La nuit, toutes les mains sont rouges

Yamari marchait dans les rues presque déserte. Cela faisait plusieurs jours qu'elle n'avait pas tuer et elle devait rapidement trouver une victime avant de faire un geste qu'elle risquait de regretter et qui pourrait la démasquer. Elle avait réussit toutes ses missions depuis qu'elle était dans la confrérie et attendait avec impatience son nouveau défi.

Elle croisa un groupe de jeunes filles qui tentaient désespérément de remonter lemoral d’une d’elle. Yamari ne comprenait vraiment pas se besoin d’aider lesautres ou même de pleurer. Enfait, elle n’éprouvait plus vraiment d’émotion depuis bien des années.Spécialiste dans l’art du camouflage, elle arrivait à reproduire des émotionsque les ‘’humains’’ ressentaient.
Les gens la regardaient souvent lorsqu’ellese promenait car elle porte toujours son sabre avec elle. Elle savait que sen’était pas très subtile mais lorsqu’un policier lui demandait de s’endébarrasser, elle lui montrait une carte de membre qu’elle possédait pour lestournois de sabres. Ce qu’ils ne savaient jamais, s’est qu’il étaitparfaitement aiguiser et que ceux qui l’énervait ne vivait pas très longtemps.
Elle n’avait pas de dossier criminelle et sefaisait passer pour une simple étudiante complètement normale. Ses meurtresétaient impeccables et elle ne laissait jamais de trace derrière elle.
Après un moment, elle entendit de drôle debruit provenir d’une ruelle. Se demandant bien ce que cela pouvait bien être,elle décida de jeter un petit coup d’œil. Elle fini par tomber nez à nez avecun homme qui était en train de vider une femme de ses entrailles.

0o charmant! O0

Elle resta la à le regarder le visage neutrepuis dini par dire :
- Salut boss!

Ariel observa la silhouette s’approcher dans la ruelle. Il finit par reconnaître Yamari et sorti donc sa main du ventre de la pauvre femme qui se vidait lentement de son sang et dont le cœur battait encore. Il laissa tomber sur le sol les viscères qui lui dégoulinaient des mains. Saisissant la tête de la jeune femme, il la fracassa contre le mur puis s’essuya les mains sur sa chemise blanche puis fit de même avec son couteau.

- Yamari, tu aurais dû me dire que tu viendrais par ici, je t’en aurais laissé un peu.

En disant cela, il jeta un coup d’œil au corps mutilé avec le crâne complètement éclaté qui gisait dans le fond de la ruelle. Ariel alla chercher son manteau qu’il avait pris soin de laisser à l’écart et l’enfila. Il n’allait quand même pas se promener dans la rue avec une chemise couverte de sang.

Ariel redressa la tête, une voiture, les phares passèrent devant la ruelle. Elle s’arrêta puis une autre et encore une. Pas encore les flics. Les hommes qui apparurent à l’entré de la ruelle ne firent que confirmer sa crainte. En temps normal, ça n’aurait pas été une situation très compliquée, il aurait suffit d’en tuer quelques uns et de continuer son chemin mais ils étaient trop nombreux, même pour deux. Et les policiers étaient lâches, ils ne comprenaient pas la subtilités des lames et restaient avec les projectiles.

Yamari regarda les flics arrivés en grand nombre. Comment avait-il pu les trouver si vite? Elle se retourna vers Ariel avec le sourire au lèvre. Il y aurait finalement de l'action ce soir! Les policiers avaient vue son visage. Elle pourrait très bien faire comme si elle ne connaissait pas son maître mais cela serait lâche et son envie de tué était beaucoup trop forte. Yamari était consciente qu'elle n'allait pas sortir indemne de ce combat.

La jeune fille leva les bras dans les airs alors que les premiers policiers s'approchait les fusils pointés sur eux. La jeune fille n'aimait pas du tout ces armes. S'était tellement lâche de leur part!.

- Je n'ai rien à faire la dedans... il était en train de la tuer quand je suis arrivé...

Elle s'approcha des trois flics qui était sortit de leur auto. Ils semblaient croire la jeune fille car tous trois visait Ariel alors qu'elle avançait tranquillement vers ses proies. À la seconde ou elle fut derrière eux, elle sortit son sabre et d'un mouvement vif, elle trancha d'un seul élan la tête de deux des hommes. Le troisième surprit voulu se retourner mais Yamari mit sa main sur la tête de l'homme et une flamme sortie de sa paume brûlant complètement le visage de l'homme. Il n'eut même pas le temps de crier.

