'emmena dans une chambre et l'embrassa avec fougue. Impossible de résisté à ses pulsions dans son état, il s'empressa à la renverser sur le dos et l'emprisonna de ses bras massifs. La paysanne réalisa alors ce qu'elle venait de faire... un peu trop tard... Elle qui s'était imaginé une soirée de rêve avec tendresse et amour n'avait pas pensé qu'elle avait à faire à un chevalier robuste qui sans ses réflexions pouvait perdre toute trace de délicatesse... Le Templier se déchaina sur elle comme s'il s'agissait d'un simple morceau de viande. Incapable de le repousser, elle fini par se laisser faire alors qu'elle souffrait de partout, l'âme brisée, souillée et ne savait pas encore qu'elle allait, par son acte, avoir un enfant......

Fin flashback

Edric fut sortit de ses rêveries alors qu'un de ses hommes frappa à sa porte.

- Croquefedouille (sacripant)! Qui vient me déranger?!?

- Maître... le prisonnier s'agite....

- Et alors?!?

- Et bien..... eum...

- Il est prisonnier non? Laisser le et ne venez pas me voir sauf s'il me demande! File!

Edric referma violemment la porte de sa chambre et se laissa tomber sur son lit....

- Par le cul de Dieu...

Ariel a continué un moment à tourner en rond en grognant de rage comme un lion en cage. Il finit par retrouver un semblant de calme en repensant aux corps mutilés qu’on avait retrouvé lorsqu’il était revenu à Keth, après être sorti de prison. Sa vengeance avait commencé à ce moment là et elle était loin d’être terminée. Bon, il était temps de commencer à penser à ce sortir de là.

Au bout de quelques minutes, tout bruit cessa dans la cellule. Le garde, n’osant pas se demander ce que son chef lui aurait fait si le prisonnier mourrait alors qu’il était sensé le surveiller, ouvrit la porte pour jeter un coup d’œil. Ce qu’il vit ne le rassura pas. Ariel était allongé par terre, dos à lui. De là où il était, il était impossible pour le garde de savoir si le prisonnier était vivant, il s’approcha donc. Le Black Wing ne semblait pas respirer, il s’approcha donc encore pour se pencher au-dessus de lui. Le garde se retourna ensuite comme pour appeler de l’aide parce qu’Ariel ne semblait toujours pas montrer le moindre signe de vie mais il n’eut pas le temps d’ouvrir le bouche qu’il se retrouva avec le crâne fracassé contre le sol. À une vitesse inouïe, Ariel l’avait attrapé par les jambes pour le faire tomber et l’avait ensuite attrapé par les cheveux pour lui frapper la tête contre la pierre.

Il regarda un instant ses mains couvertes de sang, Calypsa s’était trompée, c’était très facile à faire. Il faut dire qu’Ariel avait beaucoup changé depuis cette époque. En ne voyant pas l’autre sortir, un second garde entra dans la cellule. Il se retrouva face à Ariel, debout à côté du cadavre qui le regardait haineusement avec un sourire étrange aux lèvres. Le chef des Black Wings tenaient fermement l’épée de celui qu’il venait de tuer et s’élança sur sa prochaine victime. L’autre garde s’empressa de sortir et de refermer la porte. Il eu tout juste le temps de reculer avant de voir l’épée transpercer la porte.

Ariel réussit à extirper la lame de l’épée de la porte, mais ça avait créé une mince fente qui lui permettait de voir ce qui se passait devant sa cellule. Il vit sa potentielle deuxième victime passer devant au pas de course, sûrement pour aller chercher un autre Solcier afin de l’aider. Ce n’était pas prudent de laisser Ariel seul avec une arme et ils n’allaient sûrement pas laisser le cadavre de l’un des leur avec lui trop longtemps. Ariel se remit donc à attendre en laissant exprimer son côté artistique avec le sang de sa victime et le mur de sa cellule