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June Davis

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June Davis Empty June Davis

Message  June Davis Mar 18 Jan - 17:16

Indentification
Nom:Davis
Prénom:June
Âge:19 ans
Groupe: Habitant
Rang:Serveuse et étudiante


Description
Caractère:
Depuis la mort de ses parents, June est devenue solitaire et renfermée. Elle erre souvent dans les rues mais elle est loin d’être la jeune fille terrifiée d’il y a cinq ans. Elle ne tenait pas à rester cloitrée chez elle, elle ne pouvait pas rester assise là, à ne rien faire alors que dehors, il courait toujours, lui, l’assassin. Elle avait toujours eu en elle cette part de combativité, ce caractère qui lui était devenu nécessaire pour survivre à tout ça. Tout perdre, c’était sans doute la pire chose qui pouvait arriver dans une vie. Certaines personnes s’en sortent juste mieux que d’autre. June, elle, était simplement devenue froide, enfermant sa tristesse dans cette froideur. Elle ne gardait aucun ami, elle ne parlait pas ou très peu avec certains policiers ou voisins pour connaitre quelques détails de l’affaire qui lui aurait échappés. Pourtant, en dépit de son caractère, elle ne refusait jamais d’aider quelqu’un qui en avait besoin parce qu’au fond, elle n’avait pas perdue toute humanité.

Physique:
Cheveux en bataille toujours emportés par les bourrasques de vent qui règnent sur la ville, le visage de June est devenu froid et éteint. L’étincelle de vie qu’il y avait autrefois dans ses yeux sombres a disparu et désormais elle jette un regard vide sur le monde qui l’entoure. Sa peau si pâle est chaque jour un peu plus salie par les poussières de fer qui polluent l’air de la ville. Ses os sont devenus plus seyant et visibles parce qu’elle a perdu le gout de la nourriture. Il y a longtemps que June a arrêté de prêter une quelconque attention à elle-même, parce que désormais la seule chose qui conte c’est sa soif de vengeance.

Talent particulier:
June est plutôt douée dans le maniement d’armes. Elle connaissait la planque de sa mère et à récupérer un couteau qu’elle manie à la perfection. Elle est également douée avec les armes à feux pour avoir pris des cours de tir (du moins à sa façon, en tirant sur des vieilles canettes alignées.)

Biographie
Lieu d'origine:Keth

Biographie:(minimum 15 lignes)
Il existe des endroits où il n’est jamais bon de retourner …

J’avais toujours vécu ici, à Keth, une petite ville perdue d’Australie qui survivait grâce au minerai. J’aimais rôder près des mines avec d’autres gamins du coin et gravir ces tas de pierre qui surplombaient la ville parce qu’ainsi pendant quelques heures, loin de nos parents, on pouvait devenir des dieux. Aujourd’hui encore je ne saurais dire combien de fois je suis rentrée chez moi, couverte de la poussière noire de notre terrain de jeu ni même combien de fois j’ai entendu le même sermon de ma mère qui levait les yeux au ciel en ce demandant ce qu’elle avait bien pu faire pour avoir une enfant pareille. Pourtant, l’enfance, elle ne dure qu’un temps et bien vite, il faut apprendre à grandir…

C’était un soir d’automne comme tous les autres. Depuis bien longtemps déjà, le soleil avait céder la place à la lune et à sa si pesante obscurité. Mes parents s’étaient éclipsés pour la soirée… Je revois encore ma mère enfiler sa veste, me lançant un regard complice avant de disparaitre comme elle le faisait à chaque fois avant qu’ils ne partent dans ce genre de course poursuite que je ne comprenais pas. Si j’avais su ce soir là que j’étais destinée à ne jamais les revoir, si seulement j’avais su la vérité…