0o Good que ça fait du bien! o0

- Les autres arrivent...

Elle reprit son sabre et le rangea dans son fourreau.

Ariel leva les mains en l’air, après avoir laissé glisser son couteau dans la poche de son manteau. Il regarda Yamari s’éloigner sans broncher. Évidemment, il avait déjà songé au fait que certains voudraient le trahir mais il ne voulait pas être paranoïaque et faisait confiance à Yamari. Une fois qu’elle se fut occupée des policiers, Ariel s’approcha et ramassa une tête qui avait roulé sur le sol. Il regarda droit dans les yeux du visage sans corps et balança la tête par-dessus son épaule.

- Les morts ont toujours un regard charmant.

Lança-t-il un peu plus pour lui-même. Ariel avait ce genre de petits rituels qui ne semblaient pas avoir de justification logique. Il enjamba les corps pour se retrouver dans la rue et sorti un mouchoir de sa poche pour essuyer les quelques gouttes de sang qui lui restait sur les mains

- Les autres arrivent...

- Je crois qu’il serait donc temps de s’éclipser élégamment.

Surtout que son maquillage et ses verres de contacts commençaient à l’agacer, il en avait assez de ne pas être entièrement lui-même. Il tendit son bras à Yamari. Oui, Ariel avait parfois ce genre de manières un peu…vieillottes mais il y tenait. Il regarda ensuite sa montre.

- Si tu veux bien me suivre, je crois que nous avons une bonne dizaine de minutes avant que le troupeau se manifeste. Nous avons donc amplement le temps de rejoindre l’hôpital.

L’hôpital était en fait un lieu très sûr puisqu’il était efficacement et discrètement gardé en tout temps.

Partir... alors qu'il y aurait pu avoir plus de mort... quelle étrange idée. Sa soif de sang n'était toujours pas comblée et la flamme commençait à s'impatienter. En y pensant bien, s'était Ariel qui était recherché, pas elle. Elle pourrait continuer sa ronde plus tard. La nuit est encore jeune... Elle n'avait pas trop le choix de toute façon. Elle était prise à obéir si elle voulait rester en vie. Elle était relié à ce précieux liquide que seul certain des Black Wings connaissaient sa composition. Tout ce que Yamari espérait c'est qu'il ne lui dit pas qu'elle doit rester dans sa sale... elle détestait ça...

- Je suis juste derrière vous...

Elle regarda les trois cadavres avec une légère désolation. Sa vie manquait d'action. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu de vrai défi à relever. Autant qu'elle adorait tuer, s'est aussi amusant lorsque le niveau de difficulté est augmenter.

- Je me demande comment ils ont fait pour vous trouver si vite...

- Je suis juste derrière vous...

Comme si elle comptait réellement le suivre. En faite, il pouvait la contraindre mais n’y tenait pas vraiment. Ariel n’y tint plus et enleva ses verres de contacts rapidement. les mains dans les poches, il ne lâcha plus Yamari du regard. Elle était le parfait exemple de ce qu’il n’aimait pas chez les humains mais il était lui-même l’un de ses exemples. C’était le monde qui l’avait rendu ainsi, c’était des barbares comme lui qui avaient fait de Yamari ce qu’elle était.

- Je me demande comment ils ont fait pour vous trouver si vite...

- Ils nous surveillent je crois bien, à moins qu’un traître soit parmi nous.

Dans le deuxième cas, ce serait nettement plus amusant puisque la solution résiderait dans la torture de quelques personnes afin de trouver le traître et le punir comme seul savaient les faire les Black Wings. Ariel se mit à marcher en direction de l’hôpital puis s’arrêta subitement et se retourna.

- Sois prudente, tu as encore la chance de ne pas être sur leurs listes, fais en sortent que ton nom ne s’y inscrive pas.

Il parlait évidemment des listes de ceux qui étaient recherchés par la police et insinuait par le fait même qu’elle pouvait bien faire ce qu’elle voulait tant qu’elle ne se faisait pas prendre. Ce n’était pas vraiment de l’affection, mais plus de la considération pour quelqu’un qui était du même côté que lui.

- Bonne soirée Yamari.

Sur ce il se remit en route pour regagner la chambre qu’il occupait dans le vieil hôpital. Au bout de la rue, un homme tourna et se retrouva donc face à Yamari et Ariel, quoiqu’à une certaine distance qui faisait en sorte que, combinée à la noirceur, Ariel ne l’aperçu pas tout de suite. Un son, un bruit infime se fit entendre et Ariel tomba à genoux, se disant qu’il aurait dû trouver un moyen de voir dans le noir ou simplement être un peu plus prudent. Il n’était pas capable de dire où exactement la balle l’avait atteint mais il savait que ce n’était pas ce qu’il y avait de plus agréable dans la vie. Il tenta de se relever pour se venger du lâche qui avait osé lui tirer dessus mais retomba tout de suite en recevant une autre balle dans la jambe gauche cette fois. Disons que la situation n’allait pas en sa faveur, il ne restait qu’à espérer que l’homme ne considérait pas Yamari comme une victime et qu’elle pourrait agir.

Yamari entendit un bruit sourd et vit Ariel tomber par terre. Elle se retourna brusquement la main sur la poigniez de son sabre alors qu'elle aperçu une silhouette une arme pointé vers eux. Yamari détestais les armes à feu. Il n'y avait pas de façon plus lâche de se battre que d'utilisé une arme comme celle-ci. Alors que l'inconnu tira une nouvelle balle en direction de son maître, Yamari sortit son sabre mais elle eut à peine le temps de bouger que l'homme lui tira une balle sur le haut de son épaule. La jeune fille grimaça et fonça sur l'homme celui-ci tira une nouvelle balle qui manqua la jeune fille. Elle donna un coup de poing violant dans le ventre de l'homme alors qu'une troisième balles partie et toucha le ventre de Yamari. Son poing s'enflamma et propulsa l'homme contre un mur. Elle s'approcha temps bien que de mal vers l'homme et l'attrapa par la gorge.

- Maudit salop!

Elle se mit à compresser la gorge de l'homme qui tentait désespérément de se délivrer mais Yamari le tenait fermement alors que son ventre saignait abonnement.

- Tu n'aurais pas du faire ça.

Un sourire apparu sur le visage de Yamari alors que l'homme semblait tranquillement changer de couleur. Des flammes compensèrent à brûler la gorge de l'homme qui étonnamment était toujours en vie.

Ce n’était pas la première fois qu’il se faisait tirer dessus mais on ne s’habituait pas à ce genre de chose. Etonnamment, il s’en tirait toujours plutôt bien jusque là et cette fois c’était grâce à Yamari. Pendant qu’elle s’occupait du futur cadavre qui avait osé s’attaquer à eux, Ariel tenta de déterminer exactement où est-ce qu’il avait été touché. Sa jambe saignait mais ce n’était pas une blessure très grave, dépendant du point de vu. Il réussit à se traîner jusqu’au mur pour s’appuyer afin de se lever. Ayant assisté à la scène, il savait que Yamari avait été touché mais ses blessures ne l’empêchaient pas de s’amuser un peu. S’il avait pu se rendre jusque là assez rapidement, Ariel se serait fait un plaisir de scalper ce…peu importe, il laisserait sa colère éclater un peu plus tard.
En se levant, s’appuyant sur sa jambe intacte, il remarqua alors que le premier coup l’avait touché près de la hanche droite puisque le fait de se tenir de bout foutait son manteau en l’air à cause du sang mais ne pouvait pas déterminer d’un coup d’œil jusqu’où la balle avait pu se rendre.
Voyant Yamari de loin, il lui lança simplement :

- Envois le au bûcher !

Il mourrait d’envi de voir ce salop crever et s’il ne pouvait pas le tuer lui-même, il voulait au moins le voir. Ils pourraient ensuite s’occuper des dégâts en espérant que rien ne les empêche d’aller se mettre à l’abri parce que la police n’allait sûrement plus tarder à arriver et ils deviendraient des cibles un peu trop faciles.

Yamari mit une main sur la bouche de l'homme et une flamme se mit à envelopper le corps de celui-ci. la jeune fille s'amusait à chanter:

«Brûle, brûle, belle flamme, brûle est prend de la puissance.
Brûle, brûle, belle flamme, venge toi...
Brûle, brûle, belle flamme, grandi et amuse toi
Brûle, brûle, belle flamme, comme douce vergence....»

S'il y avait une mort plus horrible que celle d'être brûler vivant, Yamari ne la connaissait pas car celui qui est au bucher ne meut pas tout de suite. Il reste assez longtemps vivant si on garde une certaine température. Cette douleur insupportable qui t'enveloppe et à la quelle tu ne peux pas t'y échapper.