Vers vingt-trois heures, alors que mes paupières se fermaient, des sirènes retentirent dans l’allée. Les murs du salon se tintèrent alternativement de rouge puis de bleu, au rythme effréné du gyrophare puis le calme revint. J’entendis des pas sur le porche et on sonna à la porte. Je sentis mon cœur se nouer soudain, comme si le temps se suspendait au dessus de moi. Il y avait erreur, on ne frappait pas chez moi … Ma mère avait souri, elle avait dis qu’ils seraient vite de retour, qu’il n’y avait pas de quoi s’inquiéter … On sonna à nouveau et je fus entrainer par mes jambes jusqu’à la porte, je l’ouvrais lentement, découvrant le visage livide d’un policier. Il avait l’air bouleversé du moins autant que peu l’être un policier en chef. Il prit un air grave, me regardant droit dans les yeux, il me déclara la chose en trois mots. Trois misérables petits mots pour résumer la vie entière de deux êtres. Trois mots dont je me rappelle chacune des intonations tant cette révélation à fait l’effet d’une bombe dans mon esprit. J’ai senti mes jambes se courber sous le poids de la douleur, ma bouche s’est tordue de tristesse sans que pourtant un seul son ne puisse en sortir. Des ruisseaux de larmes coulaient sur mes joues et roulaient sur le sol. J’avais mal, terriblement mal, comme si on m’avait ruée de coup, comme si on m’avait brisé les os un par un. Et puis j’ai senti des bras se refermer sur moi, j’entendais des voix qui me parlaient sans les comprendre. J’avais envie de faire taire la douleur, de m’arracher à elle parce que je ne la supporterais pas, parce que je mourrais moi aussi d’avoir entendu ça…

Il ne m’a fallu que quelques semaines pour tirer un trait sur Keth et partir vivre chez ma tante en métropole. On fit mes bagages, on mit en vente ma maison, on fit une croix sur mon passé pour m’entrainer vers l’avenir. Mais au fond de moi, je ne parvenais pas à oublier. Tout ça, ça c’était passé si vite. Et puis il y a eu les questions, les interrogatoires interminables où revenaient sans cesse les mêmes discussions. Est-ce qu’ils avaient des ennemis, est-ce qu’il y avait eu des changements dans leur comportement ces derniers temps … A chaque fois, je donnais les mêmes réponses machinalement, je me sentais comme un robot, froide, sans sentiments, désespérément vide.

J’ai mis plusieurs mois à me remettre de la mort inexpliquée de mes parents. Assassinés. Ce mot me hantait encore et toujours, je voulais comprendre. Personne n’a jamais su me dire qui les avait tués, personne. Le visage de ma mère était tellement défiguré que j’avais eu du mal à la reconnaitre à la morgue. Mon père avait été démembré. Un véritable carnage avait dit l’officier qui avait eu à ramasser les morceaux de ce puzzle humain. Je me suis longtemps demandé ce qui pouvait pousser quelqu’un à agir ainsi, à redevenir une brute, un animal avec une telle soif de sang. Et c’est à partir de cette question que j’ai décidé de briser le silence. J’étais décidée à mener l’enquête par moi-même puisque la police avait été incapable de le faire. Moi j’avais besoin d’un coupable, j’avais besoin d’une raison à ça. Qui m’avait volé ma vie, mes parents et mon adolescence ?

Animée par la colère et la douleur qui rongeait mon cœur, je décidais de retourner à Keth. Bien sûr, la ville avait perdu de son éclat et aujourd’hui, la mine n’était plus qu’un endroit dangereux où personne n’osait s’aventurer. Pourtant, c’est bien ici, où tout avait commencé que tout devait finir et j’étais prête à tout pour cela. J’avais épluché les articles de presse de la ville, de plus en plus d’affaires étaient classées sans être résolue et peu à peu, la paisible banlieue que j’avais connue était devenue le terrain de chasse préféré des meurtriers. Mais je n’avais pas peur. La violence de la perte m’avait rendue plus forte mais peut-être aussi plus naïve de croire que venir remuer le passé ne m’attirerait pas d’ennuis…

En fouillant les documents de mes parents, j’ai pu apprendre certaines choses. Mon père qui était médecin légiste avait fait des découvertes étonnantes sur certain des cadavres retrouvés lacérés. Ils étaient des cobayes. En somme, mon père et ma mère menait leur propre enquête sur la criminalité élevée qui sévissait en ville. Mon père optait pour une bande très organisée et il essayait de les localiser. Ma mère, elle, l’appuyait dans ses recherches bien qu’elle cachait un secret. Elle faisait partie d’une sorte de secte quelque chose comme les Solciers. Et bien que je n’en sache pas plus sur tout ce qui se trame dans la ville, je conte bien le découvrir et venger leur mort.


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June Davis
June Davis
Habitante

Messages : 9
Date d'inscription : 18/01/2011

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Message  Henry Stone Mar 18 Jan - 18:00

J'aimerais beaucoup faire un jolie commentaire mais je n'ai pas d'inspiration alors je vais me contenter d'un BIENVENU!
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Henry Stone
Henry Stone
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