Alors qu'il ne restait plus qu'un tas de cendre Yamari murmura a voix basse:

- Ce n'est pas bien jouer avec le feu, tu aurais du le savoir....

Un sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'elle se tourna avec Ariel. La pleine lune était haute dans le ciel cette nuit là. Yamari voulu se lever mais elle sentit une douleur vive dans le ventre. Elle baissa les yeux et remarqua la blessure que l'homme lui avait fait. Celle-ci saignait abondamment. De plus, elle venait de réaliser qu'elle n'avait pas prit sa picure ce soir avec tout cette mésaventure. Elle voulu prendre son remède dans sa poche mais lorsqu'elle mit sa main pour rendre la fiole, elle remarqua que celle-ci s'était briser, laissant échapper le précieux liquide. Elle sentit alors une nouvelle douleur se propager dans la main qu'elle avait utilisé pour brûler l'inconnu.

- Merde....

Yamari regarda l'homme avec attention alors que celui-ci retira la balle de son ventre. Elle grimaça de douleur lorsqu'il mit de la pression sur sa blessure mais ne le remercia pas. Elle le fixa alors qu'elle observait les moindres mouvements de l'homme alors qu'il ''soignait'' son maître.

Soudain, des sirènes de police résonnèrent dans les rues de la ville. La jeune fille se releva avec difficulté. Sa main gauche tremblait beaucoup et son tain était très blême. Elle devait prendre son antidote bientôt si non, elle ne savait pas ce qui risquait de lui arriver. Elle préférait ne pas l'imaginer. C'est alors que l'inconnu se tourna vers eux et leur demanda la raison de leur présence et les menaças de les tuer. Yamari sourit. Elle n'avait pas peur de la mort et encore moins de cet homme. Il attrapa le manche de son sabre avec sa main droite.

- Ce n'est pas de tes affaires mon gars et un conseil, il faut pas jouer avec le feu, il pourrait te brûler!

On ne pouvait discerner aucune émotion dans le regard de la jeune fille, elle était une enveloppe vide qui avait été entraîner depuis son tout jeune âge à tuer. S'était un long chemin solitaire et sans affection. Elle suivait les règles qu'on lui avait enseigner. Le ''code'' et c'est tout et la première règle était de protéger son maître au péril de sa vie qu'elle approuve ou non ses actes. Elle les menasses qu'Olbreo avait fait n'avait pas du tout plus à Yamari.

Ariel regarda Yamari, il ne pouvait pas faire grand chose pour l'aider. Alors arriva un bizarre qui eu la gentilesse de régler leur problème. N'étant pas un parfait idiot, il se contenta de faire l'inocente victime. La sirène d'une voiture de police se fit entendre et heureusement que l'étrange les aida à se cacher parce qu'Ariel ne pouvait pas se déplacer seul, après tout il avait un genoux en morceaux. Et voilà qu'il osait les menacer! Pour qui il se prenait celui-là! Yamari avait bien répondu au moins il savait qu'il pouvait avoir confiance en elle.

- Effectivement, ce n'est pas prudent de chercher des problèmes à ceux qu'on ne connaît pas.

Il insinuait biensur quelque chose du genre: Tu n'as pas envi d'avoir un tas d'assassins à tes trousses. Ariel n'avait pas reconnu Olbreo et ignorait par le fait même qu'il était déjà un de ses ennemis officiel et qu'il avait déjà pas mal de monde à ses trousses.

Mais bon, Ariel n'avait pas envi de s'éterniser avec un imbécile, il en avait assez du monde exterieur et avait bien hâte de retourner s'enfermer. Il ne supportait pas les humains très longtemps, il les trouvait minable, pitoyable et monstrueux. Il devait se venger...Non, il devait les changer.

Yamari le regarda avec des yeux noirs.

- Des menasses, tu n'as pas l'air de comprend la situation toi! C'est toi qui à commencer de toute manière!

Yamari les enflammas sa main gauche et bondit sur l'homme avant même qu'il ait eu le temps de bouger et lui donna un coup en plein visage. Le coups fut si puissant qu'Olbreo recula de plusieurs pas le visage rouge. Yamari éteignit rapidement le feu alors que sa main semblait changer de couleur.

- Ça ce n'est rien comparer à tout ce que je peux faire alors je te le répètent, ne joue pas avec le feu

Yamari sentait le désir de tuer remonter au fond d'elle mais le plus important pour le moment était d'aider Ariel à rentrer à l'hôpital. Elle se fichait d'empirer sa blessure. De toute manière, elle devait faire vite. Il ne pouvait pas se déplacer seul et elle bientôt aura dépasser le temps qu'elle n'a pas prit son médicament. Elle ne connaissait pas les autres effets que cela risquait de poser.

La jeune fille aida son maître à se relever sans quitter l'homme des yeux. Le sabre n'était pas la seule façon qu'elle se battait. Elle était experte dans sept art martiaux et pouvait toujours s'aider d'une petite flammèche au besoin.

- Laisse nous tranquille et continue ton chemin comme si tu ne nous avais jamais vu.

Évidement, Yamari savait très bien qu'elle devra revenir vers cet homme un autre jour. Il était le seul qui l'avait vu et elle ne voulait pas se retrouver dans la liste des policiers. Son camouflage serait complètement détruit.

Le coup qu'il reçu au visage était très ardent, il s'aperçut immédiatement que la jeune fille jouait elle même avec le feu. Cette jeune fille avait un tempérament très...chaud. La jeune fille aida l'homme à se relever tout en regardant Olbreo dans les yeux. Il pouvait y lire, tout en se frottant la joue avec sa main, de la solitude, mais aussi une vie rempli de sang...mais elle semblait s'être habituée à cette vie.

* Une Black Wings hein? Facile à reconnaitre avec sa modification génétique. Elle peut contrôler le feu ou quelque chose comme ça. Très intéressant, la noyer de l'intérieur ne serait qu'un malin plaisir...trop cruel...cette fille est un vrai petit bijou. Elle semble avoir été manipulé psychologiquement et la manipulation d'ADN à surement suivis par après. Et cet homme...je me demande qui il est...il est très certainement quelqu'un de très important pour elle pour qu'elle l'aide comme ça...elle n'a pas l'air du genre à porter secours à n'importe qui. C'est bien ma veine, si ça se trouve, il est aussi un Black Wings....au moins il n'ont pas l'air de savoir qui je suis.*

- C'était un très bon coup ma chère, vous savez vous défendre avec vos poings. Malheureusement je ne peux pas passer simplement mon chemin et faire comme si ne rien n'était. Surtout que je sais de quel clan vous faites parti...les Black Wings n'est-ce pas? Vous ne devriez pas montrez vos "pouvoirs" comme ça jeune demoiselle...maintenant que je sais qui a carbonisé ce pauvre homme...vous ne pensez tout de même pas que je peux vous laissez partir tranquille non?

Il toucha ses côtes, fouilla dans son sac et rempli une éprouvette avec un liquide que lui-même ne savait pas de quoi il était composé, il savait juste que c'était ce donc il avait de besoin. Il sorti ensuite l'éprouvette et la tendit à la jeune fille.

- Je ne suis pas une mauvaise personne...je me doute bien que vous vous défendus contre cet individu et que vous avez souffert...ceci devrais-vous aider je pense...j'ai gouter votre "pouvoir" et avec votre sang j'ai su ce que vous étiez en réalité. Je ne vous veux pas de mal...mais je ne suis pas non plus un allié. Prenez ceci et foutez le camp avant que je ne change d'avis!

Il déposa l'éprouvette dans la main de la jeune fille qui ne voulait rien de savoir et lui murmura à l'oreille:

- C'est pour votre bien...sinon vous ne vous rendrez jamais en vie jusqu'à l'hôpital.

Sur ces mots il toucha ses côtes, puis la blessure de la jeune fille qui recommença à saigner. Il s'éloigna rapidement.

- Sur ce je vous dit bonne soirée et au plaisir de ne pas vous revoir!

Il s'éloigna, content d'avoir pu faire souffrir quelqu'un aujourd'hui. Il n'avait rien mis dans son éprouvette autre que certains éléments nécessaire à la guérison de la jeune fille. Olbreo retourna à son modeste chez lui...un logement qu'il emprunte à des gens qu'il a tué!

* J'espère ne plus avoir à les revoirs...ils sont assez dangereux...heureusement que je me suis enfui avant qu'il ne mette un nom sur mon visage...*

Yamari sentit la douleur revenir à l'estomac alors que sa blessure se rouvrit rapidement. Elle fit quelques pas et trébucha et sera les dents en regardant l'éprouvette. Elle regarda l'homme partir et serrant les dents puis regarda l'éprouvette alors que son visage changeait rapidement de couleur, mais après un moment et ferma les yeux et secoua la tête.

o0 Règle numéro 3... ne faire confiance à personne... 0o

Elle se mit à trainer Ariel du mieux qu'elle pu mais après quelques minutes, une douleur atroce lui travers tout le bras gauche et elle resta un moment sans bouger... et puis qui était cet homme et qu'a-t-il voulu dire lorsqu'il lui avait dit qu'il avait vu qui elle était vraiment?

Elle fini par tomber à genoux alors que ses forces était en train de l'abandonner. Elle fixa la fiole un moment.

o0 Je n'ai pas fini avec toi... tu as vu qui j'étais... je dois être sûre que tu ne vies pas trop longtemps... nous nous reverrons dans très bientôt... 0o

Elle se redressa et continua de marcher malgré la douleur. Elle ne disait pas un mot. Elle ne faisait que fixer droit devant elle mais il restait beaucoup de chemin à faire et sa main gauche était complètement rouge et semblait être en ébullition.

o0 Règle numéro deux... survivre.... 0o

Elle prit la fiole et en but quelques gorgées. Elle se sentit légèrement mieux mais jeta par terre le reste du précieux liquide ce disant que s'était tout ce qu'elle avait besoin pour ce rendre à l'hôpital. Un fois la-bas, des membres prirent Ariel pour la soigner laissant la jeune fille de nouveau seule. Elle dut s'assoir un moment alors qu'elle serrait sa main de toute ses forces. Elle tremblait énormément et la douleur se propageait jusqu'à son épaule désormais. Elle n'avait plus la force de ce lever. Elle ferma les yeux un moment alors que son ventre saignait encore.

Un homme fini par la remarquer. Elle lui demanda si il pouvait l'amener ou était leur chef, ce qu'il fit. Elle se coucha par terre dans un coin de la sale alors que tout son corps semblait surchauffer. Peut de Black Wings connaissait Yamari et ne savait pas quel liquide il fallait lui donner mais elle ne dit rien. Elle se contenta de fixer le planton, le visage neutre, complètement perdu sans ses pensés.

Ariel se tenait plutôt tranquille dans son coin, réfléchissant. Il surveillait Olbreo tout en gardant un œil sur Yamari qui était plus mal en point que lui. Étrange, il les laissait partir aussi facilement. C’était soit un lâche, soit quelqu’un qui savait qu’il était préférable de ne pas avoir trop d’ennemis. Elle l’aida à avancer, Ariel tentait du mieux qu’il pouvait de ne pas mettre trop de poids sur Yamari qui semblait avoir déjà assez de mal comme ça. Lorsqu’elle s’effondra, il évita de s’écrouler à son tour en posant une main contre un mur pour garder son équilibre. Elle se releva cependant et ils continuèrent péniblement leur chemin sans croiser personne.

Ils arrivèrent à l’hôpital où quelques personnes se jetèrent littéralement sur Ariel pour lui venir en aide en ignorant totalement Yamari. Ils le conduisirent dans une autre pièce du rez-de-chaussée qui avait dû être une salle d’examen avant. Il insista pour s’asseoir sur une chaise malgré sa blessure à la hanche, n’ayant aucune envi de s’écraser sur une table de métal. Lorsqu’ils tentèrent ensuite de s’approcher de lui, Ariel leur hurla par la tête en les traitants de tous les noms. Premièrement, il avait envi de se défouler et deuxièmement, il les trouvait parfaitement con d’avoir laisser une autre blessée, à qui Ariel était quand même légèrement redevable, complètement seule sans avoir même tenté de l’aider.

Ils finirent par l’amener dans la même pièce que lui. Il la regarda, s’interrogeant sur ce qui clochait puis eu un éclair de géni. Il s’adressa à un homme qui se tenait dans la porte et lui demanda d’aller dire aux scientifiques de lui donner une fiole. L’homme le regarda, perplexe et Ariel dû à nouveau élever la voix pour se faire écouter. Il savait que les travailleurs du labo comprendraient ce qu’il voulait. En attendant, il en profita pour ressortir le mouchoir qui avait servi à essuyer le sang de son couteau et s’essuya le visage pour enlever le maquillage. Ses cicatrices réapparurent. Enfin débarrassé de cette saleté.

L’homme revint, une fiole contenant un liquide dans les mains. D’un signe de tête, Ariel lui fit comprendre de la remettre à Yamari. L’homme s’approcha donc et la tendis à la jeune fille et il s’empressa ensuite de quitter la pièce. Sans la regarder, Ariel lança :

- Tu as fait du bon travail ce soir.

Il n’était pas du genre à féliciter les gens mais bon, elle le méritait un peu quand même.

Yamari s'empressa de prendre la fiole. Sa main gauche semblait totalement brûler et les veines de son bras changeaient radicalement de couleur. Elle prit dans sa poche une seringue et s'injecta le liquide dans le bras qui tremblait considérablement. Cela prit un moment avant que l'effet commence apparaitre alors que sa main arrêta un moment de trembler et reprenait de ses couleurs. La jeune fille se dit qu'elle devrait se calmer pour le reste de la soirée.

Elle s'était mit un bandage sur sa blessure au ventre seule. Elle était habituée de devoir faire tout sans avec aucune aide. Après un moment Ariel félicita Yamari pour ce qu'elle avait fait ce soir. Elle se contenta de regarder le sol en murmurant un léger merci.

Elle savait bien que Ariel ne félicitait pas vraiment ses membres et pour cela, elle se dit que s'était bien. Elle resta assis par terre alors qu'elle faisait de petites flammèches sur le bout de ses doigts alors que son système semblait tranquillement revenir à la normal. Son visage restait neutre.

0o Il faut que je retrouve cet homme... je ne peux pas risquer qu'il me dénonce ou qu'il dit à qui que se soit qui je suis... cela briserait ma couverture... o0

Elle détourna son regard vers Ariel et se mit à l'observer. Il avait plusieurs cicatrices sur son visage. Sûrement dû à des combats ou à un passer difficile mais peut importe. Elle savait qu'Ariel était une personne très refermé et ''anormal''... comme elle.

Après un moment et se remit à faire de petites flamme tout en continuant de regarder Ariel.

Ariel ferma les yeux, sa mésaventure l’avait épuisé. Il était quand même simplement parti au départ pour tuer quelqu’un et se défouler un peut. Mais il revenait blessé, fatigué et contrarié à l’idée qu’il n’avait pas pu se débarrasser de ce….disons simplement Olbreo pour rester poli.

Il avait l’impression de s’endormir lorsqu’il ouvrit soudainement les yeux. Pourtant, il ne voyait plus la salle dans laquelle il se trouvait. Les images défilaient comme un film devant ses yeux à une vitesse folle puis ralentir jusqu’à arriver à l’image de sa chambre. Celle qu’il avait occupée longtemps chez son père. Il se sentit comme attirer vers son lit et posa sa main sur la couverture, il réalisa alors que ses mains étaient couvertes de sang. Les images se remirent à défiler, ne suivant aucun ordre chronologique puisqu’il se revit à l’école dans le bureau de son professeur. Il était assit et voyait une silhouette s’approcher de lui puis le saisir par le bras et l’attirer.

Ariel sorti à se moment de sa torpeur et eu pour premier réflexe de se lever immédiatement. Ce n’était pas vraiment l’idéal et il le réalisa lorsqu’il s’écroula sur le sol d’un coup. Il cria, plus de rage que de douleur et quelqu’un entra pour l’aider. Ariel était furieux

- Ne me touchez pas ! Sortez d’ici et ne revenez pas avant que je vous l’ai demandé ! La prochaine fois je vous fais souffrir…je vais vous faire tellement mal que la mort sera un cadeau.

Il continua ainsi jusqu'à ce que l'homme retourne en sécurité, de l'autre côté de la porte. Bon…il était dans un léger délire, tentant de se sortir complètement de ses souvenirs. S’aidant de la chaise, il se redressa pour se rasseoir. Il passa ses mains sur son visage. Évidemment il ne pleurait pas, il ne voulait jamais se le permettre, il tentait simplemetn de se calmer

Yamari regarda Ariel qui se mit à agir très étrangement. Il semblait complètement dans un autre monde. L'homme fini par tomber au sol en hurlant de rage et menaça de mort avant de se redresser à l'aide d'une chaise. La jeune fille le regarda alors avec curiosité. Une fois qu'il semblait calmer et sourit puis dit doucement:

- Vous pouvez pleurer si vous voulez, je ne le dirais à personne. Il ne faut pas se retenir quand on peut le faire sans ce faire déranger.

Un léger sourire s'afficha sur ses lèvres bien qu'elle n'avait aucune émotion particulière qui lui traversait l'esprit.

- Des fois, c'est bien aussi d'en parler, mais vous faites bien ce que vous voulez!

Elle recommença à faire des petites flammes avec ses doigts tout en fixant Ariel. Elle se demandait vraiment s'il allait parler ou encore simplement ce laisser aller. Il n'était peut-être pas encore ''mort'' Pas comme elle...

Yamari se leva avec difficulté et alla s'assoir à côté de l'homme puis lui mit une main sur son épaule.

- C'est tout à fait normal...

0o Je ne comprend pas les humains... normalement, il semble avoir tout plein d'émotion et tout mais je ne ressens vraiment rien... je sais cependant ce qui est bon pour lui. Pourquoi je veux l'aider?... parce que c'est mon maître... rien de plus. o0

Ariel avait complètement oublié Yamari et en l’entendant parler, il eut le réflexe de se redresser, il n’allait quand même pas laisser voir sa faiblesse à quiconque. Car oui, Ariel avait encore un côté humain qu’il détestait à cause de son passé. C’était ce qui faisait qu’il éclatait dans des colères immenses et qu’il avait peut-être un minimum de pitié pour certaines personnes. Elle continua à lui parler, il ne broncha pas fixant un point sur le mur droit devant lui.

Puis elle posa sa main sur son épaule. Il détestait ce genre de contact, il détestait en faite qu’on se tienne proche de lui alors quand on le touchait c’était encore pire. Il résista à son habituel réaction qui consistait à enfoncer son couteau dans le bras de la personne qui osait le moindre contact. Ariel tourna simplement la tête pour regarder Yamari et se força pour lancer froidement.

- La bêtise humaine n’est pas une chose dont l’on parle.

Il se détestait d’avoir eu un moment de faiblesse devant quelqu’un. Ariel se sentait littéralement humilier et ne voulait pas en dire plus, il préférait garder tout ce qui le hantait pour lui jusqu’à ce qu’il n’y arrive plus. Il détourna le regard.

- Le monde est rempli de salops Yamari

Constatation qu’elle avait sûrement dû déjà faire un jour elle aussi. Pour éviter d’avoir à parler de lui, Ariel détourna le sujet sans même prendre la peine d’être subtil.


- Et toi, je suis certain que tu en as beaucoup à raconter.

Il était le chef mais il ne connaissait quand même pas tout le monde dans son clan et il aimait bien entendre parler des souffrances des autres. Il les combinait aux siennes pour se motiver à continuer.

- Ma vie...

Elle se mit à rire.

- Je n'ai pas de vie! Tout ce que j'ai connu était la solitude, le sang et la violence depuis que j'ai neuf ans alors ma vie! J'ai été le cobaye d'une expérience de notre gang! Ça fait longtemps que j'ai renoncer a être normal! J'ai développé le goût de tuer par leur fautes. Mais bon, c'est la vie et je ne m'en plein pas vraiment puisque je ne ressens plus rien depuis bien longtemps.

Elle retourna dans le coin de la sale et s'assit par terre.

- Désolé, j'ai vu votre réaction car j'étais trop... disons... proche!

Elle se remit à faire des flammes

Les expériences, ah oui c'est vrai. Il avait tendance à oublier les différents tests que les scientifiques des Black Wings faisaient, il ne les supervisait pas toujours. D'un côté c'était peut-être idéal de ne plus rien ressentir, on souffre moins. Ariel aurait aimé être capable de n'avoir aucune émotion mais il était malheureusement humain. Il se mit à réfléchir à voix haute

- C'est peut-être mieux ainsi, les bonheurs sont tellement rares qu'on ne manque pas grand-chose lorsque...

Il s'arrêta, remarquant qu'il ne pensait pas seulement. Il avait l'habitude de songer en parlant car il était souvent seul lorsqu'il se mettait à faire ça. Yamari s'éloigna de lui, il se sentit déjà un peu mieux. Peut-être un peu plus en sécurité bien qu'il ne se sentait pas en danger, la proximité semblait le ramener aux années qui s'étaient écoulées avant qu'il ne fonde les Black Wings.

- Tu n'as pas d'émotions, tu n'es pourtant pas mauvaise, ça m'intrigue. Bien que souvent se sont les sentiments qui conduisent à la barbarie il est nettement plus aisé de croire que quelqu'un d'insensible deviendra méchant.

Elle tuait des gens et y prenait plaisir mais Ariel ne la considérait pas comme méchante. Après tout, il faisait à peu près la même chose sauf que lui avait pour intention d'abord la vengeance et c'est ce qui faisait de lui une mauvaise personne.

- Ton cas me fascine. Tu m'as quand même aidé alors que tu aurait très bien pu profiter de la situation pour te débarasser de moi et il n'y a pas beaucoup de gens qui auraient agis ainsi